3 - 2012, Evocation du r�cent attentat � Toulouse.

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M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous venons d?apprendre que ce matin s?est d�roul� � Toulouse un drame terrible, il y aurait quatre morts devant une �cole juive.

Il n?est pas exclu, m�me si nous devons �tre tr�s prudents, que cet acte terrible et tout � fait condamnable ait quelque rapport avec les tueries qui sont intervenues ces derniers jours contre des militaires fran�ais � Toulouse et � Montauban.

C?est un �v�nement dramatique qui touche toute la communaut� nationale, qui appelle bien s�r au rassemblement et qui atteint la R�publique.

A ce stade, nous avons trop peu d?�l�ments pour faire de commentaire (ce n?est pas notre r�le, de toute fa�on), mais l?�motion est immense, notre �motion est immense et, quelles que soient les conclusions des enqu�tes qui sont en cours, la France est bless�e � travers ces drames.

Je souhaite que le Conseil de Paris exprime son �motion, son respect pour les victimes et sa solidarit� de toutes les familles touch�es par une minute de silence.

(L?Assembl�e, debout, observe une minute de silence).

Sur ce sujet, Jean-Fran�ois LAMOUR m?a demand� de prendre la parole.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Je vous en remercie, Monsieur le Maire.

Nous nous associons �videmment � vos propos, ces actes sont inqualifiables, puisque, vous l?avez fort justement rappel�, ce sont quatre militaires qui ont �t� touch�s par ces attentats ignobles et, aujourd?hui, ce matin, des enfants.

Evidemment, nos pens�es vont aux familles de ces victimes, � leurs proches, � leur communaut� �galement, quel que soit le r�sultat des enqu�tes.

Ces actes ne doivent pas rester impunis et nous nous associons pleinement et totalement � ce que vous venez de dire en ouverture de ce Conseil de Paris.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Je vous remercie, je sais que tous les groupes sont dans cet �tat d?esprit. Bien entendu, lorsqu?on aura des informations, nous pourrons les commenter.

Ce qui est important, c?est que nous soyons solidaires par rapport � cette circonstance dramatique et que nous soyons tr�s vigilants, car, � l?�vidence, ce matin, c?est bien une �cole juive qui a �t� vis�e.

M�me si nous devons attendre les r�sultats des enqu�tes, cela appelle au rassemblement de la communaut� nationale, dans toutes ses composantes et sur nos valeurs : les valeurs de la France.

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