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88 - 2011, DVD 128 - Signature de contrats et de conventions avec les associations "Mieux Se Déplacer à Bicyclette", "Animation, Insertion et Culture Vélo" et "Vélorution" concernant la mise à disposition gratuite de locaux de la Maison du Vélo (4e) et le versement de subventions.

88 - 2011, DVD 128 - Signature de contrats et de conventions avec les associations "Mieux Se D�placer � Bicyclette", "Animation, Insertion et Culture V�lo" et "V�lorution" concernant la mise � disposition gratuite de locaux de la Maison du V�lo (4e) et le versement de subventions.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 128. Il s'agit de la signature de contrats et de conventions avec les associations "Mieux se d�placer � bicyclette", "Animation, Insertion et Culture V�lo" et "V�lorution", concernant la mise � disposition gratuite de locaux de la Maison du V�lo dans le 4e arrondissement et le versement de subventions.

Je donne la parole � Mme V�ronique DUBARRY pour 5 minutes maximum.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

J?en profiterai pour intervenir, et j'aurais souhait� le faire dans l'autre sens, sur un autre projet de d�lib�ration sur lequel je me suis inscrite, qui est le DPE 63 et qui concerne aussi l'association "V�lorution".

Je commencerai par celui-ci, puisque le DPE 63 porte sur la signature d'une convention avec l'association "V�lorution", afin de lui permettre d?acc�der � la d�chetterie de la porte des Lilas.

Acc�der � la d�chetterie, cela veut dire aller r�cup�rer des "�paves" - je mets plein de guillemets � ce mot "�paves" - qui auraient �t� enlev�es de la voie publique par la Pr�fecture de police, qui se retrouvent donc dans la d�chetterie. L'association "V�lorution" a enfin obtenu l'autorisation d'acc�der � cette d�chetterie. Puis on passe au DVD concernant la nouvelle Maison du V�lo qu'ils seront amen�s � partager avec l'association "M.D.B.", pour y organiser des ateliers de r�paration de ces v�los qui auront �t� ainsi r�cup�r�s.

Je rappelle un petit point sur lequel nous sommes d�j� intervenus � de multiples reprises : lorsque je mets des guillemets � "�paves", c'est tr�s, tr�s volontairement et c?est bien pour d�montrer et pour montrer la philosophie qui anime � la fois l'association et qui nous animait nous, �lus E.E.L.V., lorsque nous d�fendions le fait que ces v�los devaient �tre enlev�s avec plus de pr�cautions par la Pr�fecture de police. Il y a effectivement parfois une g�ne sur la voie publique par le fait de cette stagnation d?�paves, parfois tr�s, tr�s longtemps, mais il y a aussi parfois des enl�vements un peu cavaliers, si je puis m'exprimer ainsi, qui demanderaient un petit peu plus de r�flexion.

Il y aurait certainement moyen de mettre en place une r�flexion avec, par exemple, les r�gies de quartier, les associer � la Pr�fecture de police pour ces enl�vements, de fa�on � bien identifier ces points noirs mais aussi � ne pas enlever des v�los qui seraient encore utilis�s.

Le gros probl�me �galement pour les propri�taires de v�lo qui se sont vu enlever des v�los utilis�s, c?est de ne pas savoir qui contacter pour savoir o� est pass� son v�lo.

A Strasbourg, par exemple, il y a une association, au sens "des gens qui travaillent ensemble", qui s'est mise en place, sans destruction - et cela est aussi un point important - de ces v�los au moment de l'enl�vement, puisqu?il peut y avoir une r�cup�ration. L'id�e est bien de mettre en place une v�ritable fili�re de r�cup�ration de ces v�los. Il est important, d'un point de vue �colo, d'insister sur le fait que la plupart de ces v�los enlev�s ne sont pas des d�chets. La plupart ! Certains d'entre eux sont effectivement l� depuis des temps imm�moriaux et leur enl�vement est tout � fait le bienvenu, mais la plupart de ces v�los ne sont pas des d�chets. Il peut y avoir une r�utilisation directe de l'objet et c'est le meilleur recyclage que l'on puisse faire.

Il y a, par ailleurs, un effet d'entra�nement vers les v�locistes. Il avait pu y avoir, � un moment donn�, une crainte d'une d�saffection des v�locistes parisiens. En r�alit�, on se rend compte que les petites r�parations auxquelles se livrent les associations "V�lorution" et "MDB" ne sont pas du go�t, parce que trop co�teuses en temps, des v�locistes et ils pr�f�rent se consacrer � des r�parations plus lourdes. Donc, cela les arrange bien, quelque part, que ce soient les associations qui prennent en charge.

