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44 - 2000, DAC 297 - Subvention d'équipement à la S.A.R.L. "C.D.P. - Le cirque de Paris - Le Zèbre" (11e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention. - Montant : 1.000.000 F


M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAC 297 relatif � l'attribution d'une subvention d'�quipement � la S.A.R.L. " C.D.P. Le cirque de Paris - Le Z�bre".
Madame MOREAU, vous �tes inscrites sur cette affaire. Vous avez donc la parole.
Mme Soizik MOREAU. - Monsieur le Maire, c'est encore pour me r�jouir que j'interviens.
Ce projet de d�lib�ration constitue un petit �v�nement pour tous ceux qui sont attach�s au r�le des �quipements culturels dans les quartiers en difficult�. Ev�nement pour la Ville de Paris qui, de fait, s'engage � participer � la r�habilitation de l'ancien cin�ma "Le Berry Z�bre", et donc soutient l'existence d'une petite salle de spectacles dont le fonctionnement et la programmation envisag�s devraient satisfaire non seulement les habitants des quartiers environnants mais aussi l'ensemble des Parisiens.
A ce titre, je voudrais souligner ici la qualit� des relations qui se sont mises en place entre la mairie du 11e arrondissement, les services de la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris autour du projet du nouveau propri�taire du Z�bre.
Ce dernier est un petit peu la providence au risque de le faire rougir, il est clair que sans cette initiative priv�e d'acquisition, "Le Berry Z�bre" serait sans doute devenu tout autre chose, un garage, un fast food, que sais-je encore.
Il faudra retenir autour du projet pr�sent� par M. SCHOELLER et soutenu par la mairie du 11e une forme d'unanimit� assez exceptionnelle des diff�rents acteurs institutionnels susceptibles de participer � la r�habilitation de ce lieu. Ainsi a-t-on progressivement assist� � la naissance d'un v�ritable partenariat engageant non seulement la Ville de Paris mais aussi le Conseil r�gional d'Ile-de-France et la Direction r�gionale des Affaires culturelles.
C'est l� aussi un exemple de ce que peut �tre une politique publique culturelle parisienne en mati�re d'�quipements de proximit�.
Certes, le poids financier de l'initiative priv�e a rassur� les instances concern�es, mais au-del� de cette forme de caution, on retiendra que l'avenir du "Le Berry Z�bre " se sera construit aussi et avec l'action publique.
Le projet port� par l'�quipe du nouveau Z�bre, s'il a une dimension parisienne et r�gionale, reste fondamentalement inscrit dans une logique de quartier. Il lui offrira une programmation culturelle, il devrait porter des initiatives d'animation et de formation notamment aux arts du cirque, aupr�s de publics scolaires. Il ouvrira ses portes aux associations locales porteuses de projets artistiques.
De tels lieux alliant une programmation de qualit� � une intention clairement d�finie de satisfaire les attentes des associations et des habitants, sont rares � Paris, nous nous f�licitons donc du soutien que la Ville de Paris va accorder � cette initiative.
Je vous remercie.
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Merci, ma ch�re coll�gue.
Madame MAC� de L�PINAY, je vous prie...
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je veux tr�s simplement remercier Mme MOREAU de tout ce qu'elle a dit. Il est vrai que depuis des ann�es nous parlons du "Berry Z�bre". Il est vrai que nous pouvions d�sesp�rer. L'initiative de M. SCHOELLER a permis aux uns et autres de r�agir, si je puis dire et je pense qu'effectivement une initiative priv�e �paul�e comme elle l'est par les pouvoirs publics, vous l'avez rappel�, permet de mettre en route un projet. J'esp�re que ce projet sera men� � bien pour la grande satisfaction des habitants du 11e et de l'ensemble des habitants de Paris.
Je transmettrai � la Direction des Affaires culturelles les compliments que vous avez faits sur son action. Je pense qu'elle y sera tr�s sensible.
Je pense que lorsqu'un projet est bien pr�sent�, bien mont� du point de vue financier, et que les r�f�rences de son initiateur sont s�rieuses, nous sommes tout � fait pr�ts � l'accompagner.
C'est ici, vous l'avez dit, un projet exemplaire et nous l'accompagnons avec enthousiasme.
Je vous remercie, Madame MOREAU, d'avoir soulign� qu'on ne doit pas toujours d�sesp�rer de tout.
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 297.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DAC 297).

Septembre 2000
Débat
Conseil municipal
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