99 - 2011, DEVE 83 - Demandes d'autorisations administratives de travaux pour l'am�nagement de l'extension du square Ren� Le Gall (13e).

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M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DEVE 83. Il s?agit de demandes d?autorisations administratives de travaux pour l?am�nagement de l?extension du square Ren� Le Gall, dans le 13e arrondissement.

Je donne la parole � M. Yves CONTASSOT pour le groupe E.E.L.V.A.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire.

Il s'agit d'un am�nagement d'une parcelle qui a �t� achet�e il y a quelques ann�es et qui, en attendant un am�nagement plus p�renne, est constitu�e, pour l'essentiel, d'une grande pelouse, sur laquelle de nombreux jeunes jouent assez r�guli�rement aux jeux de ballon, mais aussi d'autres publics qui viennent pour se d�tendre, pour se reposer, pour lire, etc., et notamment des familles.

Or, il faut le savoir, le square Le Gall a cette particularit�, malgr� ses trois hectares, de disposer de tr�s peu de pelouses et celle-ci est la plus grande, et de loin, de l'ensemble des pelouses.

Lors de l'acquisition de cette parcelle, il avait �t� question de faire des am�nagements � caract�re sportif, ce qui n'�tait pas en soi forc�ment une aberration, sauf que, d'une part, cela fait plus de trois ans maintenant que le projet est en suspens et, d'autre part, il y a juste � c�t� du square et donnant dans le square un tr�s beau lyc�e, le lyc�e Rodin, avec des espaces qui permettent tout � fait de r�pondre � ces besoins, lyc�e Rodin qui, par ailleurs, met d�j� � disposition partiellement son gymnase pour les activit�s sportives.

Nous nous interrogeons sur le bien-fond�, � la fois d'imperm�abiliser une partie du square, de substituer aux usages actuels un usage exclusif pour une cat�gorie d'usagers et qui, par d�finition, serait extr�mement limit�e dans le temps, puisqu'aux heures scolaires, les jeunes ne sont pas dans le square, mais, en principe, dans les bahuts, et donc, pour l'immense majorit� du temps, ces espaces seraient totalement vides, ce qui est quand m�me assez paradoxal.

Nous souhaitons que des discussions plus approfondies soient entreprises avec la R�gion, des contacts ont d�j� �t� pris avec le proviseur par les repr�sentants de la R�gion, il ne semble pas totalement ferm� � l?id�e de pouvoir mettre � disposition la cour du lyc�e pour ces activit�s sportives, il y met des conditions et c?est l�gitime. Ce que nous souhaitons, c?est que l?on poursuive ces n�gociations avec la R�gion avant d?aller plus loin, de mani�re � �viter d?avoir deux lieux qui seraient contigus et qui seraient utilis�s alternativement pour le m�me usage, alors que l'on pourrait les mutualiser, gagner beaucoup d'argent et �viter une imperm�abilisation, encore une fois, d?un espace vert.

Il nous semble que c'est le bon sens et nous souhaitons vraiment avoir une r�ponse positive en ce sens et que l'on diff�re les travaux en attendant la conclusion de ces n�gociations.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, je donne la parole � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Je voudrais dire tout d'abord qu'il y a eu effectivement de nombreuses r�unions autour de cette extension du square Ren� Le Gall et qu'il y a eu aussi beaucoup de discussions sur cette aire de jeux de ballon dans ce square.

On a � r�gler une demande d'usage qui est l�gitime : mettre plus de jeux de ballon accessibles � un grand public, un public notamment de jeunes, pour �viter que ces jeux de ballon se passent dans les all�es et dans le square lui-m�me et viennent d�t�riorer le square. C'est une demande du personnel du square que j?ai rencontr� ; il faut r�pondre � ce besoin.

Je veux bien m'engager � reprendre contact � la fois avec la R�gion et le proviseur pour voir si on peut aboutir, mais il faut que cet espace soit accessible aux horaires du jardin et accessible de fa�on large pour r�pondre � ces besoins.

Je pense que, n�anmoins, il y a d'autres travaux qui sont pr�vus dans cette extension et qu'il ne faut pas retarder la r�alisation de cette extension ; c'est le souhait, en tout cas, du maire du 13e.

Je vais essayer, � la fois, de concilier la demande tout � fait l�gitime du maire du 13e d'avancer sur les travaux de ce square et voir si l'on peut rapidement trouver une solution avec le lyc�e.

C'est vrai qu'il est int�ressant, en tout cas dans une ville dense comme Paris, d'arriver � mutualiser les usages entre des �quipements publics, qu'ils soient de l?Etat, de la R�gion et de la Ville, �videmment, pour optimiser les surfaces et garantir la qualit� pleine terre de nos jardins.

Je vais essayer, dans les tr�s, tr�s brefs d�lais, de prendre contact et d?avancer quand m�me sur ce projet d?extension.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 83.

M. Sylvain GAREL. - Attendez, il y a un rappel au r�glement.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Un rappel au r�glement ? Donc, Monsieur le Pr�sident de groupe, quel est le rappel au r�glement, s?il vous pla�t ?

M. Yves CONTASSOT. - Apr�s un d�bat sur un projet de d�lib�ration, c?est d?avoir une explication de vote. C?est dans le r�glement, je suis d�sol�.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Vous demandez une suspension de s�ance, c?est cela ?

Ecoutez, je viens de refuser � Mme HAREL une explication de vote sur un projet de d�lib�ration. Je suis le r�glement int�rieur, qui stipule que lorsqu?il y a des projets de d�lib�ration, il n?y a pas d?explication de vote � la suite de l?intervention sur le projet de d�lib�ration. Je suis le r�glement int�rieur et je le fais pour tous les groupes politiques.

Donc s?il y a une demande de suspension de s�ance, elle est de droit et je l?accorderai, mais sinon, nous passons au vote sur le projet de d�lib�ration.

Monsieur le Pr�sident du groupe, vous demandez une suspension de s�ance ou pas ?

Bien, donc je passe au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 83.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ? Abstention du groupe E.L.V.A.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DEVE 83).

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