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98 - 2012, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l’amélioration des conditions de la vie scolaire et périscolaire.

98 - 2012, V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif � l?am�lioration des conditions de la vie scolaire et p�riscolaire.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous allons passer au v?u n� 59, du groupe U.M.P.P.A., qui est relatif � l?am�lioration des conditions de la vie scolaire et p�riscolaire.

La parole est � M. MENGUY, pour une minute.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Mes chers coll�gues, apr�s tout, parlons de l?�cole. Apr�s tout, r�pondons aussi aux inepties qu?on peut entendre de la gauche sur la politique gouvernementale. Apr�s tout, rappelons aussi : la gauche parisienne a ses responsabilit�s. Rappelons aussi : la gauche parisienne a ses carences en mati�re d?�ducation.

Monsieur BROSSAT, vous pouvez soupirer, vous pouvez tweeter ce que vous voulez : la r�alit� et les chiffres sont t�tus.

Parce que nous avons aussi des demandes sur l?�ducation � Paris, sur les diagnostics locaux de s�curit�, sur le remplacement des personnels, sur les go�ters assur�s dans les �coles, sur le service minimum d?accueil, sur les logements de fonction des directeurs.

Vous le voyez, et je serai tr�s court, Madame la Maire, en vous remerciant de m?avoir laiss� la parole, c?est toujours un plaisir, vous voyez, Mesdames et Messieurs �lus de la gauche, vous n?avez finalement aucune le�on � nous donner en mati�re �ducative, et plut�t que d?aboyer en permanence les m�mes discours id�ologiques, vous devriez un moment prendre le temps, prendre le temps d?assumer vos responsabilit�s en mati�re �ducative, parce qu?� crier toujours, � toujours agiter le chiffon rouge, finalement, on n?obtient rien du tout !

Ce v?u a l?ambition de vous rappeler � vos responsabilit�s et d?assumer une politique que vous avez abandonn�e depuis trop longtemps.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Mme BROSSEL, pour vous r�pondre sur ce v?u n� 59.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Il y a donc cinq minutes, les �lus de gauche parisiens �taient contre les ouvertures de postes dans les �coles parisiennes. �a, c?�tait la s�quence d?il y a cinq minutes.

Aujourd?hui, les �lus parisiens sont donc mis face � leurs carences.

Quand j?ai vu ce v?u et que je l?ai lu, je me suis dit : il y a deux solutions. Soit il y a une solution qui est plut�t mon penchant naturel, qui serait de dire : ?Il y a des choses que vous n?avez pas comprises, on va se remettre au clair, se redonner les vrais chiffres. Il n?est pas possible que vous ayez loup� des choses aussi importantes. Vous �tes �lus de cette collectivit�. Vous votez pour ou contre le budget, mais vous le votez en connaissance de cause et donc c?est �videmment important si vous avez loup� des choses � ce point-l� massives dans la fa�on dont nous construisons notre budget, il est vraiment imp�ratif que nous r�duisions cette incompr�hension. Donc je vais faire ?uvre de p�dagogie et vous rappeler quelques �l�ments??

Et finalement je suis revenue � la raison, et peut-�tre � un peu moins de na�vet�. Je ne suis pas s�re, finalement, que pour les signataires de ce v?u, remettre les pendules � l?heure et redire la v�rit� soit si important que cela.

Alors, oui, j?aurais pu vous dire que pas un chiffre que vous citez n?est vrai, pas un !

Alors, j?aurais pu concevoir que vous compariez des choses � des moments diff�rents et des p�rim�tres de d�l�gations diff�rents. En effet, la DASCO a �volu� dans la construction de son budget en int�grant des sous-directions qui n?y �taient pas auparavant. Tout cela, on peut consid�rer que c?est un peu technique et un peu compliqu�. On peut �videmment ne pas saisir les subtilit�s et effectivement, ?les chiffres sont faux??

Je suis un peu plus ennuy�e quand vous donnez des chiffres faux parce que vous n?int�grez pas le fait qu?il y a eu un certain nombre de changements de mode de relations financi�res entre la R�gion et le D�partement de Paris, et que la d�l�gation de ma�trise d?ouvrage a �videmment un impact sur les chiffres que vous citez.

Mais l� aussi, on peut consid�rer que ce sont des �l�ments techniques, qu?il faudrait mieux les expliciter, bon !

Par contre, je suis quand m�me tr�s emb�t�e, surtout qu?il me semble qu?il y a un maire d?arrondissement qui est signataire du v?u, je suis ennuy�e que vous citiez des chiffres sans int�grer le transfert des cr�dits de fonctionnement vers les E.S.A., parce que vous �tes en responsabilit� comme maires d?arrondissement.

