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15 - 2012, DLH 88 - Réalisation par "Coopération et Famille" d'un programme d'acquisition-conventionnement comportant 1 logement PLUS, 8, avenue de Choisy (13e). Vœu déposé par le groupe UMPPA relatif au conventionnement de logements de la Tour Rimini par la société d’HLM "Coopération et Famille".

15 - 2012, DLH 88 - R�alisation par "Coop�ration et Famille" d'un programme d'acquisition-conventionnement comportant 1 logement PLUS, 8, avenue de Choisy (13e). V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif au conventionnement de logements de la Tour Rimini par la soci�t� d?HLM "Coop�ration et Famille".

M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DLH 88 sur lequel il y a un v?u n� 8 d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Monsieur Patrick TR�M�GE, vous avez la parole.

M. Patrick TR�M�GE. - Monsieur le Maire, merci.

Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration est un nouveau conventionnement PLUS d'un logement de la tour Rimini dans le 13e arrondissement.

En 2010, Monsieur le Maire, vous avez institu� un droit de pr�emption urbain renforc� sur cet immeuble de grande hauteur.

En 2011, vous avez autoris� le conventionnement de 91 logements PLUS qui appartenaient auparavant � l'assureur "Allianz" et, en 2012, vous avez c�d� � la soci�t� H.L.M. "Coop�ration et Famille" de nouveaux lots pr�empt�s.

Cependant, dans cet arrondissement qui compte d�j� plus de 32 % de logements sociaux S.R.U., ces pr�emptions et ces conventionnements suscitent de l'inqui�tude, de l'incompr�hension et des difficult�s pour les copropri�taires et les locataires de cet immeuble de la tour Rimini.

La vente lot par lot des logements appartenant � l?assureur "Allianz" permettait � des familles de classe moyenne d'acc�der ainsi � la propri�t�. Les pr�emptions et les conventionnements en logements sociaux suppriment de fa�on arbitraire toutes ces opportunit�s qui s'offraient � ces locataires.

Monsieur le Maire, vous avez entre les mains des outils tr�s puissants en mati�re d'urbanisme, vous ne devez pas oublier qu'avec ces outils vous avez une influence consid�rable sur l'environnement et la vie des Parisiennes et des Parisiens.

Il m'appara�t tout � fait regrettable que, par manque de dialogue et de concertation, ces outils deviennent des armes qui blessent, qui emp�chent les copropri�taires et les locataires de la tour Rimini d'acc�der � la propri�t�.

Ce que je vous demande, � travers ce v?u, c'est d'utiliser ces outils avec raison et surtout avec justice.

Les habitants de la tour Rimini sont l�gitimement attach�s � la notion de mixit� sociale. Ils sont �galement tr�s sensibles, tant � la qualit� de vie dans leur immeuble qu'� la valeur - et vous le comprendrez - de leurs biens.

Monsieur le Maire, revenez sur votre d�cision et acceptez de dialoguer avec les copropri�taires et les locataires pour envisager des possibilit�s d'accession � la propri�t�.

Bien s�r que l'existence d'un parc locatif est une chance pour le 13e arrondissement, mais l'accession � la propri�t� fait partie d'une l�gitime aspiration et vous ne devez en aucun cas la bloquer.

Monsieur le Maire, acceptez de dialoguer avec eux avant de d�terminer de fa�on arbitraire quel type de logements conviendrait le mieux � leur immeuble. Pourquoi uniquement des PLUS ? Des locataires et des copropri�taires ne pourraient-ils pas donner leur avis sur les programmes de logements sociaux ?

Cela permettrait � l?�vidence de mieux faire accepter les programmes de logements sociaux, les copropri�taires et les locataires en g�n�ral et ceux de la tour Rimini en particulier m�ritent, autant que les autres, votre �coute et votre compr�hension lors de l'�laboration de programmes urbains.

Je compte, Monsieur le Maire, sur votre esprit et sur votre sens de l'int�r�t g�n�ral.

Je vous remercie.

(M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur TR�M�GE.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - M. TR�M�GE intervient sur l?acquisition d'un appartement dans une tour, qui est la queue de com�te d?une op�ration beaucoup plus large d�cid�e l'ann�e derni�re, en 2011, en concertation totale avec les �lus du 13e arrondissement, avec les locataires et les copropri�taires voisins concern�s (dans le cadre de r�unions d'information � la mairie du 13e arrondissement), avec la municipalit� du 13e arrondissement, avec le groupe "Allianz" et le bailleur "Coop�ration et Famille" et nous-m�mes.

Tout ceci a �t� l'objet d'une strat�gie accept�e de fa�on globale par l'ensemble des locataires concern�s.

Il y a un paradoxe, Monsieur TR�M�GE, dans votre demande. A la m�me s�ance, les membres de votre groupe nous demandent de racheter �norm�ment de logements pour permettre aux personnes de rester locataires dans des sites qui leur conviennent. Vous, au contraire, nous demandez de laisser acheter par le locataire en question son appartement pour lui permettre de rester en place.

Il y a l� un peu une contradiction. Je sais bien que nous sommes tr�s pragmatiques � la Ville de Paris et que nous menons une politique extr�mement ambitieuse en mati�re d'habitat, mais je crois que ceci est le fruit, dans la tour Rimini proprement dite, d'une action d�termin�e de la Ville de Paris en accord avec le groupe "Allianz" et "Coop�ration et Famille" en vue de permettre de p�renniser du logement locatif accessible, y compris dans le 13e arrondissement.

C'est pourquoi je rejetterai votre v?u.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 8 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 88.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DLH 88).

Mai 2012
Débat
Conseil municipal
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