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10 - 2012, SG 146 - Aménagement des berges de Seine (4e). Signature avec le Port Autonome de Paris d'une convention d'organisation de la maîtrise d'ouvrage des études et travaux de réaménagement des berges en rive droite. 2012, SG 147 - Aménagement des Berges de Seine (1er et 4e). Signature avec Ports de Paris d'un avenant à la superposition de gestion des terrains nécessaires à la construction d'une voie de circulation sur la basse berge rive droite, entre la place du Louvre et la rue Agrippa d'Aubigné.

10 - 2012, SG 146 - Am�nagement des berges de Seine (4e). Signature avec le Port Autonome de Paris d'une convention d'organisation de la ma�trise d'ouvrage des �tudes et travaux de r�am�nagement des berges en rive droite. 2012, SG 147 - Am�nagement des Berges de Seine (1er et 4e). Signature avec Ports de Paris d'un avenant � la superposition de gestion des terrains n�cessaires � la construction d'une voie de circulation sur la basse berge rive droite, entre la place du Louvre et la rue Agrippa d'Aubign�.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons aux projets de d�lib�ration SG 146 et SG 147 : c'est l'am�nagement des berges de Seine. Il y a deux projets de d�lib�ration. Il y a l� pas mal d'inscrits et je vous demande de respecter vos temps de parole, qui sont de 5 minutes chacun. Soyez sympathiques de respecter vos propres r�gles.

Chut?! Je comprends que vous soyez tous de bonne humeur et dynamiques, et je l'appr�cie.

Je donne la parole � Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci, Monsieur le Maire.

Ces deux projets de d�lib�ration SG 146 et SG 147 mettent en discussion la signature avec Port de Paris d'un avenant et d'une convention dans le cadre de l'am�nagement des berges de Seine, et pr�cis�ment de la rive droite.

Ce projet de reconqu�te des deux rives du fleuve, qui est l'un des plus importants et embl�matiques que porte la Ville, a �t� vot� ici m�me?

M. LE MAIRE DE PARIS. - Il y a un bruit de fond et qui est p�nible, y compris pour la personne qui intervient.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Ce projet a �t� vot� ici m�me au Conseil de Paris et valid� par un avis favorable d'une commission d'enqu�te. Il a �t� arr�t� net en f�vrier, par l'ex-Premier Ministre, dans une lettre inacceptable, aussi bien dans sa m�thode que son contenu et son principe m�me, puisque Fran�ois FILLON remettait en cause la l�gitimit� de notre assembl�e, pour d�cider de l'am�nagement de notre ville.

Alors, pour revenir sur le fond, pour les �lus de mon groupe, il est primordial de ne pas r�duire le d�bat concernant l'am�nagement des berges � la seule circulation automobile, mais de raisonner en terme de mobilit� globale et soutenable, notamment en inscrivant la r�flexion dans une �chelle m�tropolitaine.

Il est donc n�cessaire, et c'est ce que font ces deux projets de d�lib�ration, sur la rive droite, dans l'�tat actuel du projet, de cr�er des travers�es pi�tonnes prot�g�es qui favoriseront l'acc�s au fleuve, � cette belle promenade entre l'H�tel de Ville et le bassin de l'Arsenal, dont nous souhaitons, pour notre part depuis longtemps, qu'elle se d�veloppe sur un parcours beaucoup plus long, pour qu?� terme, entre les deux bois de Vincennes et Boulogne, soit cr�� un v�ritable corridor �cologique.

La pi�tonisation doit aussi int�grer le r�am�nagement des quais hauts et le renforcement d'une offre de transports en commun diversifi�e. C'est pourquoi il est n�cessaire aussi que soit am�nag�e une desserte fluviale compl�mentaire de la cr�ation de lignes de bus � haute qualit� de service, ou d'un tramway sur les quais hauts, ainsi que l'am�lioration des transports souterrains actuels.

C'est donc avec une grande satisfaction que nous voterons ces deux projets de d�lib�ration, qui permettent de penser que le projet va pouvoir, malgr� h�las le retard pris � cause de l'intervention du Gouvernement pr�c�dent, entrer dans sa phase de travaux et de r�alisation.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

Aujourd?hui, nous avons espoir, puisqu'on tourne nationalement une page importante, nous avons grand espoir que les oppositions, hier autoritaires, enfin ne puissent plus avoir lieu et que ce projet d'am�nagement des voies sur berges puisse vraiment poursuivre son cours jusqu'au bout.

C'est un projet de d�lib�ration important...

M. LE MAIRE DE PARIS. - Attendez une seconde !

Que ce soit chez les invit�s ou parmi les �lus, ne mettez pas les sonneries de vos portables !

Madame SIMONNET...

Mme Danielle SIMONNET. - Bien.

Que ce soit... Excusez-moi, j'en perds le fil.

