44 - 2012, DA 6 - Modalités de lancement de marchés à bons de commande pour la maintenance préventive et corrective des fontaines ornementales de la Ville de Paris.
44 - 2012, DA 6 - Modalit�s de lancement de march�s � bons de commande pour la maintenance pr�ventive et corrective des fontaines ornementales de la Ville de Paris.
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M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DA 6 relatif aux modalit�s de lancement des march�s � bons de commande pour la maintenance des fontaines ornementales de la Ville de Paris.
La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE.
Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, dans le Livre bleu qui accompagnait votre communication sur la politique municipale de l?eau, vous soulignez tout l?int�r�t des fontaines ornementales. Dans le chapitre consacr� � la valorisation de la pr�sence de l?eau dans la ville, vous nous dites que les fontaines ornementales font partie de l?image et de l?identit� parisienne, qu?elles renvoient � une p�riode o� elles symbolisaient la ma�trise hydraulique et l?urbanit�. Vous pr�cisez ensuite que ces fontaines, contribuant � am�liorer de mani�re visible le cadre de vie des Parisiens, la Ville est mobilis�e autour de la gestion durable et de la valorisation de ce patrimoine.
Nous partageons, bien �videmment, votre constat sur l?utilit� des fontaines ornementales, mais l?�tat de ce patrimoine nous conduit � douter de l?int�r�t r�el que vous lui portez, car quel maire d?arrondissement pourrait aujourd?hui pr�tendre avoir la totalit� de ses fontaines en eau ?
Je citerai quelques exemples qui montrent bien leur �tat de d�gradation.
Ainsi, voil� huit ans que le Maire de Paris en personne promet chaque ann�e au maire du 8e arrondissement la restauration des six bassins du rond-point des Champs-Elys�es. Or, rien ne bouge et leur �tat d?abandon suscite l?incompr�hension des promeneurs et touristes qui fr�quentent cette avenue mythique.
Autre exemple : place de la Porte de Saint-Cloud. Les grands jets d?eau de cette porte de Paris sont � l?arr�t depuis des ann�es, contribuant � donner � cette immense place un aspect terne et plat. Les riverains en sont d?autant plus indign�s que vous avez m�me refus� une simple �tude de d�finition qui permettrait de conna�tre la nature des travaux � engager pour r�nover le syst�me hydro�lectrique et remettre ces bassins en eau.
Le refrain est le m�me place Victor Hugo, o� vous avez abandonn� le projet de restauration de la fontaine, alors qu?un concours d?architectes avait �t� lanc� et qu?un budget de 1,5 million �tait inscrit en 2011.
J?en viens aux fontaines ornementales du 15e.
Je pourrais citer :
- l?Ile des Hesp�rides du jardin Atlantique, qui ne fonctionne plus ;
- la fontaine des Polypores, r�alis�e en 1983, place Modigliani. Elle est actuellement entour�e d?un grillage pour �viter les accidents li�s � l?�tat d�grad� de la sculpture en pierre.
Je pourrais encore citer la fontaine Bela Bartok, qui a �t� offerte par la Hongrie � la Ville de Paris en 1981. L?�tat d?abandon de cette fontaine, � l?arr�t depuis des ann�es, interpelle sur le sort que nous r�servons aux cadeaux faits � la Ville et m�contente l?artiste qui menace de porter plainte.
Faute d?entretien suffisant, la liste s?allonge d?ann�e en ann�e et je ne voudrais pas que les fontaines ornementales que je viens d?�voquer subissent le m�me sort que celles du 11e arrondissement, qui disparaissent les unes apr�s les autres. Je me souviens de l?intervention de ma coll�gue Claude-Annick TISSOT d�plorant, lors de notre s�ance d?octobre, la disparition de la fontaine de la place L�on Blum et le d�mant�lement des dauphins qui ornaient depuis plus de 120 ans la place de la R�publique.
Hier, au cours de notre s�ance d�di�e � l?eau, vous nous avez dit, Monsieur le Maire, que les fontaines ornementales contribuent de fa�on efficace � la lutte contre les �lots de chaleur urbains. Nous sommes bien d?accord, mais encore faudrait-il qu?elles soient en �tat de marche !
J?ajoute que, pour beaucoup de ces fontaines ornementales, nous n?en sommes plus au stade de la maintenance pr�ventive ou de l?entretien classique, qui est �voqu� dans la d�lib�ration, mais � une remise en �tat ambitieuse.
Dans cette perspective, nous vous demandons, Monsieur le Maire, de nous communiquer un point g�n�ral sur l?�tat des fontaines ornementales parisiennes, assorti d?une programmation ambitieuse de remise en �tat de ce patrimoine, source d?animation, de fra�cheur et d?embellissement de l?espace public.
Merci.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Pour vous r�pondre, la parole est � Mme MONTACI�.
Mme Camille MONTACI�, adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Madame de CLERMONT-TONNERRE, je suis d�sol�e, je ne vais pas pouvoir vous r�pondre en d�tail sur l?ensemble des fontaines. Par contre, votre demande, en mati�re de bilan et de projet, sera transmise aux �lus et aux deux administrations qui les g�rent, c?est-�-dire la Direction du Patrimoine et de l?Architecture et la Direction des Espaces Verts et de l?Environnement.
En ce qui concerne ce march�, je tiens � dire que son objectif va dans votre sens, c?est-�-dire qu?il s?agit de rassembler les march�s qui sont pr�sent�s par les directions qui ont en charge ces fontaines et de faire en sorte que l?on ait un cadre global et que l?on puisse passer, au fur et � mesure, les commandes n�cessaires.
Ces march�s doivent permettre d?acc�l�rer et de faciliter les travaux concernant l?am�lioration du fonctionnement et aussi l?esth�tique. Il s?agit de march�s g�ographiques, donc qui concernent l?ensemble des arrondissements de Paris, et de deux lots sp�cifiques, en particulier l?entretien des ornements en pierre et m�taux et dorures et la r�paration des fontaines. March� ne vaut pas chantier, c?est vrai, mais en tout cas il le pr�c�de assur�ment.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Cela a �t� rapide, c?est magnifique, bravo !
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DA 6.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2012, DA 6).
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