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94 - 2011, DLH 246 - Réalisation par la SGIM d’un programme de résidence sociale de type pension de famille de 27 logements PLA-I, 57-59 rue de Javel (15e).

94 - 2011, DLH 246 - R�alisation par la SGIM d?un programme de r�sidence sociale de type pension de famille de 27 logements PLA-I, 57-59 rue de Javel (15e).

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DLH 246 concernant la r�alisation par la S.G.I.M. d?un programme de r�sidence sociale rue de Javel, dans le 15e.

La parole est � Gilles ALAYRAC, pour cinq minutes.

M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration, qui pr�voit 27 logements de type P.L.A.I. au sein d?une r�sidence sociale rue de Javel, dans le 15e arrondissement, illustre parfaitement, concr�tement m�me, la politique que m�ne la municipalit� pour s?efforcer de loger dans la capitale toutes les cat�gories de population �ligibles au logement social.

Dans le cas pr�sent, il s?agira d?un �tablissement de 27 T1 qui sera g�r� par Emma�s et destin� � des personnes isol�es avec un faible niveau de ressources.

Je rel�ve d?abord que l?apport de la Ville se monte � 887.000 euros, et celui de l?�tat � 289.000 euros, ce qui signifie que sans l?effort consenti par Paris, cette op�ration ne pourrait pas voir le jour.

Cette s�ance du Conseil de Paris ne se bornera pas � adopter ce seul programme de r�sidence sociale dans le 15e arrondissement. Il faut se r�jouir de la richesse de son ordre du jour, qui a pr�vu plusieurs autres op�rations � caract�re social que je veux saluer et citer.

Ainsi, nous est-il demand� de nous prononcer �galement sur un projet de r�sidence sociale � Boucicaut qui comportera 49 logements et un foyer d?h�bergement pour personnes autistes.

Je ne serai pas complet si je n?�voquais pas un projet au 86 rue de Lourmel, qui pr�voit un E.H.P.A.D. de 101 logements, ainsi qu?une r�sidence sociale, de 25 logements, destin�e aux femmes victimes de violences.

La majorit� de droite du 15e �voque souvent la fiert� de l?arrondissement d?accueillir un grand nombre de structures � caract�re social, en particulier pour les plus d�munis et les malades.

Mais elle oublie de dire qu?avec 240.000 habitants, cet arrondissement, le plus peupl� de Paris, peut bien consentir quelques efforts en faveur de ceux qui en ont le plus besoin.

Mes chers coll�gues, sachez que cette m�me majorit� fait preuve d?une g�n�rosit� s�lective.

Quand il s?agit d?ouvrir quelques chambres pour jeunes travailleurs dans le futur patronage la�que, elle vote contre ; quand il s?agit d?ouvrir une r�sidence pour �tudiants et jeunes travailleurs rue Castagnary, elle vote contre et m�ne un combat acharn� contre ce projet.

Enfin, et c?est sans doute le plus significatif de sa vision tr�s particuli�re de l?humanisme et de la solidarit�, elle m�ne aujourd?hui une campagne contre les r�sidents du nouveau centre d?h�bergement du Samu social de la rue Oscar Roty � travers des r�unions de mobilisation des riverains, des tracts et des courriers d?�lus aux habitants.

Il ne nous a pas �chapp� � nous, �lus de gauche, la fa�on dont ce centre a ouvert cet �t�, et la fa�on dont il a �t� accueilli. Ainsi, le maire du 15e a-t-il �voqu� en conseil d?arrondissement une d�cision, je cite : ?malencontreuse et brutale de la Ville?.

Le d�put� M. LAMOUR, pas en reste, a pour sa part �crit aux habitants, dans un courrier digne de la droite populaire, pour se vanter d?avoir obtenu, je cite : ?par les forces de police l?�viction syst�matique des personnes tr�s marginalis�es de la voie publique?.

Plut�t que de stigmatiser ces personnes en grande difficult�, il e�t mieux valu que l?U.M.P. se pr�occup�t, d�s l?installation du centre, de son ouverture 24 heures sur 24, et de sa bonne int�gration � la vie du quartier.

Mais pour en revenir au projet de d�lib�ration qui nous occupe maintenant, mon groupe se r�jouit de ce programme de r�sidence sociale dans un quartier o� le logement social n?est pas surrepr�sent�.

Tout ce qui va et ira dans ce sens, Monsieur MANO, est et sera le bienvenu. Face � la crise, la r�ponse, ce n?est pas l?�go�sme, ce n?est pas le populisme tel que le pratique la droite du 15e, c?est la solidarit�, la solidarit� dont fait preuve la Municipalit�, et donc les Parisiens !

Merci.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur ALAYRAC.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Notre Conseil de Paris permet d?avoir un dialogue indirect, via mon interm�diaire, entre les �lus du 15e de la majorit� et de l?opposition. Soit. Monsieur ALAYRAC, vous mettez bien souvent en �vidence tous les efforts de la Ville de Paris en mati�re de d�veloppement du logement, quel qu?il soit, sur le territoire du 15e.

C?est l?occasion pour moi, d?ailleurs, de pr�senter un bilan rapide de la production annuelle du logement social pour l?ann�e 2011, puisque nous avons pr�s de 4.000 logements familiaux, 555 foyers de jeunes travailleurs, 510 r�novations de foyers de travailleurs migrants, 169 places en maison relais ou r�sidences sociales, 68 places en centre d?h�bergement, et 483 places pour personnes �g�es ou handicap�es, �galement 326 places pour r�sidences �tudiants : voil� la diversit� et l?immense effort de la Ville de Paris, une fois de plus, au service des Parisiens !

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur MANO.

Je suis saisie d?une demande d?explication de vote du groupe U.M.P.P.A.

La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Je tiens � protester contre les propos grotesques et caricaturaux que vient de tenir mon coll�gue Gilles ALAYRAC sur les �lus du 15e, et rappeler que dans le 15e arrondissement, depuis le mois de mars 2008, notre majorit� a vot� 2.708 logements sociaux.

� bon entendeur, salut !

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 246.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DLH 246).

Décembre 2011
Débat
Conseil municipal
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