Nous allons enfin pouvoir faire aboutir ce projet jusqu'au bout et c'est extr�mement important qu'il puisse y avoir une appropriation sociale, collective, citoyenne de l'espace public pour les pi�tons. Nous savons l'importance de pouvoir, autour de ce projet aussi, d�velopper les transports en commun. Les questions sociales et �cologiques sont extr�mement li�es ; il est toujours important de les penser de mani�re concert�e, dans l'int�r�t g�n�ral.

Maintenant, nous avons, au niveau du groupe Communiste et �luEs du Parti de Gauche, une interrogation ou un regret en ce qui concerne le travail du Port autonome de Paris, par rapport aux infrastructures qui vont �tre d�velopp�es sur ces voies.

Vous savez, nous sommes g�n�ralement tous d'accord, au niveau des groupes de la majorit�, pour dire qu'il faut absolument soutenir l'�conomie sociale et solidaire, le commerce �quitable, les entreprises d'insertion. Il me semble qu'au niveau du Port autonome de Paris, sans doute tout n'a pas �t� fait pour permettre que les projets de caf�s-restaurants, de bars qui seront des supports de sociabilit� fort utiles pour l'ensemble des Parisiens et Parisiennes, puissent tous relever de structures de l'�conomie sociale et solidaire, relever d'une d�marche � la fois coop�rative et en faveur des circuits courts. Il me semble, peut-�tre, que nous aurions d� plus insister dans nos exigences vis-�-vis d?eux pour que ces appropriations sociales de l'espace public ne se transforment pas en un renforcement de structures priv�es lucratives sur ces espaces.

Je vous remercie.

Le groupe votera pour ce projet de d�lib�ration, malgr� cette remarque qui, j'esp�re, permettra aussi de faire �voluer le d�bat et les autres projets par la suite.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Je vous remercie.

Madame DOUVIN, vous avez la parole.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

J'interviendrai, bien s�r, simultan�ment sur ces deux projets de d�lib�ration : d'une part, pour souligner une contradiction et, d'autre part, �voquer une inqui�tude.

En ce qui concerne la contradiction, Monsieur le Maire, vous pr�sentez souvent la Seine comme �tant une ressource d'avenir pour le transport des personnes, par exemple, avec un Vogu�o renouvel�, sur lequel nous aurons d?ailleurs certainement � revenir apr�s l'appel d'offres du S.T.I.F., car les probl�mes apparaissent au grand jour.

Dans le m�me temps, diff�rents partenaires �voquent la Seine comme le Port de Paris, et insistent volontiers sur le transport des marchandises, avec une v�ritable vision d'axe pour d�velopper ce transport � une grande �chelle qui d�passe, et de loin, le bief parisien.

En effet, inutile de dire � quel point toutes ces initiatives sont int�ressantes puisqu?elles permettent d'�viter significativement le transport par camions et semi-remorques et �galement, bien s�r, d'�viter les pollutions qui accompagnent ce mode de transport routier.

Enfin, diff�rentes exp�riences s'organisent aujourd'hui en bord de Seine pour effectuer des livraisons et ensuite relayer le dernier kilom�tre avec des modes doux.

Mais voil�, la contradiction nous y sommes : avec ce projet de d�lib�ration, nous sommes tr�s loin, nous allons m�me dans la direction oppos�e. En effet, que nous est-il propos� ?

Un bateau-bar qui propose de courtes croisi�res avec boissons. Pourquoi avec boissons ? Je ne sais pas ! Jusqu'� quelle heure ? Je ne sais pas ! Y aura-t-il des nuisances sonores pour les riverains ? Je ne sais pas non plus ! Mais ce que je sais, c?est que c'est dans un bras de Seine qui est extr�mement �troit.

Mais le principal n'est pas l� : il est propos� aussi des petits bateaux de promenade destin�s � �tre pilot�s �videmment par des personnes sans aucune exp�rience de la navigation, l� o� le trafic est d�j� intense, notamment en raison du passage r�gulier et cadenc� des bateaux-mouches et vedettes touristiques. Pourquoi pas des p�dalos ?

Les flux sur la Seine sont appel�s � se d�velopper, c?est ce que je disais en commen�ant et c'est vraiment l'int�r�t de tous. Comment imaginer alors une telle cohabitation ?

J'ai donc questionn� en 3e Commission les services pr�sents. La r�ponse obtenue est, je cite : "Ces sujets nous �chappent." Alors, quelle belle r�ponse ! Il y a fort � penser qu'elle risque de nous rattraper dangereusement.

Cela, c'�tait pour la contradiction.

Maintenant, pour l'inqui�tude : je voudrais �voquer le probl�me de la circulation et je rappelle que nous avions propos� un projet alternatif � celui-ci. Pourquoi ? Parce que nous consid�rons qu'il y a des priorit�s. Les berges de la Seine, c?est 20 kilom�tres dans chaque sens. Il y a de nombreux endroits avec des am�nagements possibles ; nous les avions r�pertori�s, pour faire des propositions � caract�re environnemental, ludique, �conomique, sans toucher � la circulation routi�re sur une art�re � caract�re r�gional.

