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75 - 2011, Vœu déposé par le groupe PSRGA relatif à l'apposition d'une plaque en mémoire des élus de la Commune. Vœu déposé par le groupe PSRGA relatif à la réhabilitation de la Commune et des Communards. Vœu déposé par le groupe PCF/PG relatif à l'apposition d'une plaque commémorative des élus de la Commune dans les mairies d'arrondissements. Vœu de l'Excécutif. Vœu déposé par le groupe UMPPA relatif à la pose de plaques en mémoire des élus parisiens tués ou blessés au cours des conflits des XIXe et XXe siècles. Vœu déposé par le groupe PSRGA relatif à l'attribution du nom de Blanche Lefebvre à un lieu public des Batignolles.

75 - 2011, V?u d�pos� par le groupe PSRGA relatif � l'apposition d'une plaque en m�moire des �lus de la Commune. V?u d�pos� par le groupe PSRGA relatif � la r�habilitation de la Commune et des Communards. V?u d�pos� par le groupe PCF/PG relatif � l'apposition d'une plaque comm�morative des �lus de la Commune dans les mairies d'arrondissements. V?u de l'Exc�cutif. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � la pose de plaques en m�moire des �lus parisiens tu�s ou bless�s au cours des conflits des XIXe et XXe si�cles. V?u d�pos� par le groupe PSRGA relatif � l'attribution du nom de Blanche Lefebvre � un lieu public des Batignolles.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous allons examiner conjointement les v?ux n� 34 et 38 du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, le v?u n� 35 de Mme BACHE, le v?u n� 36 du groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, le v?u n� 36 bis de l?Ex�cutif et le v?u n� 37 du groupe U.M.P.P.A.

La parole est � M. Claude DARGENT pour une minute.

M. Claude DARGENT. - Monsieur le Maire, pour ramener un peu de s�r�nit� dans cette Assembl�e, nous allons parler de la Commune.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la Commune de Paris constitue un �pisode majeur dans l'Histoire de notre Capitale.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - S?il vous pla�t, est-il possible d'�couter les orateurs ?

M. Claude DARGENT. - Merci, Monsieur le Maire.

La Commune constitue donc un �pisode majeur dans l'Histoire de notre Capitale et d?ailleurs dans l?Histoire de la France, il n'est point besoin d'y insister beaucoup.

Pourtant, force est de constater que cette p�riode reste m�connue par bon nombre de Parisiens. La Commune ne fait ainsi pas partie des comm�morations nationales et demeure encore trop peu enseign�e.

L?apposition de plaques comm�moratives, en hommage aux �lus de la Commune, dans toutes les mairies d'arrondissement, participerait d'un devoir de m�moire.

Les �lus de Gauche des 7e, 15e et 17e arrondissements ont souhait� relayer cette demande l�gitime et voir apposer une plaque comm�morative dans leur mairie d'arrondissement.

Des plaques existent d'ores et d�j� dans plusieurs arrondissements. Nous pensons que cela m�rite d'�tre le cas dans l'ensemble des arrondissements parisiens.

Plus g�n�ralement, d'ailleurs, nous souhaitons que ce geste soit l'occasion de revenir sur le rapport que nous entretenons � cette p�riode de notre Histoire.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Mme Marinette BACHE a la parole, pour une minute.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Monsieur le Maire.

La Ville de Paris vient de f�ter dignement le 140e anniversaire de la Commune et en t�moignent, entre autres, la r�cente exposition qui a eu lieu � l'H�tel de Ville, le cycle de conf�rences organis� au Petit Palais, mais aussi les nombreuses initiatives des arrondissements.

Cette attention de notre Municipalit� n'est pas nouvelle. De nombreux noms de Communards ont, au cours des ans, �t� honor�s.

Je veux �galement rappeler l'excellente plaquette �dit�e lors de notre pr�c�dent mandat, � l'initiative d'Odette CHRISTIENNE, en direction des scolaires, des coll�ges et des lyc�es de Paris, dont Catherine VIEU-CHARIER a eu la bonne id�e de reprendre la diffusion.

Nous souhaiterions que, au-del� de notre ville, ce soit d�sormais la Nation qui reconnaisse le travail et les avanc�es d�mocratiques et sociales de la Commune.

