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81 - 2011, Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif à l'origine des œufs dans la restauration collective municipale.

81 - 2011, V?u d�pos� par le groupe E.E.L.V.A. relatif � l'origine des ?ufs dans la restauration collective municipale.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au v?u n� 45 d�pos� par le groupe E.E.L.V.A., qui nous sera pr�sent� par Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci, Madame la Maire.

C'est un v?u qui tombe � pic, dans le bon timing, � quelques minutes d?aller d�jeuner, puisqu?il attire l?attention sur les conditions d?�levage des poules pondeuses et donc de la qualit� des ?ufs qui sont propos�s, notamment dans la restauration collective et la restauration collective municipale.

En effet, les conditions d'�levage des poules sont connues, elles sont souvent horribles dans l'�levage intensif, puisqu'elles favorisent, au-del� de la souffrance des animaux, la transmission de maladies, g�n�rent de l'agressivit� entre les individus,sont cause de blessures, de l�sions. 96 % des Fran�ais pensent que les poules devraient �tre �lev�es dans d'autres conditions, beaucoup plus respectueuses des animaux.

Il est aussi vrai que les Fran�ais per�oivent le fait que dans d'autres conditions d'�levage, ces poules, �videmment, sont dans un environnement plus naturel et les produits - les oeufs sont plus savoureux - ont de meilleures qualit�s gustatives et de meilleures qualit�s sanitaires.

C'est pourquoi nous souhaitons que la Ville de Paris privil�gie d�s � pr�sent l?achat d??ufs issus de poules �lev�es en France ou en Ile-de-France, et selon les principes de l'agriculture bio, ce qui est facile � v�rifier vu le code appos� sur ces oeufs, je le rappelle pour ceux qui ne le conna�trait pas, le code 0, ou en plein air, le code 1.

Voil� le sens de notre v?u.

Merci.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame la pr�sidente du groupe E.E.L.V.A.

Mme Ma�t� ERRECART a la parole pour vous r�pondre.

Mme Ma�t� ERRECART, adjointe. - Apr�s le sujet de tout � l?heure, il me revient n�anmoins de r�pondre aussi � ce sujet, puisqu'en fait, je m'occupe aussi de la restauration du personnel de la Ville, pour vous dire que depuis 2001, on s'efforce d'am�liorer la qualit� des repas servis en restauration collective et notamment aussi dans les restaurations scolaires, dans les cr�ches et dans les restaurants qui sont destin�s � notre personnel.

Concr�tement, la collectivit� parisienne a d�velopp� un plan ambitieux en mati�re d?utilisation des produits issus de l'agriculture biologique, conform�ment aux engagements du plan de d�veloppement de l?alimentation biologique dans les restaurants collectifs municipaux et d�partementaux.

Pour l'A.S.P.P., qui s?occupe de la restauration du personnel, nous avons, dans la convention, mis un article qui pr�voit qu'ils ont besoin de d�velopper et d'int�grer les recommandations du Plan climat de la Ville qui vise � favoriser les produits biologiques et de proximit� moins �metteurs de gaz � effet de serre, et hier, devant le Conseil, � l'occasion de la pr�sentation du rapport environnement, vous avez pu lire les premiers r�sultats auxquels nous parvenons.

Vous reconna�trez, je l'esp�re, avec moi, que 11,6 % de bio dans les restaurants du personnel ou 20 % dans les cr�ches sont aujourd'hui des niveaux non n�gligeables, m�me si les actions en mati�re de protection de l?environnement sont toujours perfectibles.

Faut-il aller au-del� ? Bien entendu, oui, mais il ne peut �tre envisag� d?imposer notamment aux caisses des �coles une obligation de r�sultat rapide en la mati�re.

En effet, les fili�res bio, ?uf nature ou ovoproduit - en fait, ces restaurants utilisent essentiellement des ovoproduits, c'est�-dire des ?ufs liquides pasteuris�s - sont en effet tr�s peu d�velopp�es.

Il ne faut pas n�gliger ainsi les difficult�s qui peuvent �merger dans la recherche de produits bio en termes de bilan carbone, surtout si les volumes demand�s d�passent les capacit�s des fili�res de production fran�aise.

Il ne faut pas aussi se cacher l?�pineuse question du prix qui, d'apr�s notre retour d'exp�rience sur les restaurants du personnel, peut rapidement �tre dissuasive. On me parle d'un surco�t de 50 ou 100 %.

Quant aux ?ufs des �levages en plein air, la production en est encore plus r�duite.

Vous voyez donc que ce sujet est complexe, tout en �tant l?objet de nos actions et de nos engagements.

Nous continuons de suivre le groupe de travail d�veloppement durable initi� par la Ville de fa�on � d�velopper l?offre bio en concertation avec les autres structures de la Ville confront�es au m�me probl�me.

Dans ces conditions et avec les limites cit�es ci-dessus, je vous invite � accueillir favorablement le v?u du groupe "Les Verts".

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2011, V. 155).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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