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43 - 2011, CAB_MA 21 - Signature d'une convention avec le Département de la Réunion.

43 - 2011, CAB_MA 21 - Signature d'une convention avec le D�partement de la R�union.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous allons commencer par le projet de d�lib�ration CAB_MA 21. Il s?agit d?une signature d?une convention avec le D�partement de la R�union.

C?est Mme Genevi�ve BERTRAND qui interroge Mme HIDALGO.

Madame BERTRAND, vous avez la parole.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Le projet de d�lib�ration relatif � la signature d?une convention de partenariat avec le D�partement de la R�union est un exemple de la politique de coop�ration territoriale conduite par la collectivit� parisienne.

A ce jour, une vingtaine de conventions a �t� sign�e avec des communes riveraines et deux d�partements voisins de Paris. Mais c?est d�s 2001 que le Maire de Paris exprimait le souhait d?�tablir �galement des partenariats avec les d�partements ultras-marins de la France.

En 2010, l?an dernier, deux conventions ont �t� sign�es avec les D�partements de Guadeloupe et de Martinique. J?�tais intervenue pour me r�jouir de ces partenariats, mais je m?�tais �tonn�e du passage de ces d�lib�rations en 7e Commission - ce qui semblait limiter le p�rim�tre, et donc la port�e de ces conventions - et non en 8e Commission, qui a comp�tence pour toutes les autres conventions d�j� cit�es.

En 2011, par le passage en 8e Commission, la convention de partenariat avec le D�partement de la R�union est � sa juste place, � parit� avec les d�partements de la petite couronne d?Ilede-France. A l?instar des conventions Guadeloupe et Martinique, c?est, au-del� d?�changes de savoir-faire administratifs, l?ensemble des domaines social, culturel, �ducatif, �conomique et sportif, qui est l?objet de la convention, au profit des originaires des D�partements de Paris et de la R�union, qu?ils soient r�sidants ou de passage.

Sur l?accueil et l?h�bergement de ces ressortissants, il va de soi que les probl�mes de grand �loignement, si pr�judiciables aux r�gions d?Outre-Mer, n�cessitent une prise en consid�ration autre que celle des d�partements m�tropolitains.

A ce stade, je souhaite faire deux observations, qui interrogent et dont les r�ponses n?apparaissent pas � la lecture de la convention.

Premi�rement : quels sont les ordres de grandeur des populations concern�es - celles qui viennent � Paris depuis la R�union : �tudiants, stagiaires, demandeurs d?emplois, personnels de la collectivit� parisienne - et, plus largement, quelle est la part des R�unionnais r�sidant � Paris et en Ile-de-France ? Nous manquons d?�l�ments sociologiques d?appr�ciation d?une population d?ailleurs extr�mement diverse et qui contribue � la richesse collective.

Deuxi�me interrogation : les d�partements d?Outre-Mer �tant �galement des r�gions fran�aises, quelle est l?implication des r�gions autres que l?Ile-de-France et de l?Ile-de-France aux c�t�s du D�partement de Paris dans cette coop�ration avec la R�gion de la R�union ?

Nul doute que Paris a beaucoup � apprendre de l?�le de la R�union, v�ritable laboratoire des cohabitations interethniques, interreligieuses, interculturelles, et que les trois ans de la dur�e initialement pr�vue pour le travail en commun ne seront pas de trop pour mettre en ?uvre les pistes de travail et d?�changes au moyen du comit� de suivi envisag�.

Nous voterons, bien �videmment, ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BERTRAND, pour ce tr�s bel expos�.

Je donne la parole � Mme Anne HIDALGO pour une tr�s belle r�ponse.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 8e Commission. - Merci, Monsieur le Maire, d?anticiper sur une tr�s belle r�ponse. Je voudrais vraiment remercier Genevi�ve BERTRAND, d?abord d?avoir vraiment retenu dans son propos que nous avons suivi ses conseils. C?est vrai qu?il �tait plus logique de passer ces conventions de partenariat en 8e Commission. Donc merci de le pr�ciser dans votre intervention. Merci aussi de signaler l?importance de ce partenariat, parce qu?effectivement, il y a un flux de population en augmentation.

Je suis d�sol�e, Madame BERTRAND. Je ne pourrai pas vous apporter ici les pr�cisions que vous demandez, mais je vais vous les faire parvenir, puisque je me suis pos�e les m�mes questions en travaillant sur cette convention, � savoir : quels sont les ordres de grandeur des populations r�unionnaises � Paris ?

On sait - et cela nous est indiqu� dans cette convention qu?il y a un flux croissant de population entre Paris et la R�union, et notamment de nombreux agents, originaires de la R�union, qui travaillent � la Ville. Nous savons qu?environ 5.000 Domiens travaillent � la Ville de Paris, mais je n?ai pas la part sp�cifique des personnes originaires de la R�union. Donc je vous apporterai ces �l�ments ; idem sur la R�gion Ile-de-France.

Mais c?est vrai que vous nous permettez, par votre intervention, de mettre l?accent sur cette collaboration, qui est � la fois sur le plan administratif - je sais qu?elle est extr�mement appr�ci�e de la part de nos coll�gues d?Outre-Mer -, mais �galement sur le plan social et culturel, puisque nous avons �norm�ment de manifestations en commun, qui n?identifient pas la R�union en tant que telle, mais je vous rappelle notamment le festival "Le Pari Outre-Mer", ou encore le "Carnaval Tropical" qui, cette ann�e, va se d�rouler d�but juillet sur les Champs-Elys�es.

Nous avons aussi un accompagnement, notamment �conomique et �ducatif : �ducatif avec des stages qui sont propos�s aux �tudiants de Paris et aux �tudiants de la R�union, inversement dans chaque collectivit�. Et puis, nous avons �galement plusieurs id�es � l??uvre : le fait par exemple de mettre � l?honneur, lors d?un "Paris Plages", l?�le de la R�union, d?installer aussi un village temporaire sur le parvis de l?H�tel de Ville, bref, je crois, ici des initiatives extr�mement concr�tes qui nous permettent de souder ce partenariat et de souder cette population r�unionnaise et parisienne, parisienne et r�unionnaise, toujours plus nombreuse.

Mais je vous apporterai des pr�cisions quant � l?ordre de grandeur pr�cis ; idem sur les autres collectivit�s territoriales qui interviendraient, notamment � la R�union, mais j?entends aussi dans votre question la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.

Merci.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame HIDALGO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CAB_MA 21.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2011, CAB_MA 21).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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