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77 - 2012, DEVE 42 - Déclaration préalable pour la réalisation des travaux d’aménagement du site du tir aux pigeons dans le bois de Boulogne (16e) et déclaration au titre de la loi sur l’eau. Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l’impact des travaux d’aménagement du site du Tir aux pigeons sur l’activité.

77 - 2012, DEVE 42 - D�claration pr�alable pour la r�alisation des travaux d?am�nagement du site du tir aux pigeons dans le bois de Boulogne (16e) et d�claration au titre de la loi sur l?eau. V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif � l?impact des travaux d?am�nagement du site du Tir aux pigeons sur l?activit�.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DEVE 42 sur lequel le v?u n� 37 a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. : d�claration pr�alable pour la r�alisation de travaux d?am�nagement du site du Tir aux pigeons dans le bois de Boulogne et d�claration au titre de la loi sur l?eau.

La parole est � M. CONTASSOT pour cinq minutes.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire.

Vous savez que, depuis plusieurs ann�es, nous avions d�cid� de reprendre une partie de ce site afin de l?ouvrir au public, malgr� les protestations v�h�mentes de l?ancienne association qui avait la d�l�gation sur ce site, la concession et qui consid�rait que c?�tait une zone qui lui appartenait � tous points de vue.

Aujourd?hui, ce projet de d�lib�ration fait un pas tout � fait significatif et important. En m�me temps, je dois dire qu?il reste dans une sorte de flou concernant un �l�ment tout � fait essentiel qui concerne la d�pollution du site, car la loi est tout � fait formelle : c?est le dernier utilisateur qui a pollu� qui doit financer la d�pollution.

Or, nous le savons, le Cercle du bois de Boulogne, alias le Tir aux Pigeons, a toujours consid�r� que, bien qu?il dispose de ressources consid�rables, vu les tarifs, il n?entendait pas d�penser un centime pour d�polluer le lac qu?il a largement contribu� � polluer � coups de plombs, lorsqu?il tirait sur les pigeons.

Je suis un peu surpris que, de ce qui se dit, la Ville serait pr�te � financer partiellement cette d�pollution, ce qui poserait un probl�me de droit, d?ailleurs, car les contribuables viendraient se substituer aux pollueurs, ce qui cr�erait un pr�c�dent tout � fait dangereux, alors que l?on a affaire � des gens qui sont parmi les plus riches que l?on puisse trouver en France et en R�gion parisienne.

Cela nous para�t tout � fait surprenant qu?il n?y ait pas encore une mise en demeure de l?association de payer cette d�pollution.

Deuxi�me �l�ment, je dois dire que je suis toujours tr�s amus� de voir � quel point M. GOASGUEN a le souci absolu de prot�ger les int�r�ts de ces riches personnes qui fr�quentent ce lieu, certes maintenant avec un faux nez, parce que la Ligue parisienne de Tennis vient se substituer, en apparence, � l?ancienne association.

Je vois que M. GOASGUEN a beaucoup plus le souci des utilisateurs du club que de l?ensemble des Parisiennes et des Parisiens qui pourraient � nouveau fr�quenter la partie ouverte au public.

Chacun fait ses choix, effectivement, on voit bien que ce ne sont pas tout � fait les n�tres.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. GABORIAU.

M. Pierre GABORIAU. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, avant de m?exprimer � propos du Tir aux pigeons, je voudrais dire � M. CONTASSOT que je ne lui permets pas de dire que M. GOASGUEN prot�ge les riches et que le Tir aux pigeons est le club qui r�unit le plus grand nombre de riches de France et de Navarre, c?est absolument faux.

D?abord, le tir aux pigeons est une association � laquelle la Ville de Paris a donn� une concession, il y a des membres, il n?y a pas seulement des gens du 16e arrondissement, il y a des gens de tout Paris.

