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103 - 2011, DPP 1 - Signature d'une convention avec l'association "Fatma & Cie" pour l'attribution d'une subvention dans le cadre du dispositif "Ville Vie Vacances" (3e). Montant : 2.500 euros.

103 - 2011, DPP 1 - Signature d'une convention avec l'association "Fatma & Cie" pour l'attribution d'une subvention dans le cadre du dispositif "Ville Vie Vacances" (3e). Montant : 2.500 euros.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DPP 1. Il s?agit de la signature d?une convention avec l'association "Fatma & Cie" pour l'attribution d'une subvention dans le cadre du dispositif "Ville Vie Vacances" pour un montant de 2.500 euros.

Je donne la parole � M. Jean-Jacques GIANNESINI, pour le groupe U.M.P.P.A.

M. Jean-Jacques GIANNESINI. - Merci, Monsieur le Maire.

Je prends la parole sur ce premier projet de d�lib�ration consacr� � l'un des plus anciens dispositifs de la politique de la ville, le programme "Ville Vie Vacances".

"Ville Vie Vacances" �vite le d�soeuvrement des mineurs qui ne participent pas spontan�ment aux activit�s sportives et culturelles traditionnelles et qui, encore moins, ne partent en vacances.

Ce dispositif contribue donc � la pr�vention de l'exclusion et � l?�gal acc�s aux loisirs �ducatifs, aux vacances des enfants et des jeunes sans activit� et/ou en difficult�.

Depuis 2007, l'Agence nationale pour la coh�sion sociale et l'�galit� des chances assure le suivi et la gestion du dispositif.

En 2010, pr�s de 10 millions d'euros ont �t� consacr�s au soutien de 3.625 projets qui ont concern� 95 d�partements, durant tout ou partie des vacances scolaires, et qui rel�vent de domaines diversifi�s : sport, culture, civisme, environnement, sorties, s�jours et activit�s humanitaires.

Ce Conseil de Paris du mois de juin examine les subventions au titre de l?ann�e 2011 aux associations mettant en ?uvre le programme "Ville Vie Vacances".

Il n'est pas l'objet ici de commenter chaque subvention, mais de regretter l'absence de bilan sur les actions men�es. Malheureusement, il ne s?agit pas d'un grief propre � ce dispositif, mais plut�t � l'ensemble des subventions relevant de la politique de la ville.

Faute de disposer d'informations, nous ne sommes pas en mesure de savoir si l'efficacit� du dispositif est assur�e par le respect de quelques principes clefs.

La cible prioritaire de ce programme est constitu�e par les jeunes de 11 � 18 ans, habitant les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.

Or, la Ville de Paris cible de mani�re g�n�rale les 11 � 21 ans, avec une priorit� accord�e de 13 � 18 ans. Il serait int�ressant d'obtenir en fin d'ann�e scolaire un bilan du public touch� par l'ensemble des associations concourant � "Ville Vie Vacances".

Cela nous permettrait notamment de conna�tre la proportion de filles qui participent � "Ville Vie Vacances", pour mesurer son impact sur la pr�vention des violences sexistes.

De m�me, certaines associations n'interviennent pas dans les quartiers politique de la ville, 9e et 3e arrondissements, par exemple.

Bien entendu, si ce dispositif ne concerne pas uniquement les quartiers prioritaires, il doit cibler en priorit� les quartiers politique de la ville.

La crainte est de voir des associations qui proposent des prestations de loisirs et de droit commun pendant les vacances scolaires �tre financ�s sur des fonds "Ville Vie Vacances".

Encore une fois, comme nous ne disposons pas d'un expos� des motifs particuli�rement fourni sur ces associations, ce dernier ne se limitant qu'� un copier/coller maladroit, nous ne pouvons pas juger du contenu p�dagogique de ces structures.

Je terminerai simplement mon intervention par une question. La Ville de Paris va-t-elle prochainement exp�rimenter les dispositifs initi�s par l?ACSE et l?A.N.C.V. pour favoriser les s�jours ?

Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Myriam EL KHOMRI.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Vous l'avez dit, "Ville Vie Vacances" est un dispositif partag� entre la Ville et l'�tat, sur lequel nous avons chacun, les uns et les autres, fix� des orientations.

