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4 - 2010, DSTI 23 G - Signature d'une convention avec la Région Ile-de-France établissant les conditions de la réalisation d'un réseau de très haut débit du second degré.

4 - 2010, DSTI 23 G - Signature d'une convention avec la R�gion Ile-de-France �tablissant les conditions de la r�alisation d'un r�seau de tr�s haut d�bit du second degr�.

M. LE PR�SIDENT . - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DSTI 23 G relevant de la 2e Commission et relatif � la r�alisation d?un r�seau de tr�s haut d�bit du second degr�.

Je donne la parole � M. Philippe DUCLOUX.

M. Philippe DUCLOUX . - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Effectivement, Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, la collaboration efficace entre la collectivit� parisienne et la R�gion Ile-de-France n'est plus � d�montrer. En effet, le projet de d�lib�ration qui vous est propos� aujourd'hui en constitue une illustration parfaite qu'il convient de souligner.

Le pr�sent projet de d�lib�ration a pour objet, dans le domaine du d�veloppement du num�rique � l'�cole, de poursuivre la couverture par le tr�s haut d�bit des �tablissements du second degr�. A la suite du contrat particulier pass� entre la R�gion et le D�partement de Paris pour 2009-2013, qui fixe les orientations et les moyens d'une couverture massive par le tr�s haut d�bit, le projet de d�lib�ration propose de relier 243 �tablissements du second degr� par de la fibre optique, qu'ils appartiennent au D�partement de Paris ou � la R�gion Ile-de-France. Une couverture � tr�s haut d�bit permet de multiplier par 100 le d�bit actuel et par 10 la disponibilit� du r�seau, offrant ainsi au corps enseignant et aux �l�ves des perspectives radicalement nouvelles en termes d?u sage de l'outil num�rique, de construction d?un projet p�dagogique enrichi et de mise en place d'environnements num�riques de travail.

A terme, en 2013, ce seront plus de 2.000 �quipements municipaux qui seront ainsi couverts, soit le plus grand r�seau public d'Europe � tr�s haut d�bit.

Il est, en effet, n�cessaire de pr�ciser que cette couverture num�rique sera prise en charge par le d�veloppement d'un r�seau totalement ind�pendant des op�rateurs du march�.

Ce projet de d�lib�ration, mes chers coll�gues, montre ainsi les gains inestimables apport�s par la mutualisation des ressources de notre collectivit� et de la R�gion Ile-de-France, permettant de construire � moindres co�ts et d'exploiter en commun un r�seau � grande �chelle.

Ce projet de d�lib�ration rev�t aussi une importance certaine, car il s'inscrit dans un contexte tout � fait particulier, marqu� par les grandes d�clarations du Gouvernement appelant de leur v?u un d�veloppement sans pr�c�dent du num�rique � l'�cole. Pourtant, mes chers coll�gues, en ce domaine, force est de constater qu'aucune �volution n'est � remarquer.

Apr�s la remise en f�vrier dernier du rapport FOURGOUS sur l?�cole num�rique, il ne s?est rien produit. Il ne s?est rien produit encore apr�s la promesse par Luc CHATEL au mois d'avril d'un plan ambitieux sur ce sujet, ni apr�s que le Haut Conseil � l'Education ait propos� au Ministre un plan relatif aux technologies de l?information et de la communication � l?�cole. Il ne s?est rien produit non plus apr�s la promesse du Gouvernement de consacrer une part importante du grand emprunt au d�veloppement du num�rique.

J'arr�terai l�, mes chers coll�gues, cette �num�ration qui n'a d'autre vertu que de d�montrer le d�sint�ressement complet du Gouvernement � l'�gard de l'�cole du num�rique, alors que, comme chacun le sait, une �cole moderne et performante est le gage d'une jeunesse bien form�e et une source de croissance dont on ne peut, � l?heure actuelle, se priver.

C'est donc dans ce contexte que je tiens, mes chers coll�gues, � saluer le partenariat efficace reliant le D�partement de Paris � la R�gion Ile-de-France. C'est ainsi que, loin des effets de manche, le projet de d�lib�ration qui nous est propos� aujourd'hui n'a d'autres fonctions que de poursuivre avec �nergie les projets parisiens en faveur d'un service public de l'enseignement digne du XXIe si�cle.

Je vous remercie.

(Applaudissements).

(Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident du Conseil de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Gis�le STIEVENARD , pr�sidente. - Pour vous r�pondre, Monsieur DUCLOUX, je donne la parole � M. Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA , au nom de la 2e Commission. Merci, Madame la Pr�sidente.

Monsieur le Conseiller, cher Philippe, je vous remercie de signaler l'importance de ce projet de d�lib�ration. Celui-ci permettra aux communaut�s p�dagogiques des �coles, coll�ges et lyc�es de Paris de b�n�ficier dans les deux ans qui viennent d'un r�seau d'une qualit� aujourd'hui r�serv�e � une poign�e de professionnels.

Le rapport FOURGOUS, que vous avez mentionn�, pr�conisait en premi�re priorit� de connecter les �coles au haut d�bit. Ceci est le signe que la majorit� pr�sidentielle sait occasionnellement faire des constats exacts, fussent-ils simples. Mais, comme souvent, ce constat a �t� suivi de bien peu de choses, � part de multiples annonces et des promesses non tenues. Mais il y a bien longtemps que le D�partement de Paris et la R�gion Ile-de-France ont pris l'habitude d'investir l� o� le Gouvernement bavarde.

C'est donc dans le cadre de la mise en place du r�seau tr�s haut d�bit, interne au D�partement de Paris, men� par la Direction des Syst�mes et Technologies de l?Information sous l?�gide de Ma�t� ERRECART, qu'il a �t� d�cid� de raccorder entre eux et vers Internet les �tablissements d?enseignement primaire et secondaire.

Colombe BROSSEL et moi-m�me avons souhait� que ce r�seau T.H.D. (Tr�s Haut D�bit), con�u � l'origine comme un r�seau administratif, vienne acc�l�rer l?informatisation des �coles.

Le pr�sent projet de d�lib�ration fixe les modalit�s de collaboration avec la R�gion Ile-de-France, sous l'�gide de ses vice-pr�sidents, Henriette ZOUGHEBI, Jean-Paul PLANCHOU et bien s�r Marie-Pierre de LA GONTRIE qui si�ge � nos c�t�s.

Le raccordement des �coles et des coll�ges est d�j� entam�, celui des lyc�es pourra �tre g�n�ralis� d�s que la R�gion aura d�lib�r� de son c�t�.

A l'horizon 2013, nos efforts collectifs auront ainsi dot� les jeunes Parisiens d'une infrastructure parmi les plus performantes du monde. Celle-ci s'inscrit �videmment dans un dispositif global d'outillage num�rique des �tablissements qui comprend l'�quipement en microordinateurs et tableaux blancs interactifs et la mise en place d'espaces num�riques de travail dans les coll�ges, en coordination avec ce que fait la R�gion dans les lyc�es.

Ce dispositif sera compl�t�, dans les mois qui viennent, par un appel � projets "�cole du futur" destin� aux �quipes p�dagogiques et coordonn� par le Laboratoire Paris R�gion Innovation.

Cet appel � projets a pour vocation de faire �merger des pratiques p�dagogiques innovantes et de les encourager de fa�on � �tablir de nouveaux usages d'enseignement.

Nous aurons bien entendu l'occasion de pr�senter ces travaux devant cette Assembl�e avec Colombe BROSSEL.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD , pr�sidente. - Merci, Monsieur MISSIKA.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DSTI 23 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DSTI 23 G).

Octobre 2011
Débat
Conseil général
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