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105 - 2011, DAC 758 - Signature d’avenants ou de conventions avec divers organismes pour l’attribution d’acomptes de subventions au titre de 2012. (Suite).

105 - 2011, DAC 758 - Signature d?avenants ou de conventions avec divers organismes pour l?attribution d?acomptes de subventions au titre de 2012. (Suite).

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole, � sa demande, et pour trois secondes, � M. KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN. - Merci, Madame la Maire.

Un petit point d�j�, vis-�-vis de nos coll�gues : c?est vrai que je me suis laiss� aller � une pratique qui n?est pas inscrite dans notre r�glement, qui a �t� d?imiter M. DUBUS et de l?invectiver en s�ance, ce que je n?aurais peut-�tre pas d� faire.

N�anmoins, je voudrais dire que ses interventions incessantes sont p�nibles pour l?ensemble de l?h�micycle et qu?� part �a, juste pour les quelques-uns � c�t� de moi qui partagent mon serment et ma robe, il n?y a pas d?avocaillon, il n?y a que des avocats qui pratiquent fi�rement et qui d�fendent fi�rement la libert� d?expression, Monsieur DUBUS !

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Pour clore cet incident regrettable, je vais donner la parole � M. DUBUS.

J?esp�re que cela pourra clore cet incident.

M. J�r�me DUBUS. - Chacun s?est emport�. � chaque fois que je prends la parole dans cet h�micycle, et je le dis une derni�re fois, notamment pour M. KLUGMAN mais pour d?autres aussi.

Chacun a sa situation professionnelle. Elle n?a pas � venir jouer ici dans les d�clarations que je fais en tant qu?�lu. Vous m?avez attaqu� sur l?affaire du grand patronat, maintenant cela suffit !

C?est pour cela que je vous ai r�pondu : chacun a sa situation professionnelle. Elle est digne et respectable, et je n?entends pas qu?on attaque ma situation professionnelle chaque fois que je prends la parole ici.

Merci.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - On va donner la parole � Mme DOUVIN pour les explications de vote.

Pour clore cet incident, M. Christophe GIRARD voulait rajouter un petit mot.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Personnellement, je suis contre la censure des insultes. Je voudrais le dire : toutes les insultes ont leur place dans la soci�t�.

Je voudrais simplement dire � M. DUBUS, tr�s rapidement, que je ne voudrais pas, � la suite de l?intervention d?Yves POZZO di BORGO, que l?on mette dans le m�me sac tous les centristes.

Je pense � Herv� de CHARETTE, Fran�ois BAYROU, � MM. LAMASSOURE, ALPHAND�RY, Anne-Marie IDRAC? Je pense qu?ils ne se reconna�traient absolument pas dans les propos tenus aujourd?hui sur la libert� qu?ils d�fendent et ont su d�fendre en leur temps.

Centristes, ne devenez pas censuristes !

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Madame DOUVIN, vous avez la parole pour une explication de vote du groupe U.M.P.P.A.

Mme Laurence DOUVIN. - Je voudrais d?abord dire que je trouve que les invectives ou les �changes qui viennent d?avoir lieu ne sont pas � la hauteur du d�bat suscit� par la question, qui est une question tout � fait int�ressante. Les �changes un peu politiciens qui viennent d?avoir lieu n?avaient pas leur place ici.

On va parler deux minutes du fond, d�battre du fond des choses. Nous sommes avant tout plus que favorables � la libert� d?expression et de cr�ation. C?est quelque chose qui est pour nous prioritaire, fondamental.

Ce qui est d�plorable, c?est la provocation. Et nous constatons tous que chaque fois qu?il y a provocation, il y a alors d�clenchement de l?expression d?un m�contentement et d?une protestation.

Il arrive que ce soit sur la mise en cause d?une religion. Mgr Vingt-Trois, qui n?est pas, je crois un extr�miste absolu, a d�clar� que ce genre de provocation �tait inutile.

C?est inutile, et quand M. GIRARD nous dit qu?il s?agit d?un groupuscule qui proteste, je voudrais simplement me souvenir qu?il y a quelques jours, il y a quand m�me eu 5.000 personnes devant Notre-Dame : il me semble que ce n?�tait pas un groupuscule.

