41 - 2011, V?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants relatif au financement en fonds propres des P.M.E. � potentiel de croissance.

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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc�e n� 51 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants, relatif au financement en fonds propres des P.M.E. � potentiel de croissance.

La parole est � Mme Val�rie SACHS, pour une minute.

Mme Val�rie SACHS. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, une minute pour une proposition innovante que j?ai d�j� �voqu�e en octobre dernier, mais qui � mon sens a trop rapidement �t� repouss�e par l?Ex�cutif.

Je reviens donc � la charge, forte de l?expertise de Christian SAINT-ETIENNE, pour proposer la cr�ation d?une S.E.M. d�di�e au capital risque parisien, r�serv�e aux PME-PMI pour renforcer le tissu �conomique local en misant sur les externalit�s positives dont Paris dispose.

Paris fournit d�j�, et � juste titre, aux start-up des formations, des espaces de p�pini�res et d?incubateurs, des aides de toutes natures. Pourquoi ne pas offrir ce qui manque r�ellement � tout d�but entrepreneurial, une participation cons�quente aux investissements d?amor�age ? Du capital pour convaincre les investisseurs de rechercher le capital intellectuel parisien, sous r�serve de crit�res pertinents mais suffisamment souples comme un potentiel de croissance et d?emplois significatifs dans des domaines o� Paris pourrait exceller.

Compte tenu du temps de parole qui m?est allou�, je ne peux entrer dans la technique budg�taire mais nous avons conscience des multiples contraintes qui encadrent D�partement et Commune dans le domaine de l?ing�nierie financi�re.

Aussi, Monsieur le Maire, vous constaterez que nous savons �tre un groupe d?opposition offensif, mais notez aussi que nous restons toujours dans une approche parfaitement constructive quand il s?agit de l?attractivit� de Paris.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur SAUTTER, qu?en pensez-vous ?

M. Christian SAUTTER, adjoint. - Je remercie d?abord Mme SACHS de l?hommage discret mais net qu?elle rend � l?effort entrepris par la collectivit� parisienne en faveur des jeunes entreprises innovantes, et je suis s�r que Jean-Louis MISSIKA et moi-m�me y sommes tr�s sensibles.

Il est vrai que nous avons un programme de construction d?incubateurs et de p�pini�res qui d�bouchera sur pr�s de 94.300 m�tres carr�s exactement sur la mandature. Il est vrai que nous avons avec ?Os�o? des partenariats tr�s constructifs, aussi bien ?Paris Innovation Amor�age? que ?Paris Finance Plus?, qui seront notamment tourn�s vers les entreprises de l?�co-b�timent.

En ce qui concerne le capital risque, je voudrais d?abord dire � Mme SACHS que nous ne sommes pas passifs en la mati�re, puisque nous avons aid� � la cr�ation de ?Paris Business Angels?.

Je me souviens, avec vous, Monsieur le Pr�sident, de discussions, car nous n?aimiez pas le mot business, et les anges n?attiraient pas non plus vos suffrages, mais la r�alit� est que ?Paris Business Angels? travaille depuis six ans � Paris.

Je mentionnerai aussi, Madame SACHS et chers coll�gues, que ?Paris Initiative Entreprises? a la capacit� de faire des investissements en quasi fonds propres dans des entreprises solidaires.

La question que vous posez, c?est de demander que le D�partement ou la Ville investisse dans ?�le-de-France Capital?, qui est une soci�t� de capital-risque con�ue par la R�gion.

Il y a une difficult� juridique pour une ville d?investir dans un tel fonds. Et puis d?autre part, ce fonds, que je respecte beaucoup, a d�cid� pr�cis�ment de ne plus faire d?amor�age, ce qui ne serait pas tout � fait dans la ligne que nous essayons de suivre avec votre assentiment, Madame SACHS, � Paris.

Donc, je vous invite � retirer votre v?u parce que nous faisons d�j� du capital-risque, un peu comme M. Jourdain. Sinon, je serai au regret de demander de voter contre, mais j?approuve votre d�marche et j?approuve votre recherche de nouveaux instruments pour que les entreprises petites et moyennes soient heureuses � Paris et se d�veloppent avec les fonds propres dont elles ont besoin.

Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur SAUTTER.

Madame SACHS, retirez-vous ce v?u ?

Mme Val�rie SACHS. - Oui, je retire mon v?u. Je reviendrai avec d?autres propositions le mois prochain.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

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