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74 - 2012, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l’entretien et à la propreté de l’espace public parisien.

74 - 2012, V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif � l?entretien et � la propret� de l?espace public parisien.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la 4e Commission. Nous progressons. Le v?u n� 33, relatif � l?entretien et � la propret� de l?espace public parisien, a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

La parole est � Mme DOUVIN. Une minute !

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

J?attire votre attention sur le fait que les signataires de ce v?u comprennent tous les maires membres de notre groupe ainsi qu?un repr�sentant de chaque arrondissement. C?est vous dire que nous sommes tous excessivement concern�s par le sujet de ce v?u, et tous les arrondissements �galement.

Nous constatons la d�gradation visible de l?entretien et de la propret� de l?espace public parisien. C?est pourquoi nous demandons que le Maire de Paris commande imm�diatement un audit des dispositifs relatifs � la propret� de l?espace public.

Seconde demande, qu?il fasse �tablir un diagnostic de l?�tat de l?espace public dans chaque arrondissement.

Et enfin, troisi�me demande, qu?il nous pr�sente des solutions concr�tes pour rem�dier � la situation pr�sente lors du prochain Conseil de Paris.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � M. Fran�ois DAGNAUD.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon, Nice, Toulouse, Bruxelles, Rome et Barcelone : toutes les grandes m�tropoles urbaines sont confront�es au d�fi de l?am�lioration de la propret� de l?espace public. M�me Versailles, qui a organis� la semaine derni�re une journ�e de r�flexion sur la propret� urbaine, � laquelle j?�tais invit� pour faire partager l?exp�rience parisienne.

Toutes ces collectivit�s sont engag�es dans les m�mes d�marches que Paris en agissant sur deux priorit�s.

D?abord, la r�duction de la pollution � la source en privil�giant la responsabilisation des usagers et la verbalisation des pollueurs.

D?autre part, en am�liorant l?efficacit� et la r�activit� du service public pour enlever les encombrants et les d�p�ts sauvages, pour nettoyer les rues et les murs, d�ployer des sanisettes, des corbeilles et des cendriers de rue. C?est du concret !

Mais les solutions concr�tes ne sont pas des solutions miracles.

Le service public parisien de la propret�, vous le savez, fait beaucoup, tous les jours, pour relever ces d�fis. Vous demandez un audit ? Mais, chers coll�gues, il a d�j� �t� r�alis� : c?est le rapport de la Chambre r�gionale des comptes, qui a soulign� ?la qualit� exceptionnelle?, je le cite, du service rendu aux Parisiens :

Une collecte quotidienne en porte-�-porte 7 jours sur 7 ;

Un enl�vement des encombrants gratuit sur rendez-vous ;

Le d�graffitage gratuit (6.500 en zone propret�) ;

J?y ajoute 21.000 P.V. dress�s en 2011, chiffre jamais atteint depuis que la verbalisation existe ;

Et une vraie dynamisation des campagnes de mobilisation des usagers.

Cela suffit-il ? Bien s�r que non. Et l?insatisfaction d?une partie de la population est aussi la n�tre.

C?est pourquoi, pour la premi�re fois dans l?histoire de cette ville, nous avons reconnu aux mairies d?arrondissement la valeur ajout�e qui peut �tre, qui doit �tre la leur pour une action qui sera d?autant plus efficace qu?elle se fera au plus pr�s du terrain.

C?est le copilotage, avec les outils nouveaux qui l?accompagnent, et notamment les plans de propret� d?arrondissement �labor�s � partir d?une analyse fine de la carte des souillures selon leur nature et en fonction de leur saisonnalit�. Ce sont justement les diagnostics de l?espace public par arrondissement que vous r�clamez, compl�t�s par une programmation des moyens mis en ?uvre. Les mairies ont �galement comp�tence sur la verbalisation et la communication de proximit�.