Ce que je voudrais dire aussi, c?est qu?arrive � nos oreilles d?�lus un certain nombre de protestations qui ne sont pas les protestations d?un groupuscule. Ceci existe : nous avons donc simplement � en tenir compte.

Alors, pourquoi parler des protestations ? Je voudrais rapprocher ce terme de protestation du lien social. Pourquoi ?

Parce que les manifestations culturelles sont une occasion particuli�rement pr�cieuse de d�velopper le lien social, non seulement de profiter soi-m�me de la culture, mais de la partager, et je pense qu?il faut leur garder cette vocation.

Je voudrais simplement dire que sur ce projet de d�lib�ration concernant le Th��tre du Rond-Point, il faut voter, bien entendu, la subvention, mais que je suis sensible aux arguments de l?amendement qui a �t� d�pos� par Yves POZZO di BORGO.

Je dirai surtout qu?il me semble important que ce qui est une somme consid�rable, consacr�e � ce th��tre, puisse peut-�tre faire l?objet d?un arbitrage diff�rent, de mani�re qu?il y ait davantage de subventions aux �quipements culturels de proximit�, qui eux sont g�n�rateurs de lien social, et que ceci me semble tout � fait important parce que aujourd?hui, dans les circonstances que nous traversons, qui sont des circonstances difficiles, pour beaucoup d?entre nous, nous avons davantage besoin de lien social que de provocation.

Voil� ce que je voulais dire au nom de mon groupe.

Je vous en remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Pour l?explication de vote du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, M. Julien BARGETON a la parole.

M. Julien BARGETON. - Merci, Madame la Maire.

D�cid�ment, errare humanum est, perseverare diabolicum. Parce que la libert� de cr�ation et d?expression est un droit fondamental en d�mocratie, parce que la la�cit� est pr�cis�ment ce qui permet dans notre R�publique de faire respecter � la fois la libert� de conscience et la libert� d?expression.

Parce que faire varier les subventions aux th��tres en fonction des pi�ces repr�sent�es constitue une intrusion insupportable dans leur programmation, contraire � l?autonomie artistique indispensable et susceptible de cr�er un art officiel. Parce que cet amendement conduit � instaurer une forme de d�lit de blasph�me, le groupe socialiste, radical de gauche, r�publicain et apparent�s ne le votera pas. Merci beaucoup.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BARGETON.

Monsieur POZZO di BORGO, vous avez la parole.

M. Yves POZZO di BORGO. - Simplement, je voulais dire deux choses, l?objet de cet amendement �tait en fait d?engager un d�bat. Je remercie M. CORBI�RE d?avoir engag� ce d�bat.

Je regrette simplement de la part de l?adjoint au Maire, d?avoir habilement, avec le ton d?un chanoine patelin, donn� l?impression que c?�tait une manipulation, que c?�tait vraiment l?expression de je ne sais plus quelle structure. Franchement, ce n?est pas digne de vous, monsieur l?adjoint au maire.

Deuxi�mement, je ne vous permets pas, j?ai suffisamment de relations avec mes amis centristes, et je suis un des vieux h�ritiers du courant centriste, de mettre en doute le choix que j?ai fait, et de mettre en porte-�-faux mes amis centristes qui m?ont soutenu dans cette affaire. Ce n?est pas admissible.

Je voulais qu?il y ait un d�bat, je regrette que ce d�bat n?ait pas eu lieu, merci encore � Alexis CORBIERE, mais j?aurais aim� que ce soit beaucoup plus profond, beaucoup plus pens� et �viter de tomber dans la manipulation tel que l?a fait l?adjoint.

C?est pourquoi dans cette affaire, on ne va pas aborder un vote, donc je retire l?amendement, mais sachez que c?est un d�bat qui n?est pas clos.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur POZZO di BORGO.

L?amendement �tant retir�, nous n?avons pas de vote sur ce sujet.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 758.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DAC 758).

Décembre 2011
Débat
Conseil municipal
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