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8 - 2012, Vœu déposé par le groupe socialiste, radical de gauche et apparentés relatif à la sauvegarde de l'emploi de la société Surcouf.

8 - 2012, V?u d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s relatif � la sauvegarde de l'emploi de la soci�t� Surcouf.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous abordons l'examen de v?ux qui ne se rapportent � aucun projet de d�lib�ration.

Le v?u n� 2 G, du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, est relatif � la sauvegarde de l'emploi de la soci�t� Surcouf.

La parole est � Mme Mich�le BLUMENTHAL.

Mme Mich�le BLUMENTHAL. - Le 1er mars dernier, nous avons appris le placement de la soci�t� Surcouf en redressement judiciaire. C'est un choc pour le 12e arrondissement, o� cette entreprise tient une place symbolique.

Cette grande surface de l?informatique a longtemps �t� un mod�le en mati�re de distribution de produits technologiques. Son dynamisme avait d?ailleurs entra�n� l'installation d'un nombre important de commer�ants informatiques autour du magasin de l'avenue Daumesnil, au point que le quartier avait un temps �t� menac� par la mono-activit�.

Apr�s avoir trouv� son �quilibre, l'informatique de la rue Montgallet est maintenant menac�e par les difficult�s de son enseigne phare, mais l?annonce du redressement judiciaire de Surcouf est surtout inqui�tante pour l'emploi � Paris. Rien que dans le 12e, Surcouf repr�sente plus de 150 emplois. Il est important de montrer aujourd?hui notre d�termination pour le maintien de ces emplois, car la strat�gie de r�duction des effectifs lanc�e par Surcouf en 2010 apr�s son rachat par Hugues MULLIEZ s'est r�v�l� un �chec total.

Loin de permettre le redressement de l'entreprise, elle l?a renforc�e dans ses difficult�s en la privant de son atout le plus pr�cieux : la comp�tence de ses salari�s.

C'est pourquoi, chers coll�gues, je vous invite � voter ce v?u destin� � rappeler notre attachement � la sauvegarde des emplois dans la Capitale.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

La parole est � M. Christian SAUTTER, pour vous r�pondre.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Je vais r�pondre � Mme la maire du 12e arrondissement en m'associant d'embl�e, comme adjoint en charge de l'emploi, et aussi comme �lu du 12e arrondissement, � la pr�occupation qu'elle a exprim�e quant aux difficult�s d'emploi que vit l'entreprise Surcouf.

Il est d'ailleurs assez paradoxal qu'il y a quelques ann�es, nous trouvions parfois que l'entreprise Surcouf et la n�buleuse d?entreprises qui vendent des produits informatiques autour d'elle occupaient une place trop importante dans notre arrondissement et dans notre ville. Aujourd'hui, on voit qu'il n'y a pas de position dominante assur�e : le d�veloppement du commerce par Internet et peut-�tre des maladresses de gestion rendent cette entreprise tr�s vuln�rable.

C'est un cas de plus que nous devons traiter en Conseil de Paris. C'est une fois de plus que nous devons manifester notre solidarit� avec les personnels et essayer de plaider aupr�s du liquidateur judiciaire, voire du chef d'entreprise, voire de l'�tat, de l'importance de faire en sorte que pour les salari�s, l'avenir soit le moins sombre possible.

Vous vous souvenez, mes chers coll�gues, que nous sommes intervenus � propos de Radio France Internationale et de l'h�tel Concorde Montparnasse au dernier Conseil.

En m�me temps que Mme la maire du 12e arrondissement nous saisit sur ces 150 salari�s de Surcouf, nous apprenons que les salari�s des 3 Suisses sont vis�s par un plan de sauvegarde de l?emploi � hauteur de 247 personnes, France enti�re qui risque de toucher des fermetures de magasins, d'espaces, dans les 1er, 6e et 8e arrondissements.

Je veux, au nom de l'Ex�cutif, du Maire de Paris, pr�sident du Conseil g�n�ral, dire toute notre solidarit�. J'esp�re que le v?u d�pos� par Mme BLUMENTHAL sera vot� � l'unanimit�.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, cette proposition de v?u.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le voeu est adopt�. (2012, V. 10 G).

Mars 2012
Débat
Conseil général
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