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67 - 2012, DVD 26 - Signature d’un marché relatif à l’accueil des autocars de tourisme dans les parcs de stationnement payant fermés et sur voirie à Paris.

67 - 2012, DVD 26 - Signature d?un march� relatif � l?accueil des autocars de tourisme dans les parcs de stationnement payant ferm�s et sur voirie � Paris.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Projet de d�lib�ration DVD 26. March� relatif � l?accueil des autocars de tourisme dans les parcs de stationnements payants.

La parole est � M. Jacques BOUTAULT, pour le groupe E.E.L.V.A., et pour cinq minutes maximum.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Ce sera suffisant, Madame la Maire, puisque je me saisis de ce projet de d�lib�ration pour alerter sur la question du parking des bus touristiques en surface, au moment o� vous savez que notre ville a connu sept jours cons�cutifs de pollution aux particules fines cons�cutive au fonctionnement des moteurs diesel.

Or, vous le savez, le parking en surface des autobus touristiques est largement contributeur de cette pollution, notamment lorsque les bus sont stationn�s de longues heures durant, moteur allum�. Or, des propositions alternatives au parking de surface existent. Elles figurent dans le P.D.P., le Plan de d�placements de Paris, qui pr�voit notamment le d�veloppement d?aires de stationnement pour autocars en p�riph�rie, l� o� la zone est moins dense. Ce qui �vite la circulation et le stationnement des bus, notamment pr�s de la Bourse dans le 2e arrondissement ou au pied de la Butte Montmartre en des nombres tr�s importants, puisqu?on estime sur tout Paris que ce sont 1.500 cars de touristes qui circulent en haute saison. Cela pose probl�me dans les zones urbaines tr�s denses comme le centre de Paris.

Donc, le Plan de d�placements de Paris a pr�vu la cr�ation de ces aires de stationnement en p�riph�rie, et puis la mise en place d?un Sch�ma directeur des d�placements des autocars dans une charte � conclure avec les professionnels du secteur des transports touristiques.

Or, malgr� la politique que m�ne la Ville, l?engorgement demeure et pose des probl�mes non seulement de d�placement, de stationnement, d?acc�s aux sites touristiques souvent engorg�s, et bien entendu de pollution de l?air.

Alors, en 2010, le groupe europ�en �cologiste ?Vert? du Conseil de Paris avait d�pos� un v?u demandant un bilan de la politique parisienne pour un meilleur encadrement du transport touristique, avec notamment un bilan des orientations inscrites dans le Plan de d�placements de Paris et souhaitant savoir quelles alternatives au parking en surface des autocars avaient �t� mises en ?uvre ou pouvaient l?�tre.

Or, � ma connaissance, il n?y a pas eu de mise en ?uvre de ce v?u, et c?est bien pour faire un premier bilan et savoir o� en sont ces demandes du groupe �cologiste, que je souhaitais intervenir sur ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie de votre attention.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Merci, Madame la Maire.

Il s?agit dans ce projet de d�lib�ration d?un renouvellement de march� pour disposer justement de personnels charg�s de l?accueil des autocars de tourisme sur les emplacements de surface � Paris.

Je voulais vous rappeler - on n?a peut-�tre pas le temps et je vais le dire tr�s bri�vement, mais c?est important parce que cela fait partie des questions pos�es par Jacques BOUTAULT que l?offre de stationnement pour autocars � Paris comprend 414 places. Il y en a dans les parkings en sous-sol, 158 places, et dans des parkings ferm�s sur voirie, 67 places. Puis, ce sont 189 emplacements sur voirie. Evidemment cette offre est compl�t�e par des zones de d�pose-reprise qui sont situ�es la plupart du temps � proximit� de lieux touristiques.

Cette offre de stationnement est bien s�r payante. Elle se paye, si je puis dire, par le biais d?un pass autocar, qui peut s?acheter sur Internet et qui permet aux autocaristes d?acc�der � l?ensemble de ces places, en surface comme en sous-sol.

Bien s�r, en sous-sol, ce sont les gestionnaires de parkings qui sont charg�s d?exploiter leur parking et nous passons des conventions avec eux. En revanche, en surface, il nous faut du personnel et c?est l?objet de ce march� de prestations qui est lanc� avec ce projet de d�lib�ration.

Je rajouterai que les missions - l� aussi je vais en partie r�pondre � vos questions - consistent � contr�ler la validit� du pass autocar et � le faire payer s?il n?a pas �t� pr�alablement achet� sur Internet et, ce n?est pas des moindres, � assurer de la discipline sur ces emplacements et une bonne information des chauffeurs sur l?offre de stationnement disponible � Paris.

Qu?il faille continuer � d�velopper l?offre de stationnement pour autocars, sans aucun doute, mais M. BOUTAULT je ne vous cacherai pas que ce n?est pas une chose ais�e, d?autant que les propositions que nous pouvons faire se trouvent la plupart du temps dans les arrondissements en p�riph�rie.

Vous essayerez d?en parler avec vos coll�gues, maires de ces arrondissements. Pour beaucoup, ils en prennent leur part, mais c?est vrai que les parkings d?autocars ne sont jamais particuli�rement appr�ci�s ou accept�s. J?ai encore en m�moire un parking dans le 16e arrondissement qui nous a valu de faire revenir la d�lib�ration � plusieurs reprises.

C?est vrai qu?il s?agit d?un travail que la Ville ne peut pas mener seule. Elle ne peut le faire qu?en partenariat. Nous y travaillons avec mon coll�gue Jean-Bernard BROS, puisqu?il faut � la fois maintenir la venue des touristes � Paris et essayer au contraire de pouvoir d�velopper un tourisme sans cars, ce que je pr�f�rerais.

Pour le moment, ce n?est pas le cas, mais en tout �tat de cause, nous avan�ons quand m�me sur une meilleure discipline du stationnement des autocars. J?esp�re qu?aux mois de juin et juillet, qui sont souvent les mois o� nous voyons fleurir beaucoup d?autocars dans notre ville, nous pourrons en percevoir les premiers r�sultats.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame la Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 26.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DVD 26).

Merci.

Mars 2012
Débat
Conseil municipal
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