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29 - 2012, DGRI 10 - Subvention et avenant à convention (1.919.000 euros) avec à l’Association Internationale des Maires Francophones (1er).

29 - 2012, DGRI 10 - Subvention et avenant � convention (1.919.000 euros) avec � l?Association Internationale des Maires Francophones (1er).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DGRI 10. Il s?agit d?une subvention et avenant � convention avec l?Association Internationale des Maires Francophones.

La parole est � M. Hermano SANCHES-RUIVO, pour cinq minutes.

M. Hermano SANCHES-RUIVO. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce sera bien plus court.

Il s?agit en fait de parler de l?Association Internationale des Maires Francophones, qui est un magnifique exemple de coop�ration �troite dans les domaines de l?activit� municipale et sur la solidarit� entre les diff�rentes villes membres de cette belle association qui a maintenant plus de 30 ans, et donc de profiter de ce projet de d�lib�ration portant sur la subvention annuelle, et ceci quelques jours apr�s la r�union de son bureau � Bruxelles, pour en savoir un peu plus sur les d�cisions qui ont �t� prises concernant notamment le financement des nouveaux projets.

Par ailleurs, au regard de ces projets en mati�re d?acc�s � l?eau et � l?assainissement et, l� aussi, quelques jours apr�s le Forum mondial de l?eau qui s?est tenu � Marseille, j?aimerais conna�tre un peu plus l?implication de l?A.I.M.F. � ce sujet et je me permettrai m�me un petit apart� afin de faire le lien avec une autre d�lib�ration qui portait sur une aide � Acted, afin de combattre le cholera en Ha�ti ; je trouve que le lien pouvait �tre utile.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre, la parole est � M. Pierre SCHAPIRA.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Je remercie notre coll�gue Hermano SANCHES-RUIVO de son intervention. D?ailleurs, je ne sais pas si vous aviez remarqu�, mais cette subvention vient aujourd?hui, 20 mars, c?est la Journ�e internationale de la francophonie, ce dont je suis tr�s heureux.

L?A.I.M.F., vous avez dit exactement ce que c?�tait, tout le monde le sait ici maintenant, nous votons son budget depuis 10 ans maintenant.

Je rappelle qu?elle regroupe 184 villes et 19 associations nationales de villes et que son dernier bureau a eu lieu � Marseille.

Nous avons un fonds de coop�ration qui, pour cette ann�e, se monte � 1.900.000 euros. Lors du dernier bureau, on a engag� 1.127.000 euros r�partis entre des projets b�n�ficiant d?une deuxi�me ou d?une troisi�me tranche de financement concernant l?eau et l?assainissement, qui sont, �videmment, les projets les plus importants. Il y a aussi des projets de culture et patrimoine et, surtout, ce qui est tr�s important pour nous, la formation ?ma�trise d?ouvrage locale et appui � la d�centralisation?. Cette ann�e, les pays b�n�ficiaires de projets valid�s � Bruxelles sont le Burkina-Faso, le Laos, le Niger, le S�n�gal, la C�te-d?Ivoire, l?Arm�nie, la Mauritanie, la Guin�e, la R.D.C. ou encore la Tunisie.

C?est, par ailleurs, un acteur de la coop�ration d�centralis�e bien connu de l?Union europ�enne, puisque depuis 2006, elle a men� ou participe � 12 projets cofinanc�s par l?Union europ�enne, par la Commission europ�enne, dont 7 en tant que chef de file.

Actuellement, elle m�ne en tant que chef de file un projet important de renforcement des capacit�s des collectivit�s locales au Burkina-Faso et en C�te-d?Ivoire, dans une logique de dialogue et de paix pour le d�veloppement.

L?A.I.M.F. a su d�velopper un savoir-faire et s?est engag�e dans le cadre de la pr�paration du Forum mondial de l?eau � Marseille qui s?est tenu la semaine derni�re, dans un travail d?�valuation et de r�flexion en profondeur, tr�s important et extr�mement int�ressant, sur la prise en compte des contextes socioculturels, afin d?am�liorer l?efficacit� et la p�rennit� des projets.

Je souligne que cette �tude a permis, logiquement, de valoriser le r�le primordial des femmes qui doivent �tre associ�es d�s l?�laboration du projet.

Pr�sente � Marseille, l?A.I.M.F. a tenu un stand et a surtout organis� des sessions dans le cadre du programme officiel, notamment un atelier que j?ai pr�sid� et qui portait sur la culture de l?eau dans la gouvernance locale, qui a permis de valoriser le r�le essentiel des maires au-del� des probl�matiques techniques et financi�res et, � travers lui, la n�cessit� de porter dans les projets d?acc�s � l?eau de v�ritables visions de d�veloppement de son territoire.

