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30 - 2004, DU 102 - GPRU "Site des Olympiades" (13e). - Approbation du dispositif partenarial entre la Ville de Paris et l'ASIGN relatif au fonctionnement et à l'amélioration des espaces ouverts au public de l'ensemble immobilier des Olympiades. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'ASIGN une convention d'objectifs cadre fixant les modalités du partenariat entre la Ville de Paris et l'ASIGN. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'ASIGN les conventions d'application de la convention d'objectifs cadre pour l'année 2004 : convention relative aux charges de fonctionnement du site et convention d'amélioration du site


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration DU 102 relatif au grand projet de renouvellement urbain sur le site des Olympiades dans le 13e arrondissement.
Il s'agit d'approuver un dispositif partenarial entre la Ville de Paris et l'ASIGN, relatif au fonctionnement et � l'am�lioration des espaces ouverts au public de l'ensemble immobilier des Olympiades.
Il s'agit d'autoriser le Maire de Paris de signer avec le m�me acronyme une convention d'objectifs cadre fixant les modalit�s du partenariat entre la Ville de Paris et l'ASIGN, et de signer une convention pour l'ann�e 2004.
Deux intervenants : M. COUMET qui va nous r�v�ler ce qu'est l'ASIGN, et Mme BORVO. C'est M. CAFFET qui r�pondra.
M. J�r�me COUMET. - Merci, Monsieur le Maire.
Il �tait �videmment inimaginable de ne pas souligner dans cette enceinte cette premi�re grande r�ussite, un pas tr�s important en vue de la r�alisation de notre engagement � soutenir la r�novation des Olympiades.
Nous avons fait le choix du pragmatisme et nous ne le regrettons en rien. Nous sommes partis en effet de l'existant, la convention liant la Ville � l'ASIGN (qui est l'association syndicale de l'il�t Gobelins Nord, l'association syndicale g�rant la dalle des Olympiades) pour la modifier substantiellement.
D'une convention nous passons � trois : une convention pluriannuelle pour assurer la p�rennit� de l'engagement de la Ville, et deux conventions annuelles, l'une concernant le fonctionnement courant de la dalle, et l'autre, sa r�novation.
Tout ceci implique �videmment un engagement financier important de la Ville. Hors l'op�ration du Stadium, hors la r�novation de la cr�che, hors la r�novation des voiries limitrophes, hors l'espace num�rique, la subvention de la Ville est pass�e de 213.000 euros en 2000 � 1,1 million d'euros cette ann�e.
Je peux faire �tat ici de l'excellent climat dans lequel s'est d�roul�e l'adoption de ces trois conventions, par l'ASIGN justement, c'est-�-dire par les copropri�taires concern�s.
Je pense qu'il faut maintenant donner toute sa dimension � la signature de ces trois conventions. Je vous propose qu'elles soient formellement sign�es � l'H�tel-de-Ville en pr�sence des adjoints concern�s et, dans la mesure du possible, du Maire de Paris.
Enfin, je veux, ici, signaler que ce choix du pragmatisme n'est en rien contradictoire avec une r�flexion sur l'�volution du statut de la dalle. La Ville s'est d'ailleurs engag�e � effectuer l'�tude juridique, cela est mentionn� dans cette convention.
Je conclurai en remerciant chaleureusement M. CAFFET, Mme DURLAC, mais aussi l'�quipe de d�veloppement local, les fonctionnaires de la Ville et, en particulier, M. DUBOIS qui repr�sente la Direction de l'Urbanisme et le Secr�taire g�n�ral.
Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur COUMET.
Madame BORVO, vous avez la parole.
Mme Nicole BORVO. - Merci, Monsieur le Maire.
Ce projet de d�lib�ration nous donne effectivement l'occasion de mesurer l'�volution de la situation sur les Olympiades. Ce qui �volue est constitutif � part enti�re de la nouvelle implication de la Ville depuis 2001 sur ce site. Et Dieu sait que cela a �t� souhait�.
J'�voque, pour ma part, l'inscription de ce quartier dans le contrat de ville et le GPRU.
Les faits sont d'eux-m�mes �vocateurs : la subvention � l'ASIGN a quasiment tripl� et, au sein de cette convention, il faut souligner le travail en cours d'am�lioration et de d�veloppement des m�diateurs de nuit.
Les 650.000 euros de subvention de la Ville � l'ASIGN ne sont s�rement pas consid�r�s comme une simple et classique rallonge budg�taire. Ces 650.000 euros constituent un nouveau pacte entre la Ville et les habitants par l'interm�diaire de l'ASIGN.
En accomplissant ce geste, c'est une quasi injustice que nous r�parons. La Ville participe d�sormais de mani�re cons�quente aux charges de fonctionnement des espaces priv�s ouverts au public, ce qui n'�tait pas le cas auparavant.
Ce rehaussement significatif de la participation de la Ville aura des cons�quences positives sur les charges des locataires, et je dois dire que c'est l� le principal des enjeux, ces charges �tant aujourd'hui � la limite du supportable. C'est pourquoi nous participons aussi � l'am�lioration de l'�clairage des passages pi�tons sur la dalle, � celle de la propret�, � l'embellissement g�n�ral. Chacun mesure les engagements financiers nouveaux que cela suppose et qui sont relat�s dans la d�lib�ration.
Mais quelle que soit la hauteur de cette mesure, elle ne constitue pas l'int�gralit� de nos engagements ; il y a aussi des actions moins visibles qui participent aussi au changement dans le quartier. Je veux �voquer en quelques mots le travail qui se fait au quotidien et que conduit l'�quipe de d�veloppement local et le chef de projet au titre de la politique de la Ville, sous la conduite de Martine DURLACH.
Depuis 2002 une �quipe a �t� mise en place, install�e maintenant au c?ur des Olympiades. Les subventions aux associations qui concernaient 7 actions en 