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82 - 2011, DASCO 133 - Lancement d’une procédure de marché public relative à la mise en oeuvre de “classes à Paris” pour les enfants des écoles publiques élémentaires parisiennes, en application de l’article 30 du Code des marchés publics.

82 - 2011, DASCO 133 - Lancement d?une proc�dure de march� public relative � la mise en oeuvre de ?classes � Paris? pour les enfants des �coles publiques �l�mentaires parisiennes, en application de l?article 30 du Code des march�s publics.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la 7e Commission et examinons donc le projet de d�lib�ration DASCO 133 relatif au lancement d?une proc�dure de march� public relative � la mise en ?uvre de ?classes � Paris? pour les enfants des �coles publiques �l�mentaires en application de l?article 30 du Code des march�s publics.

La parole est � Mme la Pr�sidente FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci, Monsieur le Maire.

A propos de ce projet de d�lib�ration, je pense qu?il est regrettable que les cr�dits allou�s aux classes d�couvertes, on l?a vu lundi, soient en baisse dans le prochain budget, raison de plus pour s?int�resser � ce projet de d�lib�ration de la DASCO qui met en place le dispositif ?classes � Paris? dont, d?ailleurs, Mme Olivia POLSKI a dit quelques mots lundi.

C?est un dispositif original � l?attention des �l�ves des �coles publiques �l�mentaires parisiennes qui leur propose sur le temps scolaire des classes culturelles, artistiques, scientifiques et d?urbanisme.

Ces classes sont organis�es sous la responsabilit� des enseignants et avec eux et leur int�r�t est �vident. Elles permettent d?�largir l?univers scolaire � l?environnement ext�rieur, de stimuler la curiosit� et l?int�r�t des enfants en leur proposant des d�marches d?apprentissage qui sont bas�es sur l?exp�rimentation et l?approche concr�te.

De plus, elles ouvrent l?univers du savoir scolaire, elles le compl�tent et l?�largissent en mettant les enfants en contact avec le monde de la cr�ation, de l?art et de la science, et je pense que nous appr�cions tous de pouvoir contribuer � ouvrir le champ de la r�flexion et du savoir des petits Parisiens.

Ces classes permettent �galement de s?initier � des techniques nouvelles et de mieux conna�tre Paris et ses quartiers, Paris dans sa diversit�. Je souhaite au nom du groupe appuyer cet aspect du dispositif en demandant que, dans l?approche de Paris et de ses quartiers, la dimension environnementale vienne compl�ter l?approche architecturale et patrimoniale plus classique sous forme soit de classes sp�cifiques, soit de journ�es d?�tudes sp�cialis�es dans le cadre des classes existantes.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, au nom de la 7e Commission. - Merci beaucoup, Danielle FOURNIER. Un mot sur les ?classes � Paris? et, puis, peut-�tre un mot en compl�ment sur l?ensemble des dispositifs que nous finan�ons sur temps scolaire.

Alors, sur les ?classes � Paris?, merci de cette intervention et merci de la proposition ou l?�largissement que vous proposez ce matin. Cette proposition sera �videmment transmise � la DASCO pour que nous puissions r�fl�chir � la fa�on dont on peut am�liorer, modifier ce dispositif.

Nous sommes tenus par le calendrier des march�s. Donc, nous ne pourrons le faire qu?au renouvellement des march�s, mais c?est une approche qui me para�t, en effet, tout � fait pertinente et ce d?autant plus, je le rappelle, que la Ville de Paris �tait extr�mement investie, et j?insiste sur le extr�mement, sur tous les projets qui sont en lien avec le d�veloppement durable, notamment sur temps scolaire.

Peut-�tre un mot pour �largir parce que la Ville de Paris, vous le savez, est extr�mement partie prenante de projets sur temps scolaire : classes � Paris, classes APAC, classes de d�couverte. J?en profite pour signaler � l?Assembl�e que les classes APAC, donc, � projets artistiques et culturels, qui sont cofinanc�es � parit� par le Rectorat, le Minist�re de l?Education nationale et les services du Rectorat et la Ville de Paris viennent de voir leur budget diminu� parce que le Minist�re de l?Education nationale a baiss� son investissement d?un tiers.

Nous venons de l?apprendre. Je dois d?ailleurs vous avouer que ni la DASCO ni moi-m�me n?en avons �t� officiellement inform�es et que nous l?avons appris au d�tour d?une r�union. Donc, malheureusement, nous pr�senterons un projet de d�lib�ration dans les semaines qui viendront, qui sera un budget en baisse et je le regrette.

Sur les classes de d�couverte, j?ai entendu sur les bancs de l?h�micycle depuis hier quelques interrogations et j?en profite pour vous dire un mot : alors, deux points expliquent la baisse de financement. La premi�re est structurelle. Nous sommes en train - je suis d�sol�e, je vais dire rationaliser et je ne voudrais pas qu?on y voie une notion p�jorative -, mais de rationaliser l?offre qui est faite. Certains projets avaient un co�t important et pas n�cessairement une plus-value en termes �ducatifs et p�dagogiques qui justifiait ce co�t aussi important.

Je pense notamment � la dur�e des classes de d�couverte, sachant que la dur�e des classes de d�couverte a aussi un impact sur le co�t que les familles doivent prendre en charge. Nous voyons dans un certain nombre de quartiers populaires des familles qui ne peuvent pas, qui ne souhaitent pas que leurs enfants participent � des classes de d�couverte parce que le co�t qui reste � la charge des familles du fait de la dur�e des classes de d�couverte reste pour elles, bien que ce soit sur la base du QF �videmment, trop important pour qu?elles y souscrivent.

Nous travaillons donc � une diversification de l?offre de classes de d�couverte. On peut avoir un projet �ducatif et pertinent sur une dur�e moins longue.

Et, puis, et c?est le second axe et celui-l� est plus politique et je ne fais en cela que reprendre ce que le Maire dit mieux que moi, nous avons souhait�, comme sur un certain nombre de dispositifs, recentrer l?offre de la Ville de Paris en la mati�re sur les �l�ves qui en ont le plus besoin. Donc, cette ann�e, sur le premier trimestre, ce sont plus d?�coles et, donc, plus d?enfants dans des �coles en Z.E.P., en R.E.P ou dans des �coles o� la sociologie est assimilable � celle d?une Z.E.P m�me si le classement officiel ne les met pas en Z.E.P., ce sont plus d?�coles et plus d?enfants de ces cat�gories qui partiront en classes de d�couverte que pr�c�demment parce qu?effectivement, nous souhaitons recentrer l?ensemble des dispositifs parisiens.

Ce n?est pas une nouvelle, vous voyez depuis trois ans cette politique se mettre en ?uvre. Nous souhaitons recentrer les dispositifs sur ceux qui en ont le plus besoin, voil� ce qui peut expliquer cette baisse de cr�dits de fonctionnement, mais qui ne se traduit pas par une baisse d?offres pour les enfants des cat�gories populaires et des quartiers populaires, bien au contraire.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 133.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DASCO 133).

Décembre 2011
Débat
Conseil municipal
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