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4 - 2002, ASES 232 G - Renouvellement des conventions des 15 "Points Paris Emeraude" avec le C.A.S.V.P., l'A.P.H.P., les associations "Point Paris Emeraude des 5e et 6e arrondissements", Comité de pilotage du Point Paris Emeraude du 13e, Réseau gérontologique du 14e, XV Point XVI, Union retraite action, Coordination gérontologique du XXe


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l'examen du premier projet de d�lib�ration r�f�renc� ASES 232 G, figurant en page 4 de l'ordre du jour. Il s'agit de renouveler les conventions des 15 "Points Paris Emeraude" avec le Centre d'action sociale de la Ville de Paris, l'Assistance publique - H�pitaux de Paris, les associations "Points Paris Emeraude des 5e et 6e arrondissements", le Comit� de pilotage du Point Paris Emeraude du 13e, le R�seau g�rontologique du 14e, du XV Point XVI, Union retraite action, Coordination g�rontologique du XXe.
M. PAG�S a souhait� intervenir et c'est Mme BARANDA qui s'exprime en son nom.
Madame BARANDA, vous avez la parole.
Mme Violette BARANDA. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je remplace donc M. PAG�S.
Vous nous proposez de reconduire aujourd'hui la convention avec les organismes qui g�rent les 15 "Points Emeraude" � Paris. C'est bien. Ce sera donc une ann�e transitoire avant de signer de nouvelles conventions pluriannuelles. Il faut se servir de cette ann�e pour �videmment repenser le fonctionnement de ces lieux d'accueil et d'information pour les personnes �g�es et leur permettre d'avoir le label CLIC.
Actuellement, il y a des probl�mes importants pour beaucoup de ces lieux, celui de Bretonneau dans le 18e est une exception. Ces points ne sont pas aussi visibles pour la population. Il faudra donc d�velopper l'information et la communication qui, de plus, manque de moyens. Ils ne sont pas toujours aussi accessibles. Il faut penser � ce que tous soient install�s sur rue, et facilement accessibles pour les personnes �g�es, ce qui n'est pas toujours le cas. Ils manquent de moyens, notamment en personnel. Les personnels suppl�mentaires - je pense qu'il faudrait entre deux et trois permanents par site - sont indispensables pour permettre un v�ritable accueil de la population �g�e et des familles.
Il faudra aussi sans doute penser � ce qu'il y ait un point par arrondissement avec, comme je l'ai dit, une lisibilit� et une accessibilit� accrues.
En qualit� de pr�sident de l'A.P.A., je pense que ces lieux doivent �tre de v�ritables lieux de partenariat dans le d�veloppement des plates-formes g�rontologiques, parce qu'ils doivent �tre � m�me de relayer nos informations et de guider les personnels vers nos services.
En r�sum�, ces "Points Emeraude", anim�s par des personnes d�vou�es, ont r�ussi des prouesses malgr� leur manque de moyens. Attendons-nous aussi, et soyons lucides, � devoir, sur le budget 2004, augmenter de fa�on cons�quente les cr�dits. Ces cr�dits devront �tre donn�s � partir d'un cahier des charges pr�cis, cr�dits � la hauteur des objectifs ambitieux du D�partement de Paris.
La situation d�mographique actuelle fait que les personnes �g�es sont de plus en plus nombreuses. Cette situation d�mographique n'existe pas qu'� Paris, mais � Paris nous avons, sur cette question de prise en charge du vieillissement de la population, pris un tel retard dans les derni�res ann�es. Notre devoir sera de r�agir de fa�on d�termin�e et cons�quente.
Merci.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame BARANDA de la clart� et de la concision de votre intervention.
C'est Mme HOFFMAN-RISPAL qui va vous r�pondre.
Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Merci, Madame BARANDA pour votre question. Vous avez relev� vous-m�me qu'il s'agissait d'un projet de d�lib�ration transitoire pour �viter � nos "Points Paris Emeraude" une rupture de financement.
Nous nous sommes inscrits dans les propositions que vous nous faites. J'ai le souvenir d'une r�union avec l'ensemble des 15 "Points Paris Emeraude" d�s le mois de janvier dernier. Je les ai rencontr�s plusieurs fois depuis avec le C.A.S. et la D.A.S.E.S. dans l'id�e que l'ancien Gouvernement pr�voyait 1.000 CLIC sur l'ann�e 2003.
Pour nous inscrire dans cette d�marche de 1.000 CLIC sur l'ann�e 2003, nous avons fortement commenc� un travail en profondeur sur un appel � projet innovant �manant de chaque "Point Paris Emeraude" qui nous avait conduit, lors de la communication du Maire de Paris, le 18 mars, � vous proposer, � court terme, la labellisation en CLIC (Coordination locale d'information et de coordination), d�s la fin de cette ann�e, n�gociant en m�me temps avec Mme Paulette GUINCHARD-KUNSTLER pour avoir les moyens de faire �voluer ces "Points Paris Emeraude".
Comme � chaque �ch�ance �lectorale normale, nous avons subi un gel r�publicain concernant le financement de ces P.P.E. en CLIC ces derniers mois, et aujourd'hui les financements attendus sont r�duits � hauteur de 4 CLIC. Pour aller plus loin, mais je ne peux gu�re aujourd'hui vous en dire plus, il nous faudra conna�tre les propositions du nouveau Gouvernement sur le maintien ou non de ces 1.000 CLIC programm�s sur le territoire national pour l'ann�e 2003.
Donc, cette convention est transitoire mais, vous avez tout � fait raison, nous nous �tions inscrits dans cette d�marche qui �tait d'am�liorer l'accueil du public, d'�largir les activit�s du champ m�dico-social � une action s'adressant � l'ensemble des retrait�s (passage � la retraite, vie sociale, culturelle, sportive, citoyennet�) et de permettre, parce que c'est une vraie demande, la participation des usagers au fonctionnement de ces "Points Paris-Emeraude".
Quant au fait d'en avoir un sur chaque arrondissement, vous savez que nous avons eu, dans l'�laboration du P.L.U. et dans le cadre de l'enqu�te de l'A.P.U.R., des renseignements tr�s fiables sur le nombre de Parisiens �g�s et de Parisiens tr�s �g�s dans un certain nombre d'arrondissements. Effectivement les 1, 2, 3, 4 sont regroup�s. Je ne suis pas s�re que, par exemple, dans le 15e, il n'y ait pas 3, 4, 5 voire 6 fois plus de personnes �g�es que dans les arrondissements du centre. Peut-�tre qu'� terme et � l'issue du sch�ma g�rontologique, qui viendra, je l'esp�re, fin 2003 - d�but 2004, il vaudrait mieux en envisager deux lorsqu'il y a une forte population de personnes �g�es et d'autres regroupements ailleurs, selon le nombre. Cela me para�trait plus coh�rent.
Je vous remercie de votre attention.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame HOFFMAN-RISPAL, pour cette r�ponse.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 232 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, ASES 232 G).

Octobre 2002
Débat
Conseil général
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