Qui ne pourrait souhaiter dans l'avenir que la totalit� des voies sur berges ne soient rendues � la promenade ? Personne ! Mais pas � n'importe quelles conditions, pas dans cet ordre et pas avant d'avoir procur� aux utilisateurs de ces voies une alternative en termes de mobilit� : le d�veloppement des transports collectifs.

Tel n'est pas le cas aujourd'hui.

La rive droite va �tre transform�e en boulevard urbain. Tr�s bien ! Que va-t-on faire des 25 % de trafic qu'elle ne supportera plus ? Ils ne vont pas s'�vaporer, tant qu?il n'y a pas de nouvelles infrastructures pour assurer le report. Il y a un risque ind�niable d'embolisation sur les quais hauts : sur le boulevard Saint-Germain, sur le pont de la Concorde, pour ne citer que ces voies. Le fait d'installer un nombre significatif de feux sur la voie basse va �videmment ralentir fortement le trafic. C?est in�vitable. Cela va provoquer des probl�mes d'immobilisation des v�hicules sur les quais bas et sur les rampes de remont�e ; il y en d�j� aujourd'hui.

M�me interrogation, mais cette fois-ci peut-�tre encore plus critique, sur la diminution de la largeur des files. En effet, elles vont �tre r�duites � 2 m�tres au lieu de 2,50 m�tres. A quoi sert aujourd'hui l'emplacement central, avec ces 2,50 m�tres ? Eh bien, il sert aux deux-roues motoris�s � passer entre les files. Effectivement, ils le font beaucoup et les motards ne renonceront pas � la raison pour laquelle ils ont choisi le mode des deux-roues motoris�s, � savoir d'aller vite d'un point � un autre. Alors, dans quelles conditions vont-ils d�passer effectivement les files de voiture ? Au coup par coup ? Voiture apr�s voiture ? En se rabattant chaque fois ? En multipliant les dangers ? L� encore, je n'obtiens pas de r�ponse, � une question de s�curit� pourtant bien r�elle.

Alors, ne nous trompons pas, cette intervention n'a pas pour but d?�voquer une opposition syst�matique mais, au contraire, d'alerter sur des dangers qu'une exp�rimentation de six mois, comme nous l'avions demand�e, aurait permis d'�viter � coup s�r. Malheureusement, vous l'avez refus�e.

Mon intervention ne vise pas non plus � tirer un trait sur tout am�nagement des voies sur berges, ainsi que je l?ai indiqu�. Nous sommes tous � la recherche d'espaces en ville ; nous sommes tous motiv�s par le d�sir d'organiser des lieux de rencontre et de loisirs. Mon intervention affirme, au nom de mon groupe, des priorit�s, dans l'int�r�t de tous, tout en prenant date pour l'avenir.

Nous voterons contre ces deux projets de d�lib�ration.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Je vous remercie.

Je demande vraiment � tous les conseillers?

Je laisse le temps des applaudissements, mais je demande vraiment � tous les conseillers d'�couter parce que c'est perturbant pour les intervenants d'avoir ces bruits de fond � c�t�, que cela vienne d'un endroit ou d'un autre.

La parole est � M. Vincent ROGER.

M. Vincent ROGER. - Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Monsieur le Maire, j'ai un scoop pour vous !

Ce n'est pas l'�lu de l'opposition qui vous parle, mais le porte-parole de Mme la Maire du 4e arrondissement, le porte-voix du Conseil d'arrondissement, en fait le porte-drapeau de la d�mocratie participative dans le 4e arrondissement.

Pourquoi une telle mission m?�choit-elle ? Tout simplement parce que les deux projets de d�lib�ration que vous nous proposez d'adopter ce matin concernant l'am�nagement des voies sur berges dans le 4e arrondissement sont en totale contradiction avec les d�clarations faites par la Maire de l'arrondissement lors du conseil de quartier des �les le 18 janvier et des Conseils d'arrondissement des 30 janvier et 4 mai derniers.

Ces deux projets de d�lib�ration sont �videmment li�s, le deuxi�me �tant la cons�quence du premier. Ils ont fait l'objet d'un vif d�bat lors de notre dernier Conseil d'arrondissement.

Quant � la d�lib�ration concernant l'am�nagement des berges entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie, lors de ce Conseil, Mme la Maire du 4e arrondissement ne l'a pas soumise au vote ; elle l?a tout bonnement retir�e. Le Conseil d'arrondissement n'a donc pu se prononcer. Il est �vident que notre Conseil aurait vot� � l'unanimit� contre cette d�lib�ration, tant elle est en opposition avec les engagements de la Maire de l'arrondissement, les positions des associations de riverains, les conclusions du conseil de quai, les souhaits du conseil de quartier et l'expression de la majorit� des riverains, notamment lors de l'enqu�te publique.

