72 - 2012, V?u d�pos� par le groupe PSRGA relatif � la cr�ation d?une piscine de 50 m�tres pour les habitants des 17e et 18e arrondissements.

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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant une s�rie, en tout cas un premier v?u, le n� 59 d�pos� par le groupe socialiste, qui ne se rattache pas � un projet de d�lib�ration et qui a trait � la cr�ation d'une piscine pour les habitants des 17 et 18e arrondissements.

Je laisse � Annick LEPETIT le soin de pr�senter ce v?u et Jean VUILLERMOZ lui r�pondra apr�s l'explication de vote de Laurence DOUVIN.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

En effet, nous avons d�pos� ce v?u lors du Conseil du 17e arrondissement. Il s'agit d'une demande d'�tude pour la cr�ation d'une piscine r�pondant aux besoins des habitants du Nord du 17e arrondissement et de l'Ouest du 18e arrondissement. Et ce v?u a �t� adopt� � l'unanimit� du Conseil du 17e arrondissement.

Alors, si j'ai propos� ce v?u, et je le propose encore, c'est que je sais qu'en ce moment les services de la Direction de la Jeunesse et des Sports travaillent sur un sch�ma directeur de programmation des �quipements sportifs, et je souhaite bien s�r, � travers ce v?u, prendre date, pour que les besoins aujourd'hui, remarqu�s ou soulign�s, puissent �tre act�s.

En effet, la Direction de la Jeunesse et des Sports a estim� que le 17e arrondissement se situe en seizi�me position en offre de piscines, avec deux bassins de 25 m�tres et un bassin �cole sur l'ensemble de l'arrondissement. Donc, on peut imaginer ais�ment que l'offre de piscines va �tre satur�e, puisque 8.000 nouveaux habitants et 7.000 employ�s vont petit � petit arriver dans les quartiers des Epinettes et des Batignolles, dans le 17e arrondissement. C'est �galement la cr�ation d'un centre d'animation, de groupes scolaires et d'un coll�ge situ� � c�t�, dans le quartier Saussure, qui va aussi g�n�rer de nouveaux besoins.

J'ai bien conscience qu'� ce jour des espaces sportifs ont �t� r�alis�s dans le parc Martin Luther King et qu'il �tait �galement pr�vu de construire deux nouveaux gymnases dans le secteur "Clichy-Batignolles". N�anmoins, je souhaite � travers ce v?u, qui a �t� largement partag�, attirer votre attention, Monsieur le Maire, et bien �videmment que cette �tude puisse �tre engag�e.

Merci.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La r�ponse de Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Ce v?u vient rappeler � tous que la question des piscines � Paris est un enjeu crucial puisque, depuis 2001, la pratique individuelle a augment� de 75 %, passant de 2.100.000 � 3.700.000 entr�es par an. Je rappelle qu'il y a, si on y ajoute les scolaires et les associations, plus de 6 millions de pratiquants qui entrent dans les piscines de Paris.

Mais comme vous le savez, Paris subit un sous-�quipement particuli�rement accru, y compris �videmment dans le 17e arrondissement, mais ce n'est pas le seul. Je pense aussi au 20e arrondissement et au 18e arrondissement. Je l'ai d�j� dit : nous sommes les h�ritiers d'une politique pauvre en mati�re de r�novation et de construction de piscines. Je rappelle qu'avant 2001, la derni�re piscine qui avait �t� inaugur�e l'avait �t� en 1992.

Pour y rem�dier, la Ville a d�j� engag� un plan de rattrapage ambitieux puisque, entre 2001 et 2014, six nouvelles piscines auront �t� r�alis�es, parmi lesquelles la piscine Beaujon qui constituera, � partir de 2014, un �quipement aquatique complet et moderne dans le Nord du 8e arrondissement, avec la vocation de servir aux habitants du Sud du 17e arrondissement. Cette nouvelle piscine aura �galement un impact positif sur les piscines Champerret et Lafay, rel�chant la pression pesant actuellement sur elles.