En l'occurrence, la Ville de Paris a essay� de cibler sur de l'action de proximit� dans des espaces o� il y avait �norm�ment de jeunes et o� il y avait tr�s peu d'activit�s propos�es, avec une cible d'�ge, notamment les 11-18 ans.

Par ailleurs, la Ville finance �galement un dispositif avec la Pr�fecture de police, avec des cars qui viennent chercher des jeunes dans diff�rents quartiers, notamment les quartiers "politique de la ville" qui ont �t� cibl�s, et qui les am�nent sur des bases de loisirs o� ils ont des activit�s tout au long de la journ�e.

Pour le D�partement de Paris, parce que je vous parlerai au nom de la DPP et de la DASES, aujourd'hui, nous avons les d�lib�rations DPP, mais une grande partie est �galement de la DASES, o� la DASES finance majoritairement des s�jours et la DPP des activit�s de proximit�.

Je r�ponds � votre derni�re question : oui, nous finan�ons des s�jours. Au niveau de la Ville de Paris, ce sont � peu pr�s 430.000 euros qui sont donn�s dans le cadre du dispositif "Ville Vie Vacances", plus de 140 associations, 400 projets et, l?an dernier, il y a eu 20.000 jeunes touch�s.

Vous m'auriez demand� des bilans avant cette s�ance, je vous les aurai donn�s puisque, avec l'�tat, entre la DPP et la DASES, il y a des visites sur les lieux de ces actions et, donc, nous savons pr�cis�ment le nombre de jeunes qui ont particip�.

C'est ainsi que nous arrivons � voir justement si notre orientation, qui est justement une mixit� des publics, c'est-�-dire ne pas faire que des activit�s sportives comme du football o� il n?y aura que des jeunes hommes, mais essayer de trouver des activit�s culturelles et physiques qui m�langent les publics, des �quipes mixtes aussi de football ou de sport, c'est vers cela que nous allons et nous rendons bien compte que ces objectifs justement de mixit� des publics sont aujourd'hui r�alis�s.

Je me permets quand m�me de noter que si vous souhaitez un bilan extr�mement exhaustif de l'ensemble des actions, je suis pr�te � vous le donner.

Vous vous �tiez inscrit sur le DPP 1, donc j'avais un bilan, par exemple, de l'action men�e par "Fatma & Cie" dans le 3e arrondissement, et je peux vous dire qu'il y a eu beaucoup de jeunes qui ont particip�, par exemple, � l'action avec le pingpong. Et nous avons touch� �galement beaucoup de jeunes en d�but d'apr�s-midi, qui ont 12 ans, et des jeunes vers 19 heures qui avaient plus 17 ou 18 ans.

C'est vrai que l'objectif de "Ville Vie Vacances", c'est aussi un dispositif de pr�vention de la d�linquance, c?est-�-dire quand des jeunes sont dans l'espace public, c'est aller � leur rencontre et les attirer vers ces activit�s.

Ce n'est pas justement pour, quelque part, r�pondre � l'activit� classique de ces associations. Je crois que vous ne pouvez pas nous demander de cibler tel ou tel �ge etc., nous pouvons avoir une grande fourchette de 11 � 18 ans.

Bien �videmment, si un gamin de 9 ans, qui est dans l'espace public, dans lequel il n'y a pas d'activit�, j'invite ces associations � le prendre en charge, en lui proposant des activit�s. C'est comme cela aussi que nous concourrons � une plus grande paix publique dans notre espace public.

Enfin, je voulais signaler � l'Assembl�e aujourd'hui que nous testons deux exp�riences de "Ville Vie Vacances" nocturnes, toujours dans cet esprit de pr�vention de la d�linquance. C'est ce qui va �tre men� par l'association "Espoir 18" dans le 18e, avec un "V.V.V." de 22 heures � 2 heures du matin, en direction des plus grands. Et �galement une action, un espace jeune �ph�m�re, avec le centre social "Etincelles" dans le 20e arrondissement. Je crois que, l� aussi, nous r�pondons v�ritablement � la question de la r�gularisation des jeunes dans l'espace public.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 1.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2011, DPP 1).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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