Alors, je sais qu'il est reproch� � notre v?u de vouloir imposer la Commune dans les programmes scolaires, mais notre propre action Ville de Paris, de distribuer cette plaquette dans les �tablissements scolaires du second degr�, d�montre bien le manque qui existe dans l'Education nationale.

Je veux souligner que cette plaquette est le fruit d'un travail d'historiens et ce n'est rien d'autre que cela que nous demandons.

Ma deuxi�me remarque vise le refus de l?inscription des noms des directeurs administratifs des grandes administrations. Or, celles-ci ont des salles aux noms de leurs directeurs g�n�raux. Il serait juste que ceux qui sont rest�s pour les faire fonctionner plut�t que de fuir � Versailles soient �galement honor�s.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

M. Ian BROSSAT a la parole.

M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u est �galement relatif � la comm�moration de la Commune dont nous f�tons en ce moment le 140e anniversaire. Catherine VIEU-CHARIER a �t� � l'initiative de toute une s�rie d'�v�nements � cette occasion. Ce v?u va dans le m�me sens que ceux pr�sent�s par mes coll�gues du groupe P.S.R.G.A., il vise � ce que le Maire de Paris demande aux maires d'arrondissement d'�tudier la citation et la comm�moration de l'ensemble des �lus de Paris, y compris ceux de la Commune, et d'apposer une plaque en leur m�moire lorsque ce n'est pas le cas ; ce n'est le cas aujourd'hui que dans deux arrondissements, l'id�e serait que cette r�habilitation des �lus de la Commune puisse se faire dans les plus brefs d�lais.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame Isabelle GACHET, vous avez la parole.

Mme Isabelle GACHET. - Merci, Monsieur le Maire.

Il y a 140 ans, Blanche Lefebvre �tait blanchisseuse au lavoir Sainte-Marie des Batignolles. Comme les femmes n?avaient pas le droit de vote, elle ne fut pas �lue sur la Commune. Pour autant, elle participa � la gestion de la Ville. Membre particuli�rement actif du Club de la r�volution sociale qui s'ouvrit le 3 mai 1871 en l'�glise Sainte-Marie des Batignolles et de la Commission ex�cutive du Comit� central de l'union des femmes pour la d�fense de Paris et les soins aux bless�s, elle fut tu�e � l'�ge de 24 ans sur la barricade des Batignolles.

Tr�s peu de Communardes sont � ce jour honor�es. C'est pourquoi nous souhaitons qu'une rue ou un lieu public de son quartier rappelle � la m�moire de chacun cet enfant des Batignolles, id�aliste, engag�e et courageuse.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pour r�pondre, la parole est � Mme Odette CHRISTIENNE.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Il est �vident que ces v?ux vont presque tous, sur le fond du moins, dans le m�me sens et je vous propose, au nom de l?Ex�cutif d'ailleurs?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame CHRISTIENNE, je suis d�sol�, j'ai fait une petite erreur, j'ai oubli� Mme DOUVIN.

Permettez-moi de lui donner la parole et vous r�pondrez juste apr�s.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u part, bien entendu, des plaques comm�moratives aux �lus de la Commune � Paris, il est un petit peu plus g�n�ral, puisqu'il consid�re que ce type de plaques doit r�pondre � des r�gles communes � l'ensemble des arrondissements et donc nous souhaitons �mettre le v?u que le Maire de Paris mette en place un groupe d'�tude qui soit compos� de repr�sentants de chaque groupe politique qui si�ge au Conseil de Paris et d'historiens, afin d'�laborer les r�gles qui doivent pr�valoir dans l'ensemble des arrondissements pour honorer la m�moire des �lus parisiens qui furent tu�s ou bless�s au cours des conflits qui ont marqu� le XIXe et le XXe si�cle.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame CHRISTIENNE, je vous prie de bien vouloir m'excuser. Je vous redonne la parole.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Nous prenons en compte �galement ce v?u, dont la premi�re partie donne bien l'intention de parler de la Commune, puisqu'il est question ici de la Commune, et je pense que le v?u que nous allons proposer au nom de l?Ex�cutif satisfera toutes les demandes.

