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33 - 2011, DJS 111 - Signature d'une convention avec l'Evolution Sportive et Culturelle du XVe pour l'attribution d'une subvention. Montant : 27.000 euros.

33 - 2011, DJS 111 - Signature d'une convention avec l'Evolution Sportive et Culturelle du XVe pour l'attribution d'une subvention. Montant : 27.000 euros.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DJS 111, sur lequel Odette CHRISTIENNE s'est inscrite. Jean VUILLERMOZ lui r�pondra.

Madame CHRISTIENNE, vous avez la parole.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Monsieur le Maire, non seulement j'interviens sur le DJS 111, mais j?y associe �galement les 106, 85, 108, 23, 125 et 89, de fa�on globale.

Quelle place pour le sport dans notre soci�t� en mutation ? Quelle importance lui accorde la Ville ?

Pour nous, la pratique du sport est avant tout un plaisir, le plus souvent celui d'un vivre ensemble et donc un facteur d'�quilibre individuel et aussi de coh�sion sociale.

Sans doute n'avons-nous pas la mentalit� des Anglo-Saxons qui valorisent le sport � l'�cole et � l'universit�. Dans notre syst�me scolaire, il est encore consid�r� comme une curiosit� exotique nettement s�par�e des autres disciplines.

Dans les ouvrages concernant l'�cole, actuellement encore, le sport est absent et occupe tout au plus parfois trois lignes. Il a �t� au cours de l'histoire quasiment exclu des programmes, sauf dans un contexte national sp�cifique.

Encore faut-il qu'alors l'usage en soit exemplaire. Il peut �tonner, comme dans un contre-exemple que je vais citer et que l'on ne doit pas occulter, bien qu?il entache l'image de quelques hommes, auxquels nous sommes redevables d'un merveilleux h�ritage : l?�cole publique.

Jugez-en. Nous sommes en 1878, le contexte pr�te � des mises en cause et in�vitablement celle de la morale inculqu�e aux �l�ves. Littr� d�clare : "Nous qui �levons nos enfants dans le bienveillant respect des pays �trangers, il faut changer tout cela."

Et alors on pense, comme rem�de, au sport.

Voil� que Jules Ferry met en valeur le r�le �ducatif et patriotique des soci�t�s de gymnastique, de tir et d'instruction militaire.

Et voil� que, dans un large consensus, tant chez les enseignants que dans l'opinion publique, et m�me chez le fondateur de la Ligue de l'enseignement Jean Mac�, on int�gre par la loi du 27 janvier 1880, dans les programmes d'enseignement, y compris dans les �coles �l�mentaires, le couple gymnastique et instruction militaire.

Imaginez-vous : le 14 juillet 1882, le bataillon scolaire de 650 petits soldats des �coles �l�mentaires du 5e arrondissement est pass� en revue.

Les usages critiquables, il y en a eu ! Cela incite � la vigilance contre les d�rives possibles, encore de nos jours, dans l'utilisation du sport. Mais telle n'est pas notre perception de l'int�r�t du sport.

Pour nous, il est �vident que l?enjeu du sport est avant tout le bien-�tre. Nous voulons que le sport garde tout son sens, sa noblesse et la place qui lui revient dans la cit�.

La politique de la Ville est � cet �gard remarquable, contrairement � ce qui a �t� dit, qui, au-del� des activit�s p�riscolaires pour les enfants, veut favoriser la pratique des sports dans leur diversit� pour l'ensemble de la population parisienne, pour les Parisiens de tous �ges et de toutes conditions.

Rappelons que plus de 2.000 associations sportives utilisent 400 �quipements de la Ville.

C'est dans cette perspective qu'aujourd'hui nous voulons particuli�rement nous f�liciter de la d�cision prise d�s 2001 de conclure des conventions avec les associations sportives parisiennes et que 52 conventions devraient �tre renouvel�es pour la saison sportive 2011-2012.