Il est donc particuli�rement choquant, Monsieur le Maire, que ce projet de d�lib�ration soit maintenu � l'ordre du jour de notre Conseil.

En effet, d'un c�t�, votre majorit� municipale se pr�pare � voter ce projet de d�lib�ration et, de l'autre, dans l'arrondissement concern�, elle refuse de se prononcer afin de ne pas �tre en contradiction avec ses engagements aupr�s des habitants dudit arrondissement.

De qui se moque-t-on, Monsieur le Maire ?

En adoptant ce projet de d�lib�ration, votre majorit� confirmera son m�pris � l?�gard des riverains, des associations et des conseils de quartier qui ont cru en la d�mocratie participative dont se gargarise en permanence Mme la Maire du 4e arrondissement.

Au lendemain du vote relatif au lancement du projet sans concertation pr�alable avec les Parisiens au Conseil de Paris le 6 juillet 2010, la mairie du 4e arrondissement s'est glorifi�e de la cr�ation d'un Conseil de quai.

Les conclusions de ce Conseil, Monsieur le Maire, ont �t� aussi simples que limpides. Premi�rement, limiter � deux le nombre de barges et, deuxi�mement, �viter l'installation de bars et restaurants.

Le projet de d�lib�ration qui nous est propos� aujourd'hui acte la cr�ation de cinq barges, de surcro�t il annonce la cr�ation d'un bateau-bar et celle d'un restaurant biologique.

A cela s'ajoute que l'on ne conna�t toujours pas le projet final concernant la Maison Rouge du quai des C�lestins. Les visuels pr�sent�s par la Ville lors du lancement du projet �taient tr�s explicites. Ils sont � nouveau dans "Le Parisien" de ce jour.

Ils annon�aient la cr�ation d'un autre bar, de m�me, "quid" d'une cinqui�me barge dont l'objet n'a pas encore �t� d�fini ? Est-ce, Monsieur le Maire, le bateau myst�re de votre projet ?

Les berges du 4e arrondissement n'ont pas vocation, Monsieur le Maire, � devenir "Buvetteland". Il en va du respect des engagements de la Maire du 4e arrondissement et surtout, Monsieur le Maire, de la tranquillit� des riverains.

Cette situation ubuesque n'est que le r�sultat d?un cafouillage permanent entre la mairie centrale et la mairie d'arrondissement, elle constitue la conclusion d'une mascarade en mati�re de concertation avec les habitants de l'arrondissement, elle est enfin la cons�quence d'un projet b�cl�, que le groupe U.M.P. au Conseil de Paris et son pr�sident Jean-Fran�ois LAMOUR ne cessent de d�noncer depuis plus de deux ans.

Pour m�moire, Monsieur le Maire, le projet de la majorit� municipale d'am�nagement des voies sur berges n'a tenu aucun compte, ou si peu, des remarques de l'opposition, des r�serves de la Pr�fecture de police, des recommandations de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, des inqui�tudes de la R.A.T.P. et des nombreuses interrogations de la Commission d'enqu�te publique.

En votant ce projet de d�lib�ration, votre majorit� parach�verait son ?uvre de d�dain en mati�re d'�coute et de concertation. Il faut dire, Monsieur le Maire, que, sur ce sujet, vous ne vous entendez plus entre �lus socialistes, alors comment pourriez-vous �couter les Parisiens ?

Fort de ces diff�rents constats, Monsieur le Maire, il est urgent de retirer ce projet de d�lib�ration par respect des habitants du 4e arrondissement et de leur Conseil d'arrondissement.

Au nom des habitants de mon arrondissement, par avance, je vous en remercie.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur ROGER, je vous remercie de votre intervention.

Je tiens � vous f�liciter pour la promotion que vous nous avez annonc�e. Par les temps qui courent, je sugg�re de ne pas s'autopromouvoir, mais chacun fait ce qu'il veut. Cette remarque ne vous �tait pas particuli�rement adress�e.

Deuxi�mement, je vous remercie de me demander d'�tre attentif aux demandes des Parisiens. Je n?avais pas l'impression que j'�tais le plus coup� des Parisiens dans les temps actuels, mais on n'en fait jamais assez pour essayer de les comprendre.

Je vous assure?

M. Vincent ROGER. - Il y a des Parisiens de Droite.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Bien s�r, il y a des Parisiens de Droite.

Troisi�mement, je veux vous rassurer ou vous inqui�ter, je tiendrai toujours le plus grand compte de ce que pensent les habitants du 4e arrondissement et notamment de leur Maire l�gitime, puisque d�sign�e par le suffrage universel.

Je veux vous dire � quel point nous travaillons bien ensemble et, bien s�r, je tiendrai compte de ses avis.

Enfin, je voudrais dire � nos coll�gues de l'opposition municipale que je respecte parfaitement leur d�saccord (c'est normal, c'est la d�mocratie), mais j'avoue que je ne le comprends pas totalement.

