retour Retour

150 - QOC 2000-466 Question de Mme Martine BILLARD, élue "Les Verts", à M. le Maire de Paris concernant l'installation d'un stade olympique sur le parvis de l'Hôtel-de-Ville (4e)


Libell� de la question :
"Mme Martine BILLARD a appris par la presse, puis constat� de visu, l'installation d'un "vaste stade olympique" sur le parvis de l'H�tel-de-Ville (4e), du 15 septembre au 1er octobre 2000.
Or, � aucun moment, le Conseil de Paris n'a �t� saisi d'une telle proposition. Pourtant, le parvis de l'H�tel-de-Ville est un lieu embl�matique de Paris et il semblerait logique que les �lus aient leur mot � dire sur l'occupation de cet espace.
Par ailleurs, le stade Charl�ty est, de notori�t� publique, sous-exploit�. L'organisation de cet �v�nement dans ce stade aurait pu permettre de pallier cette situation et d'animer un quartier qui l'est assez peu.
Qui plus est, l'op�ration projet�e, par son ampleur, n�cessite un financement d'importance. Jamais le Conseil de Paris n'a vot� une telle d�pense.
Mme Martine BILLARD demande donc � M. le Maire de Paris de lui faire conna�tre :
1�) qui est le ma�tre d'oeuvre sur une telle op�ration ;
2�) quel est le budget allou� � cette op�ration ;
3�) comment sont financ�es ces d�penses."
R�ponse (M. Dominique CANE, adjoint) :
"L'installation d'un stade olympique sur le parvis de l'H�tel de Ville r�pond � la volont� de la Municipalit� parisienne de s'associer pleinement aux Jeux olympiques de Sydney montrant ainsi l'attachement du Maire de Paris � l'�ducation et � la pratique du sport dans la Capitale, et rappelant, de fa�on forte, la candidature de Paris aux Jeux de 2008.
Depuis son ouverture l'installation de cet �quipement suscite l'int�r�t des jeunes et de l'ensemble des Parisiens qui le fr�quentent r�guli�rement.
Je pr�cise que le ma�tre d'?uvre de cette op�ration est le Comit� national olympique et sportif fran�ais (C.N.O.S.F.), qui a organis� l'ensemble de la manifestation.
La Ville de Paris n'a donc apport� aucun financement direct, les services municipaux ayant instruit cette affaire comme toute op�ration relevant d'une occupation temporaire du domaine public municipal.
Seules diverses prestations techniques li�es aux am�nagements sur le parvis de l'H�tel de Ville, notamment la d�pose de 8 cand�labres, ont �t� prises en charge par la Ville de Paris.
S'agissant du stade Charl�ty, son calendrier d'occupation et les conditions de celle-ci (co�t de location, etc.) approuv�es par le Conseil de Paris, n'ont pas paru adapt�es � l'organisation de cette manifestation. En revanche son emplacement au centre de Paris a sans nul doute favoris� son succ�s."

Septembre 2000
Débat
Conseil municipal
retour Retour