Comment ne pas saluer les engagements des associations dont les projets sont aujourd'hui soumis � nos d�lib�rations ?

Ne citons que quelques exemples, comment ne pas soutenir le "Cercle des Escrimeurs Parisiens" qui manifeste avec une belle r�ussite la volont� de promouvoir les femmes d�sireuses d'exercer une discipline qui a toujours �t� r�serv�e aux hommes ?

Comment ne pas se f�liciter en constatant que le Sporting club universitaire de France investit dans le d�veloppement de la pratique sportive en milieu scolaire et participe, notamment aux ateliers bleus de la Ville, en organisant une bonne approche de la vie sportive, avec sept sections (rugby, natation, tennis, escrime, volley, basket et golf), propos�es pour les 13e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements, et veille � concilier l?�thique sportive et le sport de haut niveau.

Oui, le sport pour tous est une n�cessit� et nous devons mettre en �vidence l'association "Evolution Sportive et Culturelle" du 15e, qui s'emploie notamment � permettre l'acc�s au sport � des familles aux revenus modestes.

Quant � l'association "M�nilmontant Patro Sport", cr��e en 2001, elle a diversifi� les sections, elle favorise la pratique du sport au f�minin. Il est int�ressant de souligner que des activit�s peu r�pandues, telles que l'aquagym, qui ne concerne pas que des personnes pr�sentant des handicaps ou en r��ducation � la suite d?accident, ou la gymnastique rythmique.

Elle soutient �galement la p�tanque, pratiqu�e � tous les �ges, qui allie effort, adresse et convivialit� dans la mixit�.

La prise en compte des personnes en situation de handicap se d�veloppe �galement, "Cap Sport Art Aventure et Amiti�" propose le basket fauteuil, en loisir ou en comp�tition selon les souhaits, le v�lo � main comme loisir, mais l'association a �galement mis au point des ateliers de sensibilisation au handicap, d�clinables selon tous les �ges.

Un des projets soumis � notre projet de d�lib�ration concerne l'appui � 17 associations handisport.

Le Paris Al�sia Football Club du 14e arrondissement, cr�� en 1907, perdure. Il est fortement engag� dans la vie locale. Il s'agit d'un club, filiale du P.S.G. qui accorde la priorit� � la formation des jeunes et accueille notamment 435 joueurs licenci�s.

Bien d'autres associations m�riteraient vraiment d'�tre cit�es en exemple, pour les services qu'elles rendent aux Parisiens, aussi engageons-nous � voter favorablement pour la signature des diverses conventions.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, M. Jean VUILLERMOZ a la parole.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je voudrais simplement remercier Odette CHRISTIENNE pour ses encouragements.

Effectivement, j'essaie de faire le maximum pour d�velopper le sport dans la Ville, la r�ponse aux scolaires, aux associations et, plus largement, aux Parisiennes et aux Parisiens, ainsi d'ailleurs qu'� ceux qui travaillent dans Paris et qui souhaitent faire du sport dans Paris. Il faut aussi r�server des cr�neaux.

Je profite de cette occasion pour remercier Mme la directrice de la D.J.S. ainsi que les personnels de la D.J.S.

Voil� en quelque sorte ce que je pouvais dire. Evidemment, on pourrait largement d�velopper sur le sport de proximit� � Paris et sur les efforts fournis dans la derni�re p�riode.

Je voudrais simplement dire que, en ce qui concerne le sport de proximit�, le budget est en hausse constante depuis 2001 et surtout depuis 2008, mais il faudra tous les ans que ce budget augmente, car c?est aussi une bonne r�ponse sociale notamment dans les quartiers et les quartiers politique de la ville, notamment � travers le football et d'autres sports.

Voil�. Merci, Odette, pour ces compliments et continuons le combat !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 111.

Qui est favorable � son adoption ?

Pas d?opposition ?

Pas d?abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est donc adopt�. (2011, DJS 111).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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