La Maison du V�lo, je pense, nous pensons que cela ne peut �tre qu'une premi�re �tape, qu'il ne peut pas y avoir que ces locaux consacr�s � ces ateliers de r�paration. Il faut vraiment penser cette premi�re exp�rience comme un prototype � d�velopper et � diffuser. Il doit y avoir d'autres locaux, parce que ce type de lieu est forc�ment un lieu de service de proximit�.

Vous comme moi, lorsque nous souhaitons avoir acc�s � un service, nous privil�gions, bien �videmment, la proximit� de notre lieu de domicile, de notre lieu de travail. L� encore, cette innovation doit s'inscrire dans un r�seau, dans un r�seau beaucoup plus large d'ailleurs que Paris m�me? Nous devons �galement dans le cadre du Grand Paris avoir une r�flexion sur ce qui pourrait se faire en banlieue.

Il est vrai que la mise en place de cette maison a �t� longue et compliqu�e. Nous sommes arriv�s � un r�sultat et nous nous en f�licitons?

Je terminerai en disant que le pr�sident d?honneur de "V�lorution", Nicolas CARNOZ, doit �tre tr�s heureux de ne plus �tre seulement l?homme qui tuait des v�los, mais d?�tre aussi l?homme qui ressuscite des v�los.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pour vous r�pondre, je donne la parole � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce projet de d�lib�ration, en effet, pr�pare l?ouverture de la Maison du V�lo, qui aura lieu durant la F�te du V�lo les 17 et 18 septembre prochains.

La cr�ation d?une Maison du V�lo avait �t� propos�e par certaines associations cyclistes et cette id�e a �t� reprise par l?Ex�cutif dans un v?u adopt� en novembre 2009.

Et puis ce projet a �t� inclus dans le Sch�ma d?orientation pour le d�veloppement du v�lo que nous avons adopt� � l?unanimit� de notre Conseil en juin 2010.

L?objectif, bien s�r, c?est de cr�er un lieu de r�f�rence du cyclisme urbain, ouvert au public, et ce sera la maison de tous les cyclistes, un centre de documentation, des expositions, des services autour du v�lo et du soutien �galement aux associations qui promeuvent ce mode de d�placement.

Trois associations ont fait part � la Municipalit� de leur projet : M.D.B. (Mieux se D�placer � Bicyclette), A.I.C.V. et V�lorution. Chacune, bien �videmment, sera charg�e soit de l?accueil du public, soit des cours d?apprentissage de v�lo en ville, soit de la r�paration du v�lo. Et, bien s�r, la Ville de Paris sera �galement pr�sente dans cette maison, qui sera ouverte dans la semaine, avec des ateliers d?apprentissage qui seront �galement ouverts le soir.

Nous devons, c?est vrai, sans doute, penser que ces types de lieux sont utiles, � la fois bien s�r pour tous les cyclistes, mais je pense aussi aux futurs cyclistes, et notamment aux plus jeunes, qui doivent comprendre et apprendre les r�flexes pour faire du v�lo en ville en toute s�curit�, ce qui n?est pas toujours �vident.

Bien �videmment, nous r�alisons des am�nagements cyclables, des pistes cyclables, des contresens cyclables, bref, tout ce qui peut permettre aux cyclistes, � la fois de pouvoir emprunter des lieux un peu plus s�rs, mais aussi d?�tre mieux prot�g�s - si je puis dire - dans une ville o� nous essayons quand m�me de r�duire la vitesse des voitures et de dissuader les cyclistes d'emprunter les grands axes qui ne seraient pas prot�g�s.

J?en profite pour dire juste un mot - mais c?est important sur les questions d?accidentologie, pour dire et redire que la plupart des accidents, malheureusement, sont dus aux probl�mes d?angles morts des poids lourds, et nous le constatons et le d�plorons, bien �videmment, m�me si je pense que des progr�s peuvent �tre faits et doivent �tre faits en ce sens. Voil�.

Alors, juste pour dire un mot et r�pondre � V�ronique DUBARRY, qui semblait dire qu?elle souhaitait qu?il y ait plusieurs Maisons du V�lo : pourquoi pas ? Mais ce qui est important, c?est d�j� de commencer par la premi�re. Et, bien �videmment, j?esp�re que les �lus du Conseil de Paris pourront venir nombreux les 17 et 18 septembre � la Maison, � la premi�re Maison du V�lo.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 128.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DVD 128).

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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