J?en profite pour rendre hommage publiquement au travail de grande qualit� que nous menons avec les adjoints propret� de tous les arrondissements, avec nos �quipes locales, dans un esprit tr�s constructif qui est tr�s �loign� de l?esprit pol�mique qui vous tient lieu de propositions.

Car enfin, quelles sont vos solutions, chers coll�gues de l?U.M.P. ? O� sont les propositions concr�tes de la Droite ? Nous n?en connaissons qu?une : supprimer des emplois, comme nous le r�clame l?U.M.P. dans tous les d�bats budg�taires, comme nous y exhorte le Premier Ministre, et comme le revendique encore une fois la derni�re tribune de votre groupe dans le journal ?� Paris?.

Une chose est s�re : avec vous, ce serait moins de moyens pour nettoyer Paris.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DAGNAUD.

Mme Laurence DOUVIN. - V�ritablement, ce v?u n?est pas d�pos� dans un esprit pol�mique. Il est d�pos� � la suite d?un constat quotidien que chacun peut faire, que malheureusement, contrairement � ce que M. DAGNAUD a dit tout � l?heure, quand on va � Rome, Barcelone, Bruxelles, etc., on n?est pas fier de Paris.

Nous, ce que nous regardons, c?est que nous cherchons ensemble des moyens d?am�liorer la situation. Aujourd?hui, nous avons besoin d?autres moyens que de ceux qui existent. C?est l?objet de ce v?u, et certainement pas de supprimer des emplois, comme le dit M. DAGNAUD.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - �coutez, je voyage pas mal en Europe? tr�s honn�tement, on ne voit pas la m�me chose.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u.

On ne vous emp�che jamais de vous exprimer, allez-y, mais � chaque fois c?est pareil, alors faites vite !

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Excusez-moi : je ne fais que respecter le R�glement int�rieur, qui permet aux maires d?arrondissement, lorsqu?ils sont concern�s, de pouvoir s?exprimer.

En l?occurrence, M. DAGNAUD vient d?expliquer qu?il y avait un copilotage avec les maires d?arrondissement, qu?il y avait un diagnostic de l?espace public, la possibilit� de verbalisation.

Je veux juste lui rappeler que pour 170.000 habitants, j?ai quatre agents verbalisateurs ! O� est le copilotage quand on a si peu de moyens ?

L?esprit pol�mique n?est pas l�, Monsieur DAGNAUD. Vous le savez tr�s bien au quotidien, sauf que ce qui se passe en ce moment � Paris n?est tout simplement plus supportable. Il y a de l?incivisme grandissant, d?accord, mais les moyens ne sont pas au rendez-vous.

La politique de management doit donc �tre revue. Une uniformisation de la collecte des ordures m�nag�res est n�cessaire � partir du moment o� il y a des arrondissements qui sont privatis�s et d?autres municipalis�s. Tant que l?on sera dans cette in�galit� de traitement d?un arrondissement � l?autre, vous comprendrez que nous soyons en devoir et en demande d?avoir les moyens n�cessaires, et que tout soit mis � plat.

Parce qu?en ce moment, on peut �tre en campagne pr�sidentielle, en campagne n?importe quoi, l�gislative, les gens ne parlent que d?une chose : c?est la salet� � Paris !

Cela vous fait peut-�tre rire mais je trouve dramatique de voir ce qui se passe en ce moment dans Paris. Si vous �tes fiers de l?�tat dans lequel est Paris, c?est votre probl�me ! Je peux vous dire qu?on n?a pas les moyens, alors arr�tez de parler de copilotage avec les maires d?arrondissement : il n?existe pas ! Nous n?avons aucun pouvoir hi�rarchique, aucun moyen mat�riel et aucun moyen financier.

Arr�tons de dire ces choses, et c?est pour cela que nous maintenons �videmment notre v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je vous ai laiss� parler par inadvertance, parce que le r�glement que vous avez invoqu� stipule que les maires d?arrondissement peuvent parler quand il s?agit de leur arrondissement, mais c?est fait... Exclusivement sur les probl�mes de votre arrondissement !

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 33.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est repouss�.

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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