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76 - 2011, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif au financement des contrats locaux de sécurité.

76 - 2011, V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif au financement des contrats locaux de s�curit�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 65 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif au financement des contrats locaux de s�curit�,

La parole est � M. GIANNESINI.

M. Jean-Jacques GIANNESINI. - Merci.

Simplement un petit mot pour ce qui vient d?�tre dit, vous avez tort car encore hier soir dans le 19e arrondissement on m?a r�clam� pour les bailleurs sociaux, l?autorisation de mettre des cam�ras. Franchement, je pense que vous avez un petit peu tort sur la question.

Monsieur le Maire, merci. Alors que nous allons prolonger de trois ans le CUCS, mon groupe vous propose de renforcer son volet pr�vention par une dotation au CLS des arrondissements.

Tous les acteurs des CLS sont unanimes pour d�plorer le manque de moyens de ces structures. Pourtant, leur champ de comp�tences est large comme le d�montre le troisi�me consid�rant du v?u. Nous vous proposons d?affecter l?argent des salles de shoot � ces CLS, l?argent public ne doit pas accompagner les usagers dans la drogue au lieu de les sortir de cette d�pendance, mais au contraire assurer la s�curit� de tous, en particulier des habitants des quartiers prioritaires.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme EL KHOMRI.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Les politiques de pr�vention et de s�curit� refl�tent un partenariat entre l?�tat, garant de la s�curit� des citoyens, et les collectivit�s locales concern�es par la vie quotidienne des habitants.

Le contrat parisien de s�curit� constitue le cadre de contractualisation de la politique partenariale parisienne en mati�re de pr�vention de la d�linquance et de s�curit�. Ce contrat a �t� sign� par mon pr�d�cesseur en 2009.

Ce contrat sign� par le Pr�fet de police, le Maire de Paris, le Procureur, et le Recteur a des d�clinaisons locales, � savoir les contrats de s�curit� d?arrondissement, outils permettant aux diff�rents partenaires de se fixer des objectifs et de mettre en ?uvre les actions qu?il convient de poursuivre sur un territoire pr�cis.

Il s?agit de concentrer la mobilisation des acteurs sur les territoires les plus expos�s en direction des publics les plus fragiles, les d�linquants et plus particuli�rement les mineurs et les jeunes majeurs, en alliant pr�vention et r�pression.

Il est selon moi le symbole d?un travail partenarial de terrain minutieux, pragmatique et de longue haleine, qui se tient � l?�cart des d�clarations m�diatiques tapageuses. Il met en avant une approche constructive aux d�fis qui nous sont lanc�s.

Le principe de financement des actions s?appuie sur la mutualisation des moyens de chaque acteur, je rappelle par ailleurs qu?il existe un fonds interminist�riel de pr�vention de la d�linquance.

La Ville de Paris s?engage, avec le recrutement de six coordonnateurs des contrats de s�curit� d?arrondissement, � faire vivre ce partenariat, et s?agissant de l?argument r�current sur le co�t des salles de consommation � moindres risques, je pense que les moyens doivent �tre prioritairement mis dans la prise en charge des personnes toxicomanes et dans une politique de r�duction des pratiques � risques li�es � l?usage des drogues et non dans une politique de r�pression qui, comme vous le savez bien, repr�sente un co�t financier tout aussi important pour la soci�t�.

Vous �tes �lu du 19e arrondissement, je m?�tonne aujourd?hui que le fait d?avoir des salles de consommation en plein air, des sc�nes ouvertes comme on dit, Stalingrad, ne vous pose aucun probl�me notamment lorsque les enfants y sont confront�s.

Pour exemple, le rapport qui vient d?�tre rendu sur l?action de la mission interminist�rielle de lutte contre les drogues et toxicomanie, � la commission des affaires sociales du S�nat, indique que 70 % des moyens financiers sont engag�s pour des actions de la police, de la gendarmerie et des douanes, contre 10 % pour la pr�vention.

Donc, nous souhaitons l?implantation d?un centre de consommation � moindres risques, justement pour �viter des injections en public sous les yeux des enfants.

Cette politique de r�duction des risques permettra l?orientation des usagers de drogues vers les structures de soins g�n�raux, de traitement de la d�pendance, ou de l?aide sociale.

De plus, je suis convaincue que gr�ce au travail partenarial dynamique de terrain, l?implantation de cette structure contribuera � att�nuer les nuisances subies par les riverains dans les quartiers fr�quent�s par les toxicomanes.

Nous rendons donc sans ambigu�t� un avis d�favorable sur ce v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Décembre 2011
Débat
Conseil municipal
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