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13 - 2011, DASES 49 G - Subventions et convention (93.980 euros) avec l'association "Sida Info Service" (20e).

13 - 2011, DASES 49 G - Subventions et convention (93.980 euros) avec l'association "Sida Info Service" (20e).

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DASES 49 G. Il s'agit de subventions et de convention pour un montant de 93.980 euros avec l'association "Sida Info Service".

C'est M. Gauthier CARON-THIBAULT que j'aper�ois tout en haut, qui interroge M. Jean-Marie LE GUEN. Je lui donne la parole.

M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Monsieur le Pr�sident, qui interroge mais qui surtout met en avant le soutien qu'apporte le D�partement de Paris � cette initiative d'auto support qui effectivement est men�e par "Sida Info Service".

Comme vous le savez, les dispositifs d'auto support recouvrent tous les dispositifs de mobilisation interne d'un m�me groupe social touch� par une m�me probl�matique et qui mobilisent des ressources particuli�res pour contribuer au traitement de ce ph�nom�ne.

Il n'a pas pour but de se substituer � une prise en charge m�dicale ou administrative, mais il peut, par la force du collectif, �tre ce petit plus qui permet de surmonter, de mieux g�rer sa pathologie.

Cela concerne des lieux de parole, d?accompagnement, d?information, qui permettent de faire tomber des ph�nom�nes de stigmatisation ou de non-connaissance pr�cise qu'il peut y avoir ici ou l� dans des lieux trop g�n�ralistes.

"Sida Info Service" est porteur de deux projets qui mettent ces principes en action pour permettre un meilleur fonctionnement des dispositifs existants, en garantissant une bonne diffusion parmi les publics cibles de l'information recherch�e.

Tout d'abord, deux lignes t�l�phoniques vou�es � renseigner les malades sur leurs droits, si peu connus, mais en ce moment si �volutifs, je pense en particulier � la r�forme de l?allocation adulte handicap� ; une ligne d�di�e aux personnes s�ropositives ou h�patiques ; et une autre quelle que soit la pathologie, afin de pouvoir les renseigner sur les droits des malades.

Enfin et surtout, je d�sire mettre l'accent sur le centre de sant� sexuelle qui a ouvert en 2010, fond� sur un double constat simple : la sexualit� et les probl�mes m�dicaux inh�rents peuvent �tre un obstacle � une consultation m�dicale et, � l'oppos�, le nombre de centres de traitement et d�pistage du VIH qui est relativement suffisant sur la Capitale.

Il y a donc un gap et surtout un v�ritable besoin, en particulier dans une ville capitale comme l?est Paris.

Le fameux 190, l?�tablissement g�r� par "Sida Info Service" r�pond � cet objectif en ne se limitant pas uniquement au VIH et pas uniquement au secteur du VIH, � travers le d�pistage, et il a pour but de r�unir dans un m�me lieu � la fois des g�n�ralit�s, des sexologues, des dermatologues, des psychologues, mais �galement des conseillers communautaires issus du milieu associatif avec des horaires d'ouverture tr�s larges quand d'autres centres sont d�j� ferm�s.

L'objectif est d'apporter une prise en charge m�dicale, sociale et psychologique, si besoin �videmment une prise en charge surtout globale en un m�me lieu pour toutes les questions concernant la sexualit� dans chaque aspect de la vie quotidienne.

Il se voue �galement particuli�rement � une prise en charge pr�coce des primo infect�s par le VIH pour �viter les transmissions � d'autres partenaires tout en apprenant � la personne s�ropositive � se prot�ger elle-m�me d'autres formes de contamination.

533 usagers ont d�j� pu b�n�ficier de ce dispositif parmi lesquels, il est important de le souligner, 80 % d?hommes homosexuels ou bisexuels, certains d?entre eux b�n�ficiaires de la couverture maladie universelle ou de l'aide m�dicale d'�tat.

Par cette subvention, Monsieur le Pr�sident, nous tenons � marquer notre int�r�t et notre soutien � ce dispositif innovant et surtout unique en France en esp�rant que collectivement, mairies, centres concern�s ainsi que la presse, nous saurons faire parler de ce centre car les besoins sont quantitativement importants certes, mais face aux nouveaux comportements il faut passer � une seconde �tape de la pr�vention du d�pistage et de la prise en charge des M.S.T.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci.

M. Jean-Marie LE GUEN va r�pondre � tous ces compliments.

M. Jean-Marie LE GUEN, au nom de la 6e Commission. Ce sera difficile, Monsieur le Pr�sident, mais je ne peux que confirmer ce que vient de dire notre coll�gue Gauthier CARONTHIBAULT, qui a tr�s bien pr�sent� le dossier dont il s'agit.

Je veux pour ma part exceptionnellement souligner le caract�re innovant, pragmatique, global de ce centre de sant� sexuelle, en dehors m�me �videmment des lignes d'information que notre coll�gue � �nonc�es, pour dire combien il �tait important aujourd'hui de tout faire de fa�on pragmatique mais volontaire pour favoriser le d�pistage pr�coce.

En fait, nous le savons, il est possible aujourd'hui d'�radiquer l'�pid�mie de Sida, si nous savons mettre en place un d�pistage pr�coce et r�duire en quelque sorte le nombre de nos compatriotes, plus de 40.000 qui sont aujourd?hui porteurs du VIH sans le savoir. � la fois, c'est une meilleure prise en charge �videmment en termes de soins qui est possible, mais c'est aussi le fait que ces personnes ne soient plus en situation ou en risque plus exactement de diss�miner la maladie.

C'est dans ce cadre que nous soutenons le travail qui est mis en place, et que nous vous proposons ce projet de d�lib�ration.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 49 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2011, DASES 49 G).

Décembre 2011
Débat
Conseil général
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