Les projets de d�lib�ration que l'on vous soumet aujourd'hui sont la cons�quence du travail avec Port de Paris qui, � ma connaissance, est un organisme d'Etat, sous la responsabilit� de l'actuel Gouvernement, car je n'ai pas encore per�u un changement de Gouvernement.

Nous ne sommes pas encore sur la rive gauche, cela viendra plus tard, o� j'esp�re qu'il y aura des changements. Nous sommes sur la rive droite o� ce que nous vous proposons est strictement le r�sultat du travail, si j'ose dire, avec les instances de l'Etat sous la responsabilit� du Gouvernement de Fran�ois FILLON.

Je donne maintenant la parole � M. LEBEL.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je vous remercie.

Je serai tr�s bref, Monsieur le Maire. Je voulais simplement, pour que nul n'en ignore et que ce soit inscrit dans les tablettes de l'H�tel de Ville, vous manifester simplement quelques points qui marquent une nette opposition sur votre projet, issu d'une concertation b�cl�e, permettez-moi de vous le dire, concernant �galement les conditions dans lesquelles vous nous avez impos� - et je ne doute pas que vous allez nous l'imposer, puisque vous avez la majorit� - cette affaire qui est beaucoup plus grave que ce que l'on peut penser, m�me pour le 8e arrondissement, alors m�me qu?aucun am�nagement n'y est pr�vu.

Il est �vident que les ralentissements que vont provoquer les am�nagements pr�vus, en particulier dans le 4e arrondissement (permettez-moi de vous dire que je suis un maire tout aussi l�gitime que le maire du 4e arrondissement) auront des r�percussions graves?

Le maire, oui, et le maire du 7e arrondissement aussi.

? auront des cons�quences graves sur la circulation, en particulier sur le Pont de la Concorde, la place de la Concorde, les Champs-Elys�es et que tout ceci, cumul� avec d'autres am�nagements en cours, comme celui qui est en train d'�tre organis� rue de la P�pini�re ou place Gabriel P�ri, bient�t, va d�finitivement bloquer le centre actif de Paris, c'est-�-dire en gros ce que l'on appelle commun�ment le triangle d'or.

D?ailleurs, toutes les instances �conomiques parisiennes l'ont bien not�.

C'est donc � mon avis - et de l'avis m�me de beaucoup de Parisiens actifs - un am�nagement destin� � conforter la place de Paris comme une sorte de Venise sans la mer, destin�e aux touristes et aux bobos que l'on peut voir d'ailleurs les samedis et les dimanches, en ce moment, parce qu?il fait beau, dans le centre de Paris.

C'est faire perdre � Paris sa vocation de ville europ�enne, de possible capitale europ�enne des affaires et lui laisser une vocation touristique de ville-mus�e, c'est tr�s dommage.

Finalement, c'est financi�rement que nous en verrons les cons�quences dans quelques ann�es, lorsqu'il n'y aura plus, pour votre successeur, Monsieur le Maire, que la taxe d'habitation pour pourvoir aux d�penses n�cessaires � la Ville de Paris et que les entreprises l'auront d�finitivement quitt�e.

Je m'arr�te l�. D'autres maires d'arrondissement, le maire du 7e arrondissement en particulier, sont beaucoup plus concern�s que moi, mais laissez-moi vous dire que, au total, tout ceci semble �tre un mauvais coup pour l'avenir de Paris et, par cons�quent, pour l'avenir de la France.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur LEBEL, mais la description que vous faites de la situation �conomique de Paris ne me para�t pas tout � fait correspondre � la r�alit�.

Je vous parle du pr�sent, cela fait 11 ans que cette majorit� est en place � Paris. Malheureusement pour vous, les Parisiens ne m'ont pas encore donn� mon cong� !

La parole est � Mme la Maire du 7e arrondissement, Madame DATI.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, concernant les projets de d�lib�ration sur l'am�nagement des berges de la rive droite, je vais revenir vraiment sur des propos, je ne vais pas �tre pol�mique, purement technique. Cela va vous faire plaisir.

La Commission d'enqu�te publique notait dans son rapport l'absence r�elle d'offre alternative de transports collectifs et les reports de circulation qui demeurent une question pendante.

Elle notait �galement que le dossier ne souligne pas suffisamment les inconv�nients potentiels. Ce qu'elle a �nonc� par ces mots reste vrai, m�me pour un projet limit� � la rive droite.

En effet, la transformation de la voie expresse rive droite en boulevard urbain va r�duire sa capacit� de 25 % en passant de 4.000 v�hicules par heure � 3.000.

Il est pr�vu un report de 1.200 v�hicules par heure sur d'autres axes, notamment 250 v�hicules par heure sur le boulevard Saint-Germain.

Or, comme vous le savez, il suffit d'un tr�s faible nombre de v�hicules suppl�mentaires pour transformer une circulation fluide en un embouteillage, pour ne pas dire un bouchon vraiment r�el. C'est ce qui risque de se produire sur de nombreux axes parisiens, sur les deux rives du fleuve.

