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74 - 2011, Vœu déposé par le groupe UMPPA relatif à l'opération en faveur d'"un bateau pour Gaza". (suite).

74 - 2011, V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � l'op�ration en faveur d'"un bateau pour Gaza". (suite).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - J?ai une demande de rappel au r�glement par le pr�sident du groupe U.M.P.P.A. Je lui donne la parole.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Quels que soient les sujets et, Monsieur SCHAPIRA, quelles que soient les p�riodes, vous nous citez telle ou telle �lection. Et alors, Monsieur SCHAPIRA ! Et alors ! C?est le r�le d?une assembl�e comme la n�tre de traiter tous les dossiers, quelle que soit la p�riode : campagne, pas campagne. Et d?ailleurs, vous nous avez habitu�s, au niveau de l?Ex�cutif municipal, au m�lange des genres que nous assumons et pour lesquels nous d�battons en permanence au Conseil de Paris.

Mais, Monsieur le Pr�sident, M. Ian BROSSAT s?est comport� d?une mani�re totalement?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je ne suis pas pr�sident. Je suis maire.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Laissez-moi terminer.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Oui, mais je suis maire. Je ne suis pas pr�sident.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - J?ai insult� quelqu?un, moi ? Vous me laissez terminer ? Qu?est-ce que c?est que ce travail ?

Donc, Monsieur le Pr�sident?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Maire. Allez, continuez. Je ne suis pas pr�sident.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Vous �tes pr�sident de la s�ance. Vous pr�sidez la s�ance, oui ou non ? Alors, Monsieur le Maire...

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - En g�n�ral, on s?adresse comme cela.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - En plus, il faut respecter un protocole auquel vous ne nous avez pas beaucoup habitu�s, Monsieur VUILLERMOZ.

Alors, Monsieur le Maire, M. Ian BROSSAT s?est comport� d?une mani�re indigne pour un pr�sident de groupe. Il a mis en cause, effectivement, la pr�sence d?une �lue du groupe U.M.P., alors que cette �lue est en permanence - en permanence - au Conseil de Paris, sur des sujets d?ailleurs qui l?int�ressent, peut-�tre plus que d?autres, et c?est tout � fait normal. Et je trouve d?ailleurs que c?est plut�t bien que des �lus se sp�cialisent dans tel ou tel domaine. Et je ne vois pas en quoi, Monsieur BROSSAT, cela remette en question les comp�tences de cette �lue.

Alors, plut�t que de faire des attaques personnelles comme vous venez de le faire, r�pondez sur le fond. C?est beaucoup mieux que, en permanence, d?ironiser comme vous le faites r�guli�rement, sur tel ou tel.

Venez-en au fond, dites effectivement ce que vous avez � dire sur ce v?u, c'est votre droit et c?est le d�bat d�mocratique, mais essayez de respecter les personnes et l'ensemble des membres du Conseil de Paris.

Je crois que cela vous honorera et rendra plus cr�dibles les interrogations, voire les critiques, que vous allez �mettre aujourd'hui sur ce v?u.

En r�ponse, Monsieur le Maire, � ces attaques de M. BROSSAT, je demande � ce que Mme Val�rie HOFFENBERG puisse faire une explication de vote et puisse r�pondre aux attaques de M. BROSSAT.

Je trouve encore une fois inacceptables les propos qu'il a tenus � son �gard.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident, je vous signale tout de m�me que, en g�n�ral, lorsque l?on d�pose un v?u, on a une minute pour le pr�senter et on ne reprend pas la parole apr�s.

Pour l'instant, je vais donner la parole � M. Ian BROSSAT pour une explication de vote et, ensuite, il y aura M. GAREL.

M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Tout d?abord, je maintiens tous mes propos et je pense d'ailleurs que les comptes rendus de s�ance permettront tr�s largement de confirmer ce que j'ai dit tout � l'heure.

Par ailleurs, on pourrait me faire tous les proc�s du monde, j'ai pass� mon enfance en Isra�l, je parle h�breu couramment. En l'occurrence, le proc�s que vous insinuez me para�t peu appropri�.

Par ailleurs, tout ce que l'on voit, c?est qu?� chaque fois que, d'une mani�re ou d'une autre, nous mettons en cause la politique de l'�tat d'Isra�l, non pas l'existence de l'�tat d'Isra�l, mais la politique de l'�tat d'Isra�l, � chaque fois, le groupe U.M.P.P.A., par la voix de Mme HOFFENBERG (c'est comme cela), pousse des cris d'orfraie. C'est la r�alit�.

