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71 - 2011, Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif à la reconnaissance de l'Etat de Palestine.

71 - 2011, V?u d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche relatif � la reconnaissance de l'Etat de Palestine.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 32 est relatif � la reconnaissance de l'Etat de Palestine. Il a �t� d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche.

La parole est � Mme Emmanuelle BECKER, pour une minute.

Mme Emmanuelle BECKER. - Merci.

D'ores et d�j� plus de 130 pays dans le monde sur 193 ont fait le choix de reconna�tre l'Etat palestinien. En septembre prochain, l'assembl�e g�n�rale de l'ONU devrait officialiser cette reconnaissance, accueillir la Palestine comme nouvel Etat membre de l'organisation et, de fait, reconna�tre que la situation � Gaza a d�j� trop dur�.

C'est pourquoi le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche consid�re que si le Conseil de Paris se positionne aujourd'hui, ce sera un geste fort dans le d�bat qui est men� en France, pour que la France, pays des droits de l'homme, reconnaisse � son tour l'Etat palestinien et prenne une place active dans l'Union europ�enne pour qu'elle prenne une d�cision identique.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre, la parole est � M. Pierre SCHAPIRA.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Oui, j'ai bien lu le v?u du groupe communiste. Le Conseil de Paris peut prendre position aujourd'hui. Le Maire l'a fait le 28 avril, tr�s clairement, en disant qu'il fallait effectivement un Etat palestinien, qu'il fallait deux �tats �videmment dans cette r�gion.

Moi, je suis enti�rement d'accord avec ce v?u. J'ajouterai simplement un petit amendement ou plut�t un ajout : "Le Conseil de Paris estime que le temps est venu pour que la France, pays des droits de l'homme, reconnaisse � son tour l'Etat palestinien." Je rajouterais ce membre de phrase : "Etat souverain et voisin de l'Etat d'Isra�l, et prenne une place active dans l'Union europ�enne pour qu'elle prenne une d�cision identique".

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je pense que vous �tes d'accord ?

Mme HOFFENBERG a demand� une explication de vote.

Mme Val�rie HOFFENBERG. - Oui.

Le Pr�sident de la R�publique et le Ministre des Affaires �trang�res se sont exprim�s � plusieurs reprise pour dire que la reconnaissance d'un Etat palestinien, en septembre, de mani�re unilat�rale, �tait la plus mauvaise des solutions, car elle n'am�liorerait pas la situation sur le terrain pour les Palestiniens et isolerait Isra�l.

Si nous sommes, bien entendu, favorables � la cr�ation d'un Etat palestinien, nous pensons qu'il est pr�f�rable d'encourager le retour � la table des n�gociations et de privil�gier une reconnaissance mutuelle.

Les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie se sont prononc�s contre cette r�solution. La France de son c�t� a choisi de multiplier les rencontres, les initiatives avant septembre pour encourager la reprise de n�gociations directes, en esp�rant que ce vote unilat�ral ne soit pas n�cessaire en septembre.

Je voudrais d'autre part dire qu'il semblerait difficile pour la France et l'Union europ�enne de reconna�tre un Etat, dont le Gouvernement, s'il devait avoir lieu, d'union nationale, compos� du Hamas et du Fatah, ne reconna�trait pas les trois principes du quartet : reconnaissance d'Isra�l, reconnaissance des accords de paix, fin de la violence et qui, d'autre part, d�tiendrait un otage fran�ais.

La lib�ration de Gilad SHALIT devrait aussi faire partie des conditions pr�c�dant la reconnaissance de cet Etat. C'est pourquoi nous ne voterons pas ce v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u amend� assorti d'un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u amend� est adopt�. (2011, V. 151).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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