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17 - 2012, DAC 154 - Approbation des modalités de lancement et d’attribution de marchés relatifs à la fourniture de consommables et de matériels de technologie RFId destinés aux établissements du réseau des bibliothèques et aux services habilités de la Ville de Paris.

17 - 2012, DAC 154 - Approbation des modalit�s de lancement et d?attribution de march�s relatifs � la fourniture de consommables et de mat�riels de technologie RFId destin�s aux �tablissements du r�seau des biblioth�ques et aux services habilit�s de la Ville de Paris.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - On va attaquer cette matin�e avec le projet de d�lib�ration DAC 154 et Danielle FOURNIER est inscrite pour cinq minutes.

Mme Danielle FOURNIER. - C?est une d�lib�ration qui porte sur le renouvellement des proc�dures de choix des syst�mes antivol des biblioth�ques et leur maintenance, �tant donn� que les premiers march�s dans ce domaine sont arriv�s � terme.

Les puces R.F.I.D., j?avais eu l?occasion d�j� d?en parler une fois au Conseil, sont des radio-�tiquettes, c?est-�-dire des �tiquettes avec une antenne incorpor�e et une puce �lectronique qui �met des radiofr�quences, ce qui permet de remplacer l?usage traditionnel des codes-barres.

C?est une m�thode pour m�moriser, r�cup�rer des donn�es � distance, qui a �t� choisie, nous dit la d�lib�ration, pour r�pondre aux objectifs suivants : am�liorer la qualit� du service rendu aux usagers et am�liorer l?efficacit� de gestion des collections. Tout le monde aurait donc � y gagner.

Or, cette technologie pr�sente un certain nombre d?inconv�nients et, pour notre part, nous ne sommes pas favorables du tout � l?usage de ce syst�me dans les biblioth�ques ou ailleurs pour plusieurs raisons.

Tout d?abord, elle s?av�re assez peu pratique � l?usage ; par exemple, chaque exemplaire d?un document doit �tre �quip� de cette puce et il est assez fr�quent de les voir s?auto-parasiter et devenir quasi illisibles, cr�ant des embouteillages, contrairement � la fluidit� recherch�e.

De plus, la finalit� du dispositif, qui est de multiplier l?installation en nombre des automates de pr�t � la place du personnel, fait qu?on ach�te de nouvelles machines et que le personnel surveille les machines, aide les lecteurs, au lieu d?agir en direct avec le public ; c?est un choix, mais pour notre part, nous pensons que le pr�t traditionnel avec un agent n?est pas forc�ment une mauvaise chose.

Enfin et surtout, il y a une raison sanitaire, car cette technologie est g�n�ratrice d?ondes �lectromagn�tiques. Ces puces, comme les platines de lecture, �mettent des champs �lectromagn�tiques et ce n?est pas sans effet sur les utilisateurs qui se sont plaints de troubles li�s � ces ondes.

Il est vrai qu?� l?heure actuelle, peu d?�tudes ont �t� faites, mais l?exemple des ondes �mises par les t�l�phones portables doit nous interpeller.

Il y a cinq ans, on regardait en haussant les yeux ceux qui s?interrogeaient sur les ondes et maintenant, tout le monde reconna�t leur nocivit� dans certaines conditions d?utilisation. Il aurait peut-�tre fallu appliquer le principe de pr�caution.

Enfin, ces puces ont une dur�e de vie plus limit�e que les bandes magn�tiques, environ cinq ans, et ne sont pas recyclables pour l?instant, ce qui n?en fait pas des exemples de d�veloppement durable.

Le choix est donc difficilement compr�hensible pour des raisons d?efficacit�, de co�t, mais aussi des raisons sanitaires et de durabilit�.

C?est pourquoi nous sommes plus que r�serv�s sur la g�n�ralisation de cette technologie, qui est propos�e par cette d�lib�ration dans nos biblioth�ques.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame FOURNIER.

Pour r�pondre, la parole est � M. Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci beaucoup.

Avant de r�pondre, je salue la pr�sence des �l�ves du coll�ge Andr�-Citro�n, du 15e arrondissement, qui sont dans les tribunes. Je ne sais pas s?ils sont tous de la m�me �cole, parce qu?ils n?ont pas l?air tous d?�tre de cinqui�me ou alors ils sont tr�s jeunes pour certains, tr�s en avance.

La d�lib�ration que vous �voquez, Madame FOURNIER, est destin�e � permettre l?acquisition par le Bureau des biblioth�ques de puces R.F.I.D., ce qui veut dire identification des fr�quences de radio, dans le cadre d?un march� qui sera attribu� en septembre prochain.

Jusqu?� ce jour, les puces R.F.I.D. utilis�es par le r�seau des biblioth�ques �taient fournies par la soci�t� 3M.

La technologie R.F.I.D. est utilis�e dans le cadre des automates de pr�t install�s dans plusieurs biblioth�ques de pr�t, notamment les plus importantes et les plus r�centes : Marguerite Yourcenar, �galement dans le 15e, Jean-Pierre Melville, Marguerite Duras, Fran�ois Villon, Louise Michel, Flandres, H�l�ne Berr, Edmond Rostand, Fran�ois Truffaut et les prochaines nouvelles biblioth�ques.

Vous le savez, notre r�seau de lecture publique est extr�mement actif et dynamique, avec 13 millions de pr�ts annuels, ce qui en fait l?un des plus importants existants, et dans les biblioth�ques �quip�es d?automates, 95 % des pr�ts sont effectu�s par les utilisateurs eux-m�mes sur les machines mises � leur disposition.

Ces dispositifs ont pour avantage de r�duire les risques professionnels de troubles musculo-squelettiques en �liminant une part de la manipulation des documents emprunt�s par les biblioth�caires.

D?une mani�re g�n�rale, ces dispositifs, automates de pr�t ou automates de pr�t et retour, sont ceux utilis�s par les biblioth�ques modernes, ainsi que par de bien nombreux autres services, notamment la R.A.T.P. avec le pass Navigo, et permettent au personnel d?�tre d�charg� de t�ches m�caniques pour se consacrer plus largement au public : accueil individuel, collectif, partenariat avec le tissu local associatif, conseil aux emprunteurs, pr�paration des commandes d?ouvrages, animation culturelle, et j?en passe.

La puce R.F.I.D. en elle-m�me n?�met des ondes �lectromagn�tiques, me dit-on, que lorsqu?elle est � proximit� de l?appareil de lecture mis � disposition du public. Ces produits sont certifi�s en conformit� avec les r�glementations actuellement en vigueur et notamment avec la norme EN 50-364 sur la limitation de l?exposition humaine aux champs �lectromagn�tiques �mis par certains dispositifs, dont l?identification radiofr�quence R.F.I.D.

La port�e de lecture des platines est d?environ 25 centim�tres. Ce n?est pas mal !

Toutes les pr�cautions sont donc prises afin de garantir aux usagers comme aux agents l?innocuit� du dispositif d?identification par radiofr�quence.

Je vous ai donn� une explication. Vous imaginez bien que je ne suis absolument pas un sp�cialiste, mais je me suis quand m�me renseign�, j?ai �tudi� de pr�s le sujet et j?ai essay� de vous apporter un �clairage le plus honn�te possible, surtout.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 154.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DAC 154).

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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