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12 - 2012, DASES 114 G - Participations (94.100 euros) répartis entre 42 associations participant au programme départemental d'accompagnement à la scolarité au titre de l'année 2011-2012.

12 - 2012, DASES 114 G - Participations (94.100 euros) r�partis entre 42 associations participant au programme d�partemental d'accompagnement � la scolarit� au titre de l'ann�e 2011-2012.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons au projet de d�lib�ration DASES 114 G, 94.100 euros r�partis entre 42 associations participant au programme d�partemental d'accompagnement � la scolarit� au titre de l'ann�e 2011-2012.

Mme BACHE intervient en moins de cinq minutes et Mme EL KHOMRI lui r�pondra.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Les jeunes Parisiens, comme les jeunes Fran�ais, ne sont pas �gaux devant les possibilit�s de r�ussite scolaire, laquelle d�termine en partie leur future r�ussite dans la vie.

Rappelons tout de suite que le taux de ch�mage des moins de 25 ans sans dipl�me atteint les 30 % en France. Y a-t-il chiffre plus convaincant pour nous inciter � faire tout notre possible pour que l'ensemble de nos enfants ait un acc�s �gal � l'�ducation.

J'avais d�j� eu l?occasion de rappeler les r�sultats inqui�tants de cette enqu�te de chercheurs de l?O.C.D.E. qui soulignait le tableau noir de l'�cole fran�aise. Je ne m'y attarderai donc pas � nouveau ; juste quelques rappels, cependant : baisse du taux de scolarisation de 89 � 84 %, 13 % de jeunes hors du syst�me scolaire, d�pense moyenne par �l�ve augmentant de 5 % en huit ans en France alors qu?elle augmente en moyenne de 34 % en Europe.

Parall�lement � cela, l'Education nationale a �t� une des cibles privil�gi�es de la R.G.P.P., 16.000 suppressions de postes l'ann�e derni�re, autant cette ann�e et plus encore si affinit�s selon les dires du candidat Pr�sident, mais ceci est une autre histoire. Je ne parle pas des suppressions de R.A.S.E.D.

La France est aujourd'hui avant-derni�re, class�e 33e sur 34 des pays de l?O.C.D.E. pour sa capacit� d'offrir une chance par l?�cole aux enfants des milieux d�favoris�s et/ou issus de l'immigration.

Voil�, apr�s ces ann�es de casse de l'�cole de Jules Ferry, o� nous en sommes arriv�s.

Un rapport r�cent de l'I.N.S.E.E. rel�ve �galement que, je cite : "L'origine sociale de l'enfant est d�terminante et la r�ussite scolaire fortement corr�l�e avec le revenu familial."

Toutes ces donn�es ne peuvent que renforcer la volont� de notre D�partement de mener une politique forte d'accompagnement � la scolarit�. C?est ce qu'il entreprend par l'interm�diaire du dispositif de la r�ussite �ducative ou par les contrats locaux d'accompagnement � la scolarit�.

Notons que ces actions sont �galement un levier essentiel de la pr�vention de la d�linquance des jeunes. Il n'y a aucun d�terminisme social, un enfant qui est accompagn� et sa famille aid�e dans le suivi et la compr�hension de la scolarit� et de l?institution scolaire est bien s�r un enfant qui sera moins sensible aux attirances et dangers de la rue.

Nombreux sont donc les centres sociaux associatifs et les associations de quartier qui ont sign� avec la Ville une convention d'objectifs afin d'encadrer ces enfants (il s'agit d'�l�ves du primaire et des classes de cinqui�me et sixi�me du coll�ge) et de leur permettre ainsi d'acc�der au d�veloppement culturel et social auquel ils ont droit.

Car les actions d?accompagnement � la scolarit� ne se limitent pas � une aide aux devoirs. Il s?agit �galement de donner sens � la scolarit�, de faire comprendre l?importance de l'assiduit�, de la r�gularit�, de favoriser le travail personnel et l'implication de tous, d'encourager le go�t de la culture la plus diversifi�e comme l'envie d'apprendre et le plaisir de d�couvrir.

Il faut mettre en exergue l'implication impressionnante des nombreux b�n�voles. Sur l'ann�e scolaire 2010-2011, ce sont 1.671 b�n�voles qui ont port� cette v�ritable politique de solidarit�.

Par ce projet de d�lib�ration, il s'agit de poursuivre cette d�marche en finan�ant 42 associations non conventionn�es, mais qui veulent travailler dans ce m�me esprit.

Outre que nombre d?entre elles sont install�es dans des quartiers populaires o� elles y m�nent, sur d'autres sujets, une action remarquable, je voudrais �galement souligner que l'implication de certaines associations montre clairement combien les migrants comptent sur l?�cole de la R�publique pour favoriser la r�ussite de leurs enfants.

Je suis heureuse que notre collectivit� y r�ponde favorablement.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame BACHE.

Je donne la parole � Mme Myriam EL KHOMRI pour vous r�pondre.

Mme Myriam EL KHOMRI, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Je tiens � remercier Mme Marinette BACHE pour son intervention et pour avoir attir� notre attention sur ce programme d�partemental d'accompagnement � la scolarit�.

Je voulais vous rappeler que vous �tes appel�s � voter ce projet de d�lib�ration, qui en appelle d?autres.

Aujourd'hui, nous votons le tiers d'une dotation globale avoisinant 300.000 euros, il s'agissait de 42 associations non conventionn�es par le D�partement, pour un montant de 94.000 euros.

En effet, il y a aussi � c�t� les centres sociaux, les associations de quartier?

Excusez-moi, cela ne vous int�resse pas, l?accompagnement � la scolarit� ?

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Si l?on pouvait avoir un peu de calme !

Mme Myriam EL KHOMRI, rapporteure. - Ce dispositif qui �tait anciennement connu sous le vocable "programme de lutte contre l?�chec scolaire", dont la terminologie actuelle est devenue "programme d'accompagnement � la scolarit�" r�pond � une volont� clairement �tablie du D�partement d'�tre � la fois sp�cifique et compl�mentaire, en coh�rence avec d'autres dispositifs, tels que les actions mises en ?uvre par Mme Colombe BROSSEL � travers la DASCO (je pense � "Coup de pouce", � A.L.E.M. ou � "Action coll�giens"), et le dispositif de r�ussite �ducative ou les contrats locaux d'accompagnement � la scolarit�.

C?est une mani�re aussi pour nous de saluer 1.600 b�n�voles parisiens qui chaque soir, apr�s l?�cole, viennent donner de leur temps et de leurs comp�tences pour accompagner plus de 4.000 jeunes des cycles du primaire jusqu'� la cinqui�me.

Pour cela, c'est extr�mement important que nous puissions aussi en d�battre un peu et les saluer dans ce travail.

Vous avez parl� notamment des familles migrantes, je voudrais bien �videmment apporter un �clairage plus particulier sur les quartiers populaires, l'id�e est vraiment de ne laisser aucun jeune sur le bord du chemin, notamment pour que l'�cole de la R�publique donne ses chances � tous.

Je vous appelle � voter pour ce projet de d�lib�ration.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame EL KHOMRI.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 114 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2012, DASES 114 G).

Mars 2012
Débat
Conseil général
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