La concession a �t� donn�e, elle a �volu� depuis 2007, tout se passe tranquillement. La Ligue de Paris de Tennis y est install�e, ce n?est pas un faux nez et je ne vous permets pas d?attaquer le maire du 16e sur ce point de fa�on aussi ostentatoire.

Je voudrais intervenir sur ce projet de d�lib�ration concernant les importants am�nagements du site du tir aux pigeons.

En effet, la convention sign�e le 31 ao�t 2007 avec la Ligue de Paris de Tennis, son centre de ligue - dois-je rappeler qu?elle concerne les jeunes �lites parisiennes du tennis ? - et son club r�sident, le tir, dont je rappelle qu?elle rassemble 7.000 adh�rents et qu?elle est le premier contributeur de la redevance de cette concession � la Ville de Paris ; cette convention a extrait de la surface de la concession du tir 36.000 m�tres carr�s, Monsieur CONTASSOT, d?espaces verts en vue de leur ouverture au public.

De ce fait, l?inqui�tude du concessionnaire et des sous-concessionnaires quant � la p�rennit� de leurs activit�s, tant durant la r�alisation des travaux qu?une fois que ces espaces seront ouverts au public, est bien l�gitime.

Je veux y associer le Cercle de l?Etrier, mitoyen du tir aux pigeons, �galement concessionnaire de la Ville, pour lequel la mairie du 16e a demand� que le site soit pr�serv� et tenu � l?�cart de ce nouveau jardin public, afin qu?il n?y ait pas de risque de d�gradation.

M�me si les concessionnaires actuels maintiennent leurs concessions, le tir aux pigeons avec ses tennis et sa piscine, la Ligue de Paris et ses biens, le restaurant et ses b�timents, cet am�nagement globalement positif pour les habitants du 16e et de Paris en g�n�ral, avec ce nouvel espace de libert�, fait na�tre des craintes naturelles pour les concessionnaires.

C?est pour cette raison que le Conseil du 16e arrondissement a vot�, � l?unanimit� moins une abstention, un v?u afin que toutes dispositions soient prises par la Ville afin de r�duire au maximum l?impact des travaux durant leur r�alisation sur les activit�s du site, qu?il s?agisse des activit�s sportives ou des activit�s de restauration, que toutes garanties soient donn�es par la Ville afin que la fr�quentation publique du site ne perturbe pas les activit�s des �quipements conc�d�s, enfin que toutes garanties, dans le cadre de l?actuelle convention, soient donn�es par la Ville aux exploitants du site quant � la p�rennit� de leurs activit�s une fois que les espaces concern�s seront ouverts au public.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

C?est effectivement un am�nagement important et symbolique de reconqu�te d?un espace qui va �tre rendu public de 3,6 hectares, qui a une particularit� (cela a �t� dit), c?est un site pollu�.

Dans les ann�es pr�c�dentes, dans le cadre des concessions, on tirait sur de vrais pigeons avec de vraies balles et ensuite sur des pigeons en argile, encore avec de vraies balles. Cela a g�n�r� une pollution au plomb qu?il faut traiter, qui est tr�s co�teuse et qui prend une part importante des investissements qui sont pr�vus pour la r�habilitation de ces 3,6 hectares.

Je voudrais dire que ce projet a �t� pr�sent� � la Commission d�partementale des Sites, il y a quelques jours, et a re�u un avis favorable de la part de la Commission. On peut s?en r�jouir, il va notamment dans le sens de la charte d?am�nagement durable du bois de Boulogne et aussi du rapport Brodovitch qui avait �t� commandit� par l?Etat.

Cette reconqu�te de cet espace au public est une bonne chose.

Je partage aussi la conviction et les engagements de la Ville, il faut rendre ce parc - puisque ce sera un parc - compl�tement ouvert au public comme le sont tous les parcs parisiens, avec la surveillance, des fermetures et une gestion par la Ville, car c?est de l?argent public (pr�s de 3 millions d?euros) qui est mis pour financer ces travaux qui sont n�cessaires � la r�ouverture du site au public.

