71 - 2011, V?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants relatif � l?attribution du nom de Marie Dedieu � une voie ou un espace public.

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M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 94 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants, relatif � l?attribution du nom de Marie Dedieu � une voie ou un espace public.

La parole est � Mme Genevi�ve BERTRAND, pour une minute.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Marie Dedieu est une Fran�aise de 66 ans en situation de handicap qui habitait le Kenya et a �t� enlev�e le 1er octobre 2011 par des ressortissants somaliens, nous l?avons tous en m�moire.

Atteinte d?un cancer, laiss�e sans soins par ses ravisseurs, sa mort a �t� annonc�e le 19 octobre, trois semaines plus tard.

Cet otage �tait une militante de toujours de la cause des femmes.

Avant de s?installer au Kenya, elle a v�cu longtemps � Paris.

Nous consid�rons que les conditions de sa fin ont �t� particuli�rement barbares ; c?est la raison pour laquelle nous souhaitons que le nom de Marie Dedieu soit attribu� � une voie, une place ou un espace public de la Ville de Paris.

Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Anne HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Je voudrais dire � Genevi�ve BERTRAND qui, bien s�r, nous sommes extr�mement sensibles aux arguments �voqu�s � propos de Marie Dedieu ; c?est avec beaucoup d?�motion que nous avons appris sa tr�s r�cente disparition et, bien s�r, la m�moire de cette militante f�ministe que vous avez salu�e, qui a �t� l�chement captur�e et abandonn�e sans soins � la mort par ses ravisseurs? Bien s�r, la Ville doit honorer cette m�moire.

Marie Dedieu, vous l?avez dit, �tait une femme de culture, une femme de combat, elle avait choisi de vivre sur une �le au Kenya, o� elle semblait s?�panouir.

Elle avait �t� aussi signataire du manifeste des 343 et elle m�rite amplement d?entrer dans l?histoire de notre pays et de notre ville, mais, vous le savez, sa disparition est quand m�me extr�mement r�cente. Je souhaiterais vous dire qu?avant que son nom ne puisse �tre attribu� � une voie publique de Paris, puisque nous avons vot� ensemble, m�me si nous savons que, parfois, nous y d�rogeons, le principe d?un d�lai d?au moins cinq ans, je voudrais vous dire que j?�mets un avis d�favorable aujourd?hui sur la d�nomination d?une voie publique.

En revanche, que nous puissions honorer sa m�moire, �ventuellement, par l?apposition d?une plaque rappelant o� elle a v�cu nous para�t une piste tout � fait envisageable dans l?imm�diat, avant d?attendre, peut-�tre, un d�lai qui me para�t raisonnable pour donner la d�nomination d?une voie publique � Marie Dedieu, sachant qu?il n?y a pas d?opposition du tout de principe, mais c?est simplement le caract�re tr�s r�cent de cette mort qui m?am�ne � vous dire cela.

Si vous acceptiez de retirer ce v?u et que nous �tudiions ensemble la pose d?une plaque l� o� a v�cu Marie Dedieu dans l?imm�diat, je crois que cela pourrait �tre une bonne solution.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Madame BERTRAND, acceptez-vous la proposition de Mme HIDALGO ?

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Oui, j?accepte tout � fait cette proposition.

Merci, Madame la Maire.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Merci.

Le v?u est donc retir�.

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