Le v?u que vous avez d�pos�, ch�re Annick LEPETIT, rappelle l'apport de populations nouvelles dans le cadre de la Z.A.C. "Clichy-Batignolles", mais priorise � juste titre un secteur �largi et � forts besoins, situ� en lisi�re des 17 et 18e arrondissements.

Je peux ainsi r�pondre, d'ailleurs aussi � Mme la Maire du 17e arrondissement, que l'on a entendue dans la presse s'�tonner du v?u d�pos� par le groupe socialiste, �tant donn� que, selon elle, celui-ci reprenait les termes d'un v?u qu'elle avait elle-m�me propos� et que le Conseil de Paris avait rejet� il y a deux ans.

Or, le v?u que nous examinons aujourd?hui n'est pas le m�me que celui que vous aviez pr�sent�. Votre demande portait sur la cr�ation d'une piscine dans le p�rim�tre exclusif de la Z.A.C. "Clichy-Batignolles". Je vous avais indiqu� � l'�poque que les quatre �quipements aquatiques du 17e arrondissement (piscine Lafay, Champerret, bassin �cole Biancotto et Balzac) se situaient en bordure de cette Z.A.C. et que ce n'�tait donc pas la r�ponse la plus appropri�e.

Outre un p�rim�tre �largi et plus pertinent, ce v?u int�gre �galement - je tenais � en remercier Annick LEPETIT - la d�marche du sch�ma directeur des piscines parisiennes qui sera lanc� en fin d'ann�e 2012 et qui donnera, � la prochaine �quipe municipale, un outil strat�gique pour d�finir la future politique d'investissement dans les piscines.

Je donne donc un avis favorable, �tant rappel� � tous que nous nous situons dans le cadre d'une �tude et non dans le cadre d'un engagement de r�alisation.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Avant de passer au vote, une explication rapide de Mme DOUVIN pour son groupe.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voudrais rappeler que la majorit� municipale du 17e arrondissement effectivement a d�pos� - c'�tait en mars 2010 un v?u qui portait sur la cr�ation d'une piscine pour la Z.A.C. "Clichy-Batignolles". C'�tait en toute logique, puisque cette �poque �tait celle de la conception des �quipements sur la Z.A.C. "Clichy-Batignolles".

Alors, l'opposition du 17e arrondissement s'�tait oppos�e et le v?u avait �t� repouss� au Conseil de Paris. C'est pourquoi nous avons d�couvert, avec un certain �tonnement, le v?u de Mme LEPETIT au dernier Conseil d'arrondissement du 17e arrondissement, mais nous avons d�cid� de nous y associer, puisque nous partageons effectivement le v?u qu'une piscine vienne en tout cas s'installer dans le 17e arrondissement ou � proximit�.

Nous avons donc vot� � l'unanimit�, lors du Conseil du 17e arrondissement. Mme LEPETIT avait, lors de ce Conseil, accept� qu'il soit d�pos� au Conseil de Paris conjointement par l'ensemble des groupes.

Je demande donc qu'une modification soit effectu�e pour que ce vote respecte les conditions qui avaient alors �t� pos�es et qu'il soit indiqu� que ce v?u a �t� pr�sent� par l'ensemble des �lus du 17e arrondissement, de mani�re � ce que nous puissions le voter, en tout conformit�, avec ce qui a �t� dit au Conseil d'arrondissement.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Bien.

M. VUILLERMOZ ne voit pas de raison de modifier la pr�sentation du v?u, si j'ai bien compris.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Non, je r�ponds � un v?u qui a �t� d�pos�. Le reste n'est pas directement de ma responsabilit�.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je crois que la meilleure fa�on de revendiquer une copaternit� sur le v?u est de le voter. C'est sans doute le plus simple.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u � l'approbation du Conseil.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est donc adopt� � l'unanimit�. (2012, V. 87).

F�licitations.

Nous avons bient�t termin�.

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