Citer des chiffres en oubliant le transfert des E.S.A., comment vous dire ? Cela devient un peu ennuyeux sur la fa�on dont nous votons, les uns et les autres, notre budget. C?est quand m�me un peu ennuyeux de ne pas ma�triser � ce point-l� des �l�ments essentiels.

Je vais vous dire tr�s sinc�rement : il y a des carottes et des patates dans ce que vous citez comme chiffres. Aucun n?est vrai. Vous m�langez avec le S.M.A., vieille rengaine qui revient � chaque fois. On a d�j� eu l?occasion de s?expliquer l�-dessus. Je ne reviens m�me pas? tout ce que vous dites est faux.

Vous parlez des remplacements. �coutez, rendez-vous � l?�cole maternelle de la Goutte d?Or, o� il n?y a pas d?enseignant-rempla�ant le jeudi et le vendredi depuis maintenant quatre semaines, rendez-vous dans un certain nombre de coll�ges parisiens, � Guillaume-Bud�, rendez-vous � Pailleron, � Bergson, rendez-vous dans le 20e, o� il n?y a pas de profs d?allemand, de maths, de fran�ais depuis plusieurs semaines l� aussi, parce que c?est l� qu?ils sont, les probl�mes de remplacement.

Je vais terminer en vous disant deux choses : j?aurais pu vous donner les bons chiffres. Je crois m�me que je vais vous les �crire : comme cela, il restera au moins une trace �crite.

Mais dans le fond, j?avais envie de vous dire deux choses : les Parisiens ne sont pas dupes. Ils vivent dans notre ville. Ils voient bien que depuis 2001, il y a 30 nouveaux �tablissements scolaires qui sont sortis du sol pour accueillir les Parisiens.

Ils ne sont pas dupes sur l?�tat d?entretien des �coles.

Les Parisiens, ils habitaient et scolarisaient leurs enfants avant 2001. Ils ont connu, eux, des �coles o� il y avait des carreaux cass�s, dans le 19e arrondissement, qui n?�taient jamais remplac�s !

Ils ont connu des �coles o� il n?y avait pas les travaux minimums d?entretien qui �taient faits !

Ils ont connu des �coles dans les mauvais arrondissements de l?Est parisien, o� les enfants �taient dans des conditions de scolarisation indignes !

Ils l?ont vu ! ils l?ont connu !

Et ils voient la diff�rence, ils connaissent la diff�rence !

Et vous savez quoi ? eh bien, �coutez, ils sont plut�t satisfaits, et j?en veux pour preuve deux �l�ments. Ils sont plus de 7 % � fr�quenter la cantine, ils sont plus de 13 % en plus, depuis 2001, � fr�quenter les �tudes surveill�es. Ils sont plus de 35 %, depuis 2006 � fr�quenter le go�ter en maternelle. Ils sont plus de 28 %, depuis 2001, � fr�quenter les centres de loisirs, et plus de 30 % l?�t� !

Alors, voyez-vous, si les Parisiens �taient si m�contents, eh bien ils ne fr�quenteraient pas avec autant d?assiduit� l?ensemble des services p�ri et extrascolaires que la Ville assure, avec des imperfections, �videmment, nul n?est parfait, et nous y travaillons, avec les �lus de terrain, quotidiennement, pour am�liorer encore ce service. Mais les Parisiens ne sont pas dupes et les Parisiens sont au rendez-vous, parce que, oui, ce qui est propos� aujourd?hui dans les temps p�ri et extrascolaires est de qualit�.

Je terminerai en vous disant une derni�re chose : cessez, cessez de d�nigrer, non pas l?action du Maire de Paris ou de l?adjointe que je suis, cessez de d�nigrer le travail des personnels de la DASCO, ayez du respect pour ces fonctionnaires qui, tous les jours, au quotidien, sont aux c�t�s des enfants pour les accompagner, parce que, oui, ce qui est fait au centre de loisirs, oui, ce qui est fait � l?Atelier bleu, oui, ce qui est fait pendant les �tudes, oui, ce qui est fait sur le temps du midi, oui, ce qui est fait � l?E.P.L. ou � la B.C.D., c?est aussi cela qui permet de lutter contre l?�chec scolaire !

Vous d�nigrez, d�nigrez, d�nigrez, mais, aujourd?hui, heureusement que ces fonctionnaires sont l� pour nous accompagner, parce que c?est eux qui accompagnent, plus qu?aujourd?hui la politique du Gouvernement, les enfants vers la r�ussite, et, je le redis, tous les enfants !

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 59 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif, si j?ai bien compris, confirm� par Mme Colombe BROSSEL.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est repouss�.

Une annonce : nous avons des sandwichs � la buvette pour reprendre des forces. Ne partez pas tous en m�me temps manger les sandwichs ; sinon, je me retrouverai � pr�sider la salle sans orateurs et oratrices ; ce serait un peu compliqu�.

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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