107 - 2012, V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif au maintien du d�p�t de pain de l?entreprise Max Poil�ne (15e).

�

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n� 67 du groupe U.M.P.P.A. qui est relatif au maintien du d�p�t de pain de l?entreprise ?Max Poil�ne?, dans le 15e arrondissement.

Je donne la parole � M. MENGUY pour le groupe U.M.P.P.A.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Madame la Maire.

Il s?agit effectivement de l?entreprise bien connue des habitants du 15e et, au-del�, de tous les Parisiens : Max Poil�ne. Ce v?u touche au d�p�t de pain situ� au n� 93 de la rue Brancion. C?est une demande que nous avions d�j� formul�e par rapport � deux immeubles situ�s aux n^os 93 et 95, pr�empt�s par la Ville et pour lesquels la soci�t� SOREQA a �t� missionn�e pour l?am�nagement.

Au n� 93, se trouve en sous-sol et au rez-de-chauss�e le d�p�t de pain de cette soci�t� qui emploie, je le rappelle, 45 personnes. Cet endroit, �videmment, est tout � fait n�cessaire et indispensable pour le bon fonctionnement de cette soci�t� ?Max Poil�ne?.

Des demandes avaient d�j� �t� faites pour qu?une solution puisse �tre trouv�e, l?ann�e derni�re.

A ce jour, il n?y a pas eu de retour, donc nous reformulons le v?u qu?une solution, telle que pr�sent�e dans le pr�sent v?u, puisse �tre trouv�e pour sauvegarder ce d�p�t de pain pour ?Max Poil�ne?.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur MENGUY, d?avoir respect� votre temps de parole.

Je donne la parole � Mme HIDALGO, pour vous r�pondre.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Merci.

Il s?agit d?une parcelle de 75 m�tres carr�s au sol, sur laquelle est �difi� un b�timent qui est �lev� sur des caves et des terre-pleins, avec un rez-de-chauss�e, un premier �tage carr� et un deuxi�me �tage sous combles. La Ville de Paris a acquis cet immeuble par l?exercice du droit de pr�emption en 1990, puis l?a vendu en 2011 - il a fallu attendre longtemps - � la SOREQA, dans le cadre de ses activit�s de lutte contre l?habitat insalubre, puisque cela faisait partie des �lots insalubres.

La SOREQA n?a pas proc�d� au renouvellement du bail en d�cembre 2011. Elle a propos� une indemnit� de 47.000 euros, conforme � l?estimation des Domaines, au titre de la r�siliation du bail.

Le projet de la Ville de Paris est le suivant : apr�s la d�molition des b�timents existants, qui sont de tr�s mauvaise qualit�, nous pr�voyons la construction d?un immeuble de logements sociaux et d?un local d?activit�s dont une partie d�di�e au commerce.

La SOREQA est en relation constante avec la famille Poil�ne. Je vous rassure : on n?a pas besoin d?un v?u au Conseil de Paris.

En revanche, comme votre v?u demande notamment que l?on supprime le projet d?am�nagement confi� � la SOREQA, il n?en est, bien s�r, pas question. Ce sera donc un avis d�favorable mais, pour votre information, la SOREQA a fait plusieurs propositions � la famille Poil�ne. Pour l?instant, elles ont �t� refus�es pour des motifs g�ographiques ou techniques mais, conform�ment aux engagements que nous avons pris et que j?ai pris, nous souhaitons continuer ce travail pour trouver une solution qui convienne � tous parce que Poil�ne est une institution, une entreprise � laquelle nous sommes attach�s et qui est historiquement sur ce territoire-l�.

En gros, la solution � laquelle nous travaillons, c?est de permettre la r�alisation du projet de reconstruction mais aussi la poursuite de l?activit� de Poil�ne. Notamment, la possibilit� de relocalisation sur place dans le nouveau b�timent fait partie des sujets, bien �videmment, �vidents dans les discussions que nous avons, Ville, SORECA et Po�lane.

J?�mets un avis d�favorable � votre v?u mais je tenais � vous apporter les �l�ments d?information sur le travail qui se poursuit, comme toujours bien s�r, notamment avec la soci�t� ?Po�lane?.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Est-ce que, Monsieur MENGUY, vous retirez votre v?u avec les explications qui ont �t� apport�es par Mme HIDALGO ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Comme Mme HIDALGO lit mieux ses �l�ments de r�ponse que le v?u que nous avons formul�, je vais le maintenir parce que, si elle le relit bien, on demande soit de supprimer l?immeuble, soit en incluant les locaux dans le futur immeuble, et non pas ce que Mme HIDALGO a dit.

Donc, nous maintenons le v?u pour soutenir la soci�t� ?Po�lane?. Tout le monde peut le voter, cela ne mange pas de pain.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 67 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