Aussi, je souhaite me faire le relais des inqui�tudes persistantes de nombreux Parisiens qui se sentent effectivement sacrifi�s. En effet, Monsieur le Maire, vous n'avez pas entendu les Parisiens m�me si sans doute - je vais �tre sympathique -, parfois vous les repr�sentez sans doute plus que d'autres - je vous le conc�de - qui se sont exprim�s?

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - ? qui se sont exprim�s � plus de 78 % contre la totalit� de votre projet, et pas seulement contre le projet de la rive gauche.

Car ce projet, � ce stade, n'est pas un projet m�tropolitain ni un projet environnemental, et encore moins un projet �conomique, comme vient de le faire remarquer Fran�ois LEBEL. Ceux qui en feront les frais seront �videmment les Parisiens � travers leurs imp�ts, et plus particuli�rement ceux des quartiers centraux des deux rives, qui supporteront en plus de la pollution, le bruit et les embouteillages.

La commission d'enqu�te vous avait recommand� de poursuivre la concertation avec l'ensemble des acteurs des transports collectifs de la m�tropole afin de renforcer dans les plus brefs d�lais l'offre de service.

Depuis le vote du projet en d�cembre dernier, rien n'a �t� fait sur ce sujet.

Le bus 69, qui dessert les quartiers contigus au projet, est toujours aussi peu performant. D'ailleurs je vous ai officiellement saisi en juin 2011 des probl�mes que rencontre cette ligne tr�s importante pour ces territoires, et aucune am�lioration n'a �t� r�alis�e par le S.T.I.F. que vous aviez sollicit� suite � mon intervention.

Ce projet n'a donc fait l'objet d?aucune �valuation �conomique, et c'est un peu comme si l'on souhaitait que Paris conserve �ternellement son statut peu envi� de ville la plus embouteill�e d'Europe.

Encore une fois, la commission d'enqu�te publique souligne pourtant que les aspects �conomiques, en particulier en cette p�riode de crise, demeurent un facteur dimensionnant de l'acceptabilit� sociale du projet. Donc il y a encore des r�serves.

Plus inqui�tant encore : en bloquant la circulation, c?est aussi les transports publics, les bus, les taxis et tout particuli�rement les v�hicules d'intervention d'urgence comme les pompiers, le Samu ou la police qui en subiront les cons�quences.

Je formule � nouveau le souhait que vous fassiez r�ellement preuve de sagesse, et m�me de sens de l'int�r�t g�n�ral, surtout si vos fonctions viennent � �voluer, Monsieur le Maire.

Je vous remercie.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Madame DATI, je ne saurais, moi, contester votre l�gitimit� � parler au nom des habitants du 7e arrondissement : c'est normal, vous �tes l�gitime en tant que Maire de cet arrondissement, et nous avons des d�saccords profonds sur ce dossier, je le sais.

Mais je ne peux que vous r�p�ter, ch�re Madame, que ces projets de d�lib�ration que nous pr�sentons sont le produit, et m�me la demande du Port de Paris, que nous approuvons �videmment, qui est une instance de l'�tat sous l'autorit� du Gouvernement qui cessera ces fonctions demain, et dirig� par votre coll�gue M. Fran�ois FILLON. Voil�. Je respecte notre contradiction. Elle est l�gitime en d�mocratie, d?autant que moi, Madame DATI, je ne conteste pas votre l�gitimit� � vous exprimer au nom des habitants du 7e : c'est tout � fait normal.

La parole est � Mme GIAZZI.

Mme Dani�le GIAZZI. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, les deux projets de d�lib�ration qui nous sont pr�sent�s s'inscrivent donc dans le projet de r�am�nagement des berges de la Seine, qui pr�voit une fermeture � la circulation rive gauche entre le mus�e d'Orsay et la Tour Eiffel et rive droite, la transformation de la voie Georges Pompidou en boulevard urbain, avec l'am�nagement de travers�es pi�tonnes et la pose de feux tricolores.

Ces deux projets de d�lib�ration sont donc l'occasion, Monsieur le Maire, de vous redire ici solennellement notre opposition � ce projet, et souligner les graves cons�quences qui pourraient en d�couler sur la vie quotidienne, non seulement de nombreux Parisiens, mais �galement et plus g�n�ralement des Franciliens, tellement l'impact de ces modifications nous semble d�passer le simple cadre de la Ville de Paris.

Ces am�nagements risquent par ailleurs de porter gravement atteinte � l'activit� �conomique en p�nalisant les nombreux professionnels pour qui la question des d�placements � Paris est vitale, vous le savez, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, nous regrettons franchement que malgr� l'opposition manifeste des riverains, malgr� les r�serves �mises par la Pr�fecture de police et les grandes inqui�tudes des repr�sentants du monde �conomique, vous vous obstiniez dans votre projet.

