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46 - 2000, DASCO 119 - Subvention au lycée Paul-Valéry (12e). - Montant : 1.600 F


M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASCO 119 relatif � l'attribution d'une subvention au lyc�e Paul-Val�ry.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, M. Jean-Philippe HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Monsieur le Maire, nous avons l� une subvention de 1.600 F. C'est tr�s important. L'�cole en question a r�clam� 6 ou 7.000 F, et je ne comprends pas du tout pour quelles raisons la Ville de Paris qui a pu d�gager 5.000 F pour la Commune de Paris, et 50.000 F pour le concours de p�tanque de l'Assembl�e nationale, ne peut pas d�gager 6.000 F pour ce voyage d'enfants qui doivent partir, et qui sont d�j� partis d'ailleurs, � Rome et en Gr�ce.
Oui, je ne vois pas en quoi c'est risible lorsqu'il s'agit d'enfants qui s'int�ressent � la culture latine.
Je ne pense pas que, Monsieur BRAVO, vous soyez contre les gens qui s'int�ressent � nos origines les plus lointaines.
Notre civilisation �tant comme chacun le sait la fille des civilisations latines et grecques.
Puisqu'il s'agit d'une trentaine d'enfants qui fr�quentent le lyc�e Paul-Val�ry - � la limite du 20e et du 12e - et qui s'int�ressent � cette civilisation gr�co-latine, nous devrions les encourager.
Je trouve d�plorable le fait que nous n'ayons pas d�gag� les 6.000 F qu'ils demandaient et que nous ayons ramen� notre aide � 1.600 F. Comme quoi nous ne sommes pas d'accord avec la mani�re dont les choix sont faits ici : quand il s'agit de choses que nous jugeons importantes elles paraissent n�gligeables, et quand nous les jugeons n�gligeables, elles paraissent importantes.
Voil� pourquoi, Monsieur le Maire, je suis content de ne pas �tre totalement dans la majorit� municipale de temps � autres.
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - La parole est � Vincent REINA.
M. Vincent REINA, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Maire, vous me voyez particuli�rement �tonn� par les propos de mon coll�gue Jean-Philippe HUBIN qui en r�gle g�n�rale sait aussi, en dehors de sa fougue, �tre raisonnable quand il le veut.
Il se trouve, cher Jean-Philippe HUBIN, qu'il y a un certain nombre de crit�res qui sont applicables et notamment au prorata du nombre d'�l�ves, et pour le lyc�e Paul-Val�ry, en l'occurrence, vous avez indiqu� que cela concernait une trentaine d'�l�ves, alors qu'il n'y en a que 22.
Sur les 22 �l�ves, seulement 9 �taient des coll�giens, le reste �tant des lyc�ens.
S'agissant des lyc�ens, le financement des s�jours est de la comp�tence de la r�gion, ce qui explique une participation de 6.000 F qui correspond aux 9 �l�ves du coll�ge.
Si le nombre d'enfants du coll�ge avait �t� plus important, bien �videmment, comme dans d'autres cas, la subvention aurait augment�.
D'ailleurs je crois savoir que depuis un certain nombre de mois, en mati�re de subventions sur l'ensemble des arrondissements, pour avoir re�u quelques lettres de maires d'arrondissement, y compris de l'opposition municipale, il y avait une certaine satisfaction de voir que l'ensemble des dossiers �taient accept�s.
L�, en l'occurrence, je ne peux pas, � partir de crit�res, faire n'importe quoi. Cette subvention est attribu�e aux seuls �l�ves des coll�ges.
Vous m'en voyez d��u, mon cher Monsieur HUBIN, mais il y a des r�gles et il faut les appliquer.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Pour l'information de tous, il faut savoir que la d�pense des parents �tait de 40.000 F !
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur HUBIN.
De toute fa�on, les lumi�res de la civilisation gr�co-romaine continueront de nous inonder et avec ou sans subvention, nos �l�ves continueront � aller puiser aux sources.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 119.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DASCO 119).

Septembre 2000
Débat
Conseil municipal
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