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Vœu déposé par M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement républicain et citoyen, Mme Isabelle GUIROUS-MORIN et les membres du groupe “Les Verts”, M. Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et radical de gauche, M. Jacques DAGUENET et les membres du groupe communiste relatif aux accueils d’urgence.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le v?u r�f�renc� n� 22 dans le fascicule, d�pos� par les groupes de la majorit� municipale, relatif aux accueils d?urgence.

Mme GUIROUS-MORIN a la parole.

Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Madame la Maire.

Chers coll�gues, en effet le centre Baudricourt situ� dans le 13e arrondissement est tr�s sollicit�. Ce qui a pour cons�quence que les adjoints d?arrondissement de permanence peuvent passer plus d?une heure � rechercher un h�bergement d?urgence, souvent dans des h�tels dans des conditions pas toujours id�ales surtout pour des familles, particuli�rement quand des enfants en bas �ge sont concern�s.

Outre le traumatisme qu?elles viennent de subir, les personnes sinistr�es sont souvent en butte � un refus des h�teliers souvent par crainte de ne pas �tre pay�s.

Les �lus concern�s auraient appr�ci� qu?une permanence du C.A.S.-V.P vienne les soulager et les aider � diminuer les d�lais tout en proposant une solution mieux appropri�e. Afin de faciliter leur travail, ils demandent qu?un dispositif soit organis� au niveau central permettant le recensement des places disponibles dans les h�tels accueillant un public sinistr� pay� par mandat administratif dans tous les arrondissements.

Les �lus de permanence demandent en outre qu?une permanence centrale soit mise en place pour leur r�pondre la nuit, le week-end et les jours f�ri�s afin de r�pondre au mieux � la demande. Ce dispositif devrait �tre assorti d?un protocole pr�cis afin de mieux mettre en liaison un r�seau d?�lus et de personnels administratifs de permanence, permettant de faire le point sur les diff�rents services joignables 24 heures sur 24 et sur les t�ches de chacun selon la situation.

Merci.

(Applaudissements sur les bancs des groupes ?Les Verts?, socialiste et radical de gauche, communiste, et du Mouvement r�publicain et citoyen).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.

La parole est � Mme STIEVENARD.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - Ce v?u pointe des difficult�s r�elles auxquelles sont confront�s les �lus dans leur permanence, surtout quand des sinistres ont lieu en soir�e ou le week-end. Il n?est pas toujours ais� de mettre � l?abri en urgence des m�nages sous le choc des �v�nements, surtout quand le centre Baudricourt est d�j� satur�. Il est vrai aussi que des personnes ne veulent absolument pas s?y rendre et certaines mairies d?arrondissement consid�rent qu?il est trop �loign�. Donc les h�teliers sont appel�s en pleine nuit et ils ne sont pas toujours coop�ratifs car ils r�clament des garanties de paiement imm�diates. Par cons�quent, j?entends tout � fait la demande qui est formul�e.

J?indique quand m�me qu?au niveau central la permanence du cabinet du Maire et la cellule de commandement de la D.P.P. re�oivent des appels 24 heures sur 24 tous les jours de l?ann�e et coordonnent les r�actions en fonction de la gravit� des faits.

Pour autant, je reconnais tout � fait le d�ficit d?information pour les �lus de permanence et je propose qu?il y soit rem�di� au plus vite.

Je sais que le Secr�tariat g�n�ral a d�j� fait des d�marches dans le sens indiqu� par Mme GUIROUS-MORIN pour r�aliser un guide qui serait � la disposition des �lus de permanence avec toutes les r�f�rences et les contacts n�cessaires pour ne pas se retrouver � un moment donn� seul en pleine nuit � g�rer ces difficult�s.

Certaines mesures nouvelles sont d?ores et d�j� pr�vues. Il est pr�vu notamment de fusionner la cellule D.P.P. et la permanence du cabinet dans des locaux communs pour constituer justement un centre de veille op�rationnelle. La D.D.A.T.C. a aussi pr�vu un protocole. Il y a un guide action qui est en cours de r�daction � ma connaissance.

J?entends bien tout ce que vous dites. Simplement, l� o� j?ai une r�serve, c?est que je ne nous vois pas cr�er de toutes pi�ces une centrale de r�servation pour conna�tre en permanence sur tout Paris les chambres libres. C?est une usine � gaz consid�rable, me semble-t-il, donc je ne pense pas que l?on pourra retenir cette proposition.

Pour autant, je suis aussi agac�e que vous d?entendre les plaintes r�currentes des �lus � ce sujet. Un certain nombre de dispositions sont d�j� prises qui vont entrer dans les faits mais j?esp�re que l?on pourra aller au-del� pour que vous soyez v�ritablement �paul�s comme il convient.

Pour ces raisons, je donne un accord favorable � votre voeu.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je le mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par les groupes de la majorit� municipale.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2006, V. 142).

Mai 2006
Débat
Conseil municipal
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