Les �tudes d'impact r�alis�es nous semblent totalement insuffisantes, que ce soit en termes d'impact sur l'activit� �conomique, ou en termes de gestion des nouveaux espaces.

Tout d'abord, la question des reports de circulation a �t� trait�e, nous en sommes convaincus, de fa�on � minimiser les effets de ce projet. Que ce soit la fermeture de la rive gauche ou l'installation des feux tricolores que vous voulez mettre rive droite.

Ainsi rive droite, les retenues de circulation qui ne manqueront pas de se cr�er � chaque cycle de feu ne seront pas absorb�es, vous le savez bien, Monsieur le Maire, aux heures de pointe, faisant peser un risque de thrombose de ce nouveau boulevard urbain.

On nous avait expliqu� en son temps, d'ailleurs, souvenez-vous-en, que les am�nagements du boulevard Magenta n'auraient qu?un effet limit� ou que la requalification du boulevard Saint-Marcel ne posait aucun probl�me. Vous avez vu le r�sultat, Monsieur le Maire.

Dans le m�me temps, la Ville concentre ses efforts, et � quel prix, sur un tramway circulant qui ne permet en rien de soulager les lignes irriguant le centre de Paris. Le projet des voies sur berges ne fera qu'aggraver cette situation.

En ce qui concerne notre arrondissement, le 16e, au-del� du risque de thrombose de la voie sur berge, nous sommes extr�mement inquiets de voir se reporter la circulation des berges sur les voies de l'arrondissement, comme toute l'avenue de Versailles ou le quai Louis Bl�riot. Ces axes d�j� charg�s aux heures de pointe risquent � leur tour l'engorgement, p�nalisant ainsi toute la vie de quartier. Sans compter que de nombreux reports sont pr�visibles vers des voies secondaires, cr�ant ainsi des itin�raires dits "malins", empruntant des voies absolument pas adapt�es � l'absorption de ce nouveau trafic.

Les �tudes produites par la Ville ne nous ont pas du tout rassur�s en ce point. Elles ont m�me montr� des reports assez inattendus, jusque sur le p�riph�rique et des axes bien �loign�s des quais comme la porte de Colombie ou l?avenue Henri Martin. C'est dire � quel point vous avancez dans l'inconnu total, Monsieur le Maire, des effets possibles de votre projet. Vous le savez tr�s bien : votre strat�gie consiste en fait visiblement � cr�er l'irr�versible en esp�rant que l'intendance suivra.

Malheureusement, l'intendance, ce sont les Parisiennes et les Parisiens mais aussi, une fois de plus je voudrais y revenir, les Franciliens, pour qui cet axe de circulation qu'ils empruntent quotidiennement est strat�gique. C'est � ces citoyens que je pense avant tout, et je regrette que vous n'y pensiez pas autant que nous.

Quelle alternative leurs proposerez-vous ? Il n'est pas certain que la perspective d'usages ludiques de ces nouveaux espaces suffise � leur faire oublier l'enfer que vous proposez de leur faire vivre chaque jour.

Pourtant, d'autres possibilit�s d'am�nagement plus pragmatiques, dont nous n'avez jamais voulu tenir compte, vous ont �t� propos�es notamment par notre groupe.

C'est en ce sens qu'avec mon groupe, nous voterons contre les deux projets de d�lib�ration qui nous sont soumis.

Merci, Monsieur le Maire.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Je donne la parole � Mme Anne HIDALGO pour r�pondre.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 8e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci pour ce d�bat et vos interventions qui refl�tent les d�bats que nous avons d�j� eus ici dans cet h�micycle.

Quelques mots pour dire que ce grand projet de reconqu�te des voies sur berges est un projet urbain, un projet m�tropolitain : travailler avec la m�tropole, travailler avec les habitants, avec toutes les autorit�s publiques, qu?elles d�pendent de l'�tat, de la R�gion ou de la Ville.

C'est un projet qui s'inscrit aussi totalement dans notre vision d'une ville de l'�cologie urbaine, et qui part effectivement du principe qu'il faut reconqu�rir des espaces, en l'occurrence des espaces magnifiques class�s au patrimoine de l'Unesco, les reconqu�rir sur l'usage, qui est essentiellement un usage li� � la voiture.

Oui, nous confirmons le fait qu?� travers ce projet, nous souhaitons diminuer le trafic automobile � Paris, et Annick LEPETIT y reviendra : tout le d�veloppement des transports collectifs dans lequel nous nous inscrivons, qu'il s'agisse des bus, des m�tros, RER ou du tramway, ou encore d'Autolib', sont des alternatives � la voiture individuelle polluante qui accompagnent l?ensemble de notre politique et qui accompagnent ce projet des voies sur berges. L�, il s'agit de parler de la rive droite. Je rappelle que nous avons eu beaucoup de d�bats ici, qu?� la suite notamment de l'avis favorable du commissaire enqu�teur avec deux r�serves que nous avons lev�es, la question de la rive droite et de la rive gauche est trait�e diff�remment.