La r�alit�, c'est que vous cautionnez syst�matiquement la politique de l'�tat d'Isra�l, quelle qu'elle soit.

Nous avons le droit de consid�rer que nous sommes en opposition avec vous sur cette question.

Je suis fier que la Ville de Paris, sous notre impulsion d'ailleurs, sous celle du groupe "Vert" �galement, permette que nous prenions nos distances et que nous critiquions la politique de l'�tat d'Isra�l lorsqu?elle m�rite d'�tre critiqu�e.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole pour une demande d'explication de vote � M. GAREL.

M. Sylvain GAREL. - Je vais �tre tr�s court.

Je partage totalement?

Je vais partager une fois que le calme sera revenu, puisqu'apparemment il y a des sujets que certains �lus ne supportent pas de voir discut�s ici?

M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. Vous faites une basse politique, qui n'a rien � voir avec le Conseil municipal de Paris.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - On peut peut-�tre laisser parler M. GAREL.

M. Sylvain GAREL. - Je partage totalement ce que vient de dire Ian BROSSAT, je confirme que Mme HOFFENBERG ne prend la parole dans cet h�micycle que pour les questions li�es au conflit?

Qui chez nous prend la parole uniquement sur cette question ? Personne !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Laissez parler M. GAREL.

Pierre, tu n?as pas la parole.

M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Et bien, je la prends !

M. Sylvain GAREL. - Dans ce cas, j?�teins le micro et on se parle, tous ensemble. Cela va faciliter le d�bat.

Je recommence.

Je disais donc que je partage ce qu?a dit Ian BROSSAT, qu?effectivement Mme HOFFENBERG n'est pr�sente que pour intervenir sur les questions li�es au conflit isra�lo-palestinien.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - De quoi je me m�le ?

M. Sylvain GAREL. - Deuxi�mement, que la critique que vient de faire Pierre AIDENBAUM ne tient pas, parce que je vous rappelle que ce n'est pas nous qui avons d�pos� un v?u sur le bateau pour Gaza, mais l'U.M.P.P.A., qui demande, par un v?u totalement absurde, que la Ville ne soutienne pas une op�ration qu'elle n'a jamais soutenue, ce qui est compl�tement d�bile et qui n'a aucun sens !

Je pense franchement qu'avec ce genre d'interventions, vous ne faites rien pour que la paix s'installe dans cette r�gion du monde.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - M. SCHAPIRA et Mme HOFFENBERG souhaitent s?exprimer.

Tr�s court, Madame, respectez le r�glement. Je donnerai la parole � M. SCHAPIRA apr�s.

Madame HOFFENBERG, soyez courte, s'il vous pla�t.

Mme Val�rie HOFFENBERG. - Tr�s bien.

D'abord, j'assume tout � fait mon r�le de devoir, dans cet h�micycle, d�fendre la paix et Isra�l, comme je le fais au nom du groupe U.M.P.P.A. Je l'assume et j'en suis effectivement extr�mement fi�re.

Deuxi�me �l�ment, Monsieur, je m'exprime. Chacun a un domaine de comp�tence. Je suis l� de fa�on r�guli�re, je prends la parole sur celui-ci o� j'ai des comp�tences que vous n'avez pas, parce que vous ne connaissez pas la r�gion. J'assume mes comp�tences dans ce domaine.

Troisi�mement, permettez-moi de vous dire aussi que je n?accepte pas que M. SCHAPIRA ait dit tout � l?heure que je n'intervenais que parce qu?il y avait des �lections.

Si vous regardez, justement, vous l?avez dit vous-m�mes, mes interventions depuis trois ans, il y a une contradiction, cela fait trois ans que j'interviens sur ce sujet, puisque c'est aussi ma fonction.

Je m'inscris en faux par rapport � toutes ces accusations.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur SCHAPIRA ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - On ne va pas relancer le d�bat.

Les �lections, c?est pour tout le monde, ne prenez pas cela pour vous, Madame HOFFENBERG. Les �lections, tout le monde y est et vous le savez tr�s bien.

Simplement, je voulais remettre les pendules � l'heure.

Le v?u dont on parle, pourquoi y a-t-il un refus ?

Je ne sais m�me plus o� il est, d'ailleurs !

Simplement, le v?u demande � ce que le Maire de Paris appelle les Parisiens � ne pas participer � cette campagne. Non, ce n'est pas possible, c'est le droit de manifestation. Le Maire ne va pas dire : "Vous ne participez pas � telle campagne".

Pour le reste, j'ai dit ce que j'avais � dire dans ma r�ponse.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 33 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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