C?est donc tout � fait naturel et important que ce parc soit g�r� comme tous les grands parcs parisiens.

On a une question effectivement de pollution des sols et la Ville est en discussion avec le concessionnaire sur cette question, les choses ne sont pas encore compl�tement arr�t�es et c?est vrai qu?il est important qu?il y ait une reconnaissance de la pollution de la part du concessionnaire, car ce n?est pas du fait de la Ville, �videmment, comme je vous l?ai dit, c?est du fait des anciennes activit�s qu?il y a eues sur ce site.

Je voudrais aussi ajouter qu?il y a sur cet espace une exp�rimentation assez int�ressante, sur une partie qui ne sera pas imm�diatement ouverte au public, de phytorem�diation, de rem�diation de la pollution par les plantes qui sera suivi par l?Agence d?Ecologie Urbaine et c?est une premi�re � Paris. On peut se f�liciter de l?initiative qui a �t� prise par l?Agence d?Ecologie Urbaine d?exp�rimenter la phytorem�diation sur ce site.

Pour rassurer sur les questions de l?impact des travaux sur le site. D?abord, au point de vue de l?am�nagement, je voudrais dire qu?il y a eu un dialogue important entre la Direction des Espaces Verts et de l?Environnement, ses paysagistes et les concessionnaires pour faire en sorte que le projet s?int�gre le mieux possible, par rapport aux activit�s.

Un effort a �t� fait, notamment par la plantation de haies et de v�g�talisation, le positionnement d?une passerelle en bois a �t� pr�sent� et accept� par les concessionnaires.

Je pense que le projet en tout cas a �t� vraiment bien travaill� avec le site.

Il y aura effectivement des nuisances li�es notamment � des travaux importants de d�pollution des sols, notamment des lacs avec un curetage des lacs. Des camions vont emmener ces terres pollu�es et ramener des terres plus saines.

On a tenu compte de ces nuisances pour l?organisation des travaux. Nous avons choisi de ne pas faire ces travaux l?�t� et d?attendre des p�riodes plus humides pour �viter l?�parpillement de poussi�res sur un secteur plus large et faire en sorte que cela se passe en p�riode creuse de fr�quentation des concessions riveraines. Toutes ces dispositions ont �t� tr�s �tudi�es par la direction. Je ne pense pas qu?il y aura de mauvaises surprises, sachant que tout cela a �t� pr�vu � l?avance.

Pour r�pondre au v?u, qui a �t� pr�sent� par le 16e arrondissement, j?accepterai ce v?u si on ajoute, dans le troisi�me alin�a - je crois que cela avait �t� vu avec M. GOASGUEN - la phrase suivante et je vais reciter l?alin�a tout entier pour que les choses soient bien claires : ?Que toutes garanties soient donn�es par la Ville aux exploitants dans le cadre de l?actuelle convention d?occupation du domaine public quant � la p�rennit� de leurs activit�s, une fois les espaces concern�s ouverts au public.?

Si vous �tes toujours d?accord pour effectuer cet ajout, c?est un avis favorable que je donnerai � ce v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pardon ? Parlez dans le micro, je suis un peu sourd, j?ai besoin d?un sonotone ! Allez-y, allez-y.

M. Pierre GABORIAU. - Merci, Monsieur le Maire.

C?est pour dire, Madame le Maire, que bien entendu je suis tout � fait d?accord puisque que j?ai d?ailleurs int�gr�, dans la derni�re partie de mon intervention, que c?�tait bien dans le cadre de l?actuelle convention d?occupation du domaine public.

Donc, je la remercie et je suis parfaitement d?accord pour m?associer � la proposition de Mme le Maire pour voter le projet de d�lib�ration. Et je la remercie d?accepter le v?u pr�sent� par le groupe U.M.P.P.A., et M. GOASGUEN en particulier.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Parfait, cela roucoule !

Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu amend� avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu amend� est adopt�. (2012, V. 44).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 42.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DEVE 42).

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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