Sur la rive gauche, vous le savez, je ne refais pas l'histoire, un ancien Premier Ministre, M. FILLON, a bloqu� de fa�on assez intempestive le projet.

Nous esp�rons bien s�r reprendre le dialogue dans une confiance et un travail en commun avec les nouvelles autorit�s qui seront prochainement d�sign�es, mais l�, aujourd'hui, il s'agit de la rive droite. Il se trouve que la rive droite n'�tait pas du tout concern�e, y compris par la lettre de M. FILLON.

M. FILLON n'�voquait absolument aucune r�ticence ni r�serve sur la rive droite, et par ailleurs, ce travail que nous avons conduit sur la rive droite est un travail que nous avons fait en �troit lien avec le Port de Paris.

Je voudrais d'ailleurs remercier l'ensemble des services, notamment le Secr�tariat g�n�ral de la Ville, qui a coordonn� ces travaux intenses avec les services de l'�tat, et notamment avec le Port de Paris. Il se trouve que les propositions qui trouvent place dans les deux projets de d�lib�ration que nous examinons ce matin sont des travaux qui ont �t� affin�s avec le Port de Paris et qui tiennent compte d'une part, bien s�r de notre volont� de transformer la rive droite en boulevard urbain, c'est-�-dire en boulevard de promenade en y faisant des am�nagements, notamment � partir de feux tricolores qui vont ralentir la circulation, d?autre part, du sch�ma strat�gique de d�veloppement du Port de Paris vot� en conseil d'administration du Port de Paris, qui consid�re comme nous d'ailleurs, que le port doit � la fois conna�tre une �volution et une affirmation industrielle. Le port doit continuer � �tre un lieu pour, par exemple, des chargements de marchandises mais aussi pour le transport de voyageurs.

Nous sommes totalement favorables et accompagnons le Port de Paris dans cet objectif, mais le Port de Paris, comme nous, dans ses objectifs strat�giques a aussi affirm� la vocation de promenade, de lieu pour le loisir, etc. de ces futures voies sur berges.

Et donc, ceux ou celles qui comme Mme DOUVIN ont vu des contradictions, je les renvoie vraiment aux conclusions du sch�ma de d�veloppement strat�gique du Port de Paris, et � nos propres conclusions.

Vous verrez qu'il n'y a absolument aucune contradiction. Au contraire, nous travaillons ensemble.

Pour reprendre rapidement les deux projets de d�lib�ration, l'un le SG 146 vise � conf�rer l'organisation de la ma�trise d'ouvrage des �tudes et des travaux du r�am�nagement des berges de Seine rive droite � la Ville de Paris, qui sera le ma�tre d'ouvrage unique de l'op�ration. Cela veut dire que la Ville assurera pour le compte de Port de Paris, la r�alisation de la desserte de tous les r�seaux (l?eau, l?�lectricit�, l?assainissement, le t�l�phone), mais aussi les postes d'amarrage qui seront n�cessaires.

Le deuxi�me projet de d�lib�ration vise, lui, par un avenant, � prendre acte justement de la volont� du Port de Paris de faire �voluer ce site avec des activit�s sur le fleuve ou sur les berges notamment sur les espaces du domaine public fluvial.

Ces deux projets de d�lib�ration sont extr�mement importants.

Je vous rappelle que sur la rive droite, le projet comprend des interventions par exemple sur l'avenue de New York au droit de la passerelle de Billy o� nous devons cr�er une travers�e pi�tonne indispensable.

Aujourd'hui, vous ne traversez pas � cet endroit tant c?est dangereux et tant les voitures circulent vraiment avec une tr�s grande vitesse. Sur le quai des Tuileries, au niveau de la passerelle L�opold Sedar Senghor, l� aussi il s'agit de cr�er une double travers�e pi�tonne. Sur la voie Pompidou, entre l'H�tel de Ville et le port Henri IV, il s'agit de cr�er des travers�es prot�g�es par des feux tricolores.

Voil� pour l'essentiel, les op�rations pr�vues.

Je voudrais r�pondre notamment � ma coll�gue Danielle SIMONNET, en disant que oui, il sera bien s�r propos� des activit�s de restauration, de caf�, etc.,� je crois qu'elles sont attendues.

En ce qui concerne l'�conomie sociale et solidaire, c'est un sujet tr�s important. Vous savez que Paris est l'une des capitales de l'entreprenariat social, et pour nous il s'agit bien s�r de pousser aussi en ce qui concerne les am�nagements rive gauche et rive droite � ce qu'il y ait une place importante pour l'entreprenariat social, ou l'�conomie sociale et solidaire.

Je vous remercie, mes chers coll�gues.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 146.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, SG 146).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 147.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, SG 147).

Mai 2012
Débat
Conseil municipal
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