Il est �vident que l'ann�e 2011 a �t� l'occasion de comm�morer le 140e anniversaire de la Commune, que nous tous consid�rons que la Commune, et c'est donc le contenu de ce v?u substitutif, est l'un des �v�nements les plus forts de l'Histoire de Paris, que la Commune a port� des valeurs modernes telles que la reconnaissance de l'�galit� des sexes et des salaires, la s�paration de l'�glise et de l'Etat, l'�cole la�que et gratuite, la reconnaissance de la citoyennet� pour les �trangers ou encore le droit au logement.

Le rassemblement du 18 mars dernier, en association avec "Les Amis de la Commune", a eu lieu sur le parvis de l'H�tel de Ville pour rappeler cet �pisode.

Consid�rant aussi que la Ville de Paris a �galement organis� une exposition qui a eu un tr�s grand succ�s, puisque visit�e par 80.000 personnes. Elle rendait hommage � cet �pisode historique � travers des gravures et des affiches ; elle a �t� vraiment tr�s appr�ci�e.

Nous rappelons aussi que la Ville a soutenu l'association "Les Amis de la Commune" pour l'organisation d'une exposition intitul�e : "Commune de Paris, une histoire moderne" au Couvent des Cordeliers.

Nous rappelons que, d�j�, des plaques comm�moratives en hommage aux �lus de la Commune de Paris existent dans cinq arrondissements : le 11e, le 14e, le 10e, le 18e, le 20e arrondissement.

Consid�rant les v?ux des groupes cit�s, en particulier du Parti socialiste et des radicaux de gauche, du Parti Communiste et du Parti de gauche et de Marinette BACHE, en ajoutant d?ailleurs le v?u qui est venu de l'U.M.P., sur notre proposition et au nom de l?Ex�cutif, le Conseil de Paris demande au Gouvernement de la R�publique la r�habilitation de la Commune et des Communards, �met le v?u qu'� l'occasion du 140e anniversaire de la Commune de Paris soit r�habilit�e la m�moire des conseillers �lus sous la Commune de Paris en 1871 et qu'il soit �tudi� avec l'ensemble des maires d'arrondissement les possibilit�s d'apposer une plaque comm�morative portant leur nom dans le hall des mairies qui, jusqu'� maintenant, ne disposent pas de plaques de cette nature et que le travail de m�moire commenc� d�s la fin du XIXe soit poursuivi, que les Communards soient reconnus par un certain nombre de rues, de plaques et de monuments pour marquer les lieux significatifs de cette histoire importante, cette histoire de la Commune, comme la Ville de Paris l?a fait cette ann�e en apposant une plaque sur les murs de la caserne Lobau.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je vais demander � tous ceux qui ont d�pos� des v?ux s'ils les retirent au profit du 36 bis.

Madame BACHE ?

Mme Marinette BACHE. - Bien que nous regrettions que la question de l'enseignement de la Commune ne soit pas repris en compte dans ce v?u, bien �videmment, ce qui nous importe le plus, c'est que la r�habilitation de la Commune et des Communards, et pas simplement des �lus, soit prise en compte.

Evidemment, nous rejoindrons le v?u pr�sent� par l?Ex�cutif.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Bien.

Ian BROSSAT n?est pas l�. Madame ARROUZE, vous retirez le v?u ?

Mme Aline ARROUZE. - Oui, bien s�r, Monsieur le Maire.

Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s ?

M. Claude DARGENT. - Le v?u propos� par l?Ex�cutif englobe notre proposition, donc pas de difficult� pour le retirer.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame DOUVIN, pour le v?u n� 37 ?

Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, je r�pondrai que je maintiens notre v?u, puisque celui-ci ne r�pond en aucune mani�re � notre proposition et � notre demande.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2011, V. 152).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 37 de l'U.M.P.P.A. avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

Le v?u n� 38 a �t� retir�.

Nous passons maintenant � la 1�re Commission et nous allons examiner le projet de d�lib�ration SG 157.

Il s'agit des? Non, le n� 38 a �t� retir�, je suis d�sol� ! Il y a encore un petit probl�me.

Il fallait voter le v?u n� 38 de Mme GACHET ? Il n'a pas �t� retir� ? J'ai demand� si le v?u n� 38 �tait retir�, on m'a dit oui.

Mme Isabelle GACHET. - Oui, Monsieur le Maire, il n'y a pas de souci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Comment cela, il n'y a pas de souci ?

Mme Isabelle GACHET. - Il est retir�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - On est d?accord.

Juin 2011
Débat
Conseil municipal
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