A Marseille - cela fait le lien avec notre action -, avec le S.I.A.A.P., avec le S.E.D.I.F., nous avons organis� un d�bat sur la coop�ration d�centralis�e au cours duquel, avec le Maire de J�richo, nous avons tous les deux montr� ce qu?�tait le projet que nous d�veloppions ensemble � J�richo.

Quand nous avons des projets de ce type, aussi importants, les fonds que nous arrivons � lever, notamment par la loi Oudin-Santini, nous permettent d?avoir des ressources suppl�mentaires. Pour J�richo, c?est le cas avec l?A.F.D., avec le P.N.U.D. ou avec la coop�ration japonaise.

Cela nous permet d?avoir un levier financier beaucoup plus important et plus int�ressant. J?ajoute que, comme avec l?A.I.M.F., nous sommes all�s au forum alternatif, o� nous avons parl�, �videmment, de coop�ration d�centralis�e. Voil� ce que je voulais vous dire.

Je rajoute, pour terminer, Monsieur le Maire, que sur Acted la loi Oudin-Santini nous permet trois choses : aider les O.N.G., avoir une action humanitaire et faire de la coop�ration d�centralis�e.

Dans le cas d?Acted, c?est de l?action humanitaire, c?est, � Ha�ti, la lutte contre le chol�ra, et nous le faisons avec eux, nous les aidons, en liaison avec les collectivit�s locales qui, malheureusement, sont en mauvais �tat � Ha�ti, puisque le nouveau Pr�sident a d�mis 20 maires, dont le Maire de Port-au-Prince, mais il est important d?avoir des O.N.G. sur place et de travailler avec elles, nous participons � la lutte contre le chol�ra.

Voil� ce que je voulais vous dire.

Nous arrivons � travailler, tant l?A.I.M.F. que la Ville de Paris, avec des grandes organisations internationales, et c?est cela qui fait notre force.

Voil� ce que je voulais vous dire tr�s rapidement et je remercie les groupes d?apporter leur soutien � l?A.I.M.F., qui est vraiment une organisation remarquable.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur SCHAPIRA.

Mme BERTRAND a la parole pour une explication de vote.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Une br�ve explication de vote, mais c?est simplement pour dire tout le bien que je pense de cette formidable association qui forme un r�seau d?�lus locaux de 48 pays ayant le fran�ais en partage et qui est non seulement un r�seau mondial profond�ment amical, mais aussi extr�mement efficace. C?est aussi pour souligner deux points, l?un de m�thode et l?autre de choix d?action.

Premier point, la m�thode est celle du recours de plus en plus important au cofinancement de l?Union europ�enne. Depuis 2007, plus de 50 autorit�s locales, 15 associations nationales d?associations locales, 5 universit�s, 6 O.N.G., dans 13 pays, ont b�n�fici� d?un financement europ�en avec l?appui de l?A.I.M.F. Bravo ! Continuez !

Deuxi�me point, c?est le choix d?une action qui est d�terminante pour la r�ussite de tous les programmes. C?est ce que Pierre SCHAPIRA vient d?ailleurs d�j� d?expliquer, c?est l?appui de l?A.I.M.F. aux autorit�s locales pour renforcer les capacit�s des services locaux � assurer la ma�trise d?ouvrage des projets, comme l?eau, l?assainissement, la sant�, la gestion financi�re des collectivit�s locales, sans lesquelles il n?y a pas de r�ussite.

Donc bravo, merci, et mon groupe votera avec enthousiasme cette subvention.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur SCHAPIRA, rapidement, tr�s rapidement ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - C?est pour me faire de la publicit� !

Tr�s rapidement?

Mme BERTRAND nous disait que depuis 2006-2007, on avait des financements europ�ens. C?est vrai, lorsque j?�tais d�put� europ�en, j?ai fait voter un texte qui permettait de reconna�tre les autorit�s locales comme acteurs du d�veloppement et la Commission, prenant au s�rieux cette affaire, a accord� 35 millions ; c?est ce qui permet notamment � l?A.I.M.F. et � un certain nombre de villes � travers l?Europe de b�n�ficier de ces financements qui sont extr�mement importants.

C?est d� � l?excellent d�put� europ�en que j?�tais !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Vous avez laiss� une trace au niveau de l?Europe !

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 10.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DGRI 10).

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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