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65 - 2011, Vœu déposé par le groupe UMPPA relatif à la situation des musées de la Ville.

65 - 2011, V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � la situation des mus�es de la Ville.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous terminons avec le v?u n� 29, pr�sent� par le groupe U.M.P.P.A. en une minute, sur la situation des mus�es de la Ville.

Mme DOUVIN a la parole.

Mme Laurence DOUVIN.- Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, vous vous souvenez du vol qui a eu lieu au Mus�e d'Art Moderne de la Ville de Paris en mai 2010, ce vol dont le produit a �t� estim� � 500 millions euros.

A la suite de ce vol, un rapport a �t� command� � l'Inspection g�n�rale et remis au Maire de Paris au mois de d�cembre. Ce rapport a consid�r� les multiples probl�mes qui se posent, notamment en ce qui concerne la s�curit�, en ce qui concerne �galement l'organisation des mus�es, consid�rant �galement que le Bureau des mus�es est totalement noy� par une multitude de t�ches trop diverses, qui l'emp�chent de se concentrer sur sa mission principale, qui est d?assurer la s�curit� des mus�es.

C?est pourquoi nous �mettons le v?u que le Maire de Paris acc�l�re la transformation des mus�es parisiens en �tablissements publics autonomes et leur donne �galement les moyens humains et financiers de garantir d�s � pr�sent la s�curit� des ?uvres et des personnes et de mettre en ?uvre une politique ambitieuse de conqu�te de nouveaux publics.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Dani�le POURTAUD.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Si ce sujet n'�tait pas si s�rieux, le v?u du groupe U.M.P.P.A. pr�terait � sourire ! Je sais bien qu'il est dans le r�le de l'opposition de pol�miquer, mais permettez-moi de vous dire que tout ce qui est excessif est insignifiant.

Pardonnez-moi de vous dire que je trouve que les consid�rants de votre v?u sont particuli�rement injurieux, injurieux � la fois pour les �lus, Christophe GIRARD et moi-m�me (mais, bon, consid�rons que les basses attaques font partie du jeu politicien), mais aussi assez peu respectueux pour le Maire de Paris, que vous attaquez sans apparemment conna�tre le sujet sur lequel vous pol�miquez.

C?est surtout peu respectueux pour les personnels des mus�es et la Direction des Affaires culturelles, qui sont particuli�rement d�vou�s et tr�s investis dans leur mission.

Alors, je pense comprendre d'o� viennent vos sources. Mais permettez-moi de vous dire qu'il ne suffit pas de lire des articles dans les journaux. Si l'on s'int�resse sinc�rement � la situation des mus�es de la Ville, je pense qu'il est pr�f�rable de suivre les d�lib�rations du Conseil de Paris.

Si tel �tait votre cas, vous sauriez, parce que nous avons vot� de nombreuses d�lib�rations depuis un an, que la Ville a mis en place un Plan g�n�ral de s�curit� dans l'ensemble des mus�es, reposant sur trois leviers : investissement, organisation et gouvernance.

Ce plan a �t� �labor� avant le vol, � partir d'�l�ments d'un audit pr�existant mais, suite au vol, ce document a servi de base de travail et il a �t� compl�t� par de nouveaux audits de s�curit� et s�ret�, qui ont �t� r�alis�s conjointement par la Direction des Affaires culturelles et la D.P.P. pour chaque mus�e, ainsi que par le Rapport g�n�ral sur la s�curit� des mus�es qui a �t� �tabli par l'Inspection g�n�rale de la Ville � la demande du Maire, et la synth�se est consultable par chacun sur le site de la Ville.

Vous sauriez �galement que ce sont 8 millions d'euros en investissement de nouveaux cr�dits d�di�s � la mise en conformit� des diff�rents �tablissements que nous avons vot�s depuis un an.

Vous sauriez qu'au total ce sont pr�s de 16 millions d'euros qui seront consacr�s aux travaux dans les mus�es, avec les travaux de mise en s�curit� de Galliera et de Bourdelle d'ici la fin de la mandature, ainsi que le lancement de la restructuration du mus�e Carnavalet pour 10 millions euros.

Toutes ces mesures s'accompagnent, vous le savez �galement, d'une r�flexion sur la gouvernance et l'organisation de la s�curit�, qui s'appuie notamment sur le renforcement de l'encadrement et la professionnalisation de la fili�re, mais qui permet aussi d'am�liorer la circulation de la formation.

Vous sauriez, puisque nous l'avons vot�, que nous avons cr�� six postes de techniciens sup�rieurs des services culturels qui renforcent l'encadrement de nos mus�es Cernuschi, Cognacq-Jay, Petit Palais et Mus�e d'Art moderne. Et que deux autres ont �t� �galement mis � disposition de la cellule centrale de s�curit� des mus�es au Bureau des mus�es.

Tout cela, c'est pour la s�curit�. Par ailleurs, vous faites �tat effectivement de notre projet, qui a �t� annonc� � plusieurs reprises, de cr�er un �tablissement public pour changer le mode d'organisation de la gouvernance et de la gestion de nos mus�es.

Nous avons pr�vu de cr�er l'�tablissement public � la mi 2012 et son d�marrage op�rationnel en janvier 2013.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame POURTAUD, pouvez-vous aller vers la fin.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe. - Voil�.

Il n'y a rien � acc�l�rer, � moins que vous ne soyez partisans des r�formes d�cid�es d?en haut et sans concertation avec les personnels.

Le calendrier est celui que je viens de vous indiquer, il sera tenu.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - J?ai compris que ce v?u recevait un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Je le soumets, avec cet avis d�favorable.

Monsieur POZZO di BORGO, une explication de vote ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Nous avons �t� tr�s sensibles � l'argument de l?Ex�cutif.

C'est vrai que, dans une logique d?opposition, nous serons tr�s durs si jamais la mission de pr�figuration n'arrive pas � sortir ce qu'elle avait d�cid�, mais, l�, franchement, je ne comprends pas tr�s bien ce v?u.

C'est la raison pour laquelle nous ne le voterons pas.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame DOUVIN ?

Mme Laurence DOUVIN. - Je voudrais dire � Mme POURTAUD qu'elle nous a fait une r�ponse de donneuse de le�ons plut�t laborieuse.

Nous avons vocation et nous sommes dans notre r�le quand nous parlons du patrimoine culturel de la Ville de Paris et quand nous nous en soucions.

Nous n'avons en aucune mani�re attaqu� le personnel, bien au contraire. Si elle a bien voulu �couter le v?u, le texte du v?u est de donner des moyens humains et financiers suppl�mentaires aux personnels. Il n'y a vraiment pas de contradiction, c'est tout � fait important.

Nous demandons d'acc�l�rer ce calendrier. La date qu'elle nous donne, c?est tout de m�me janvier 2013, ce n'est pas demain.

Bien entendu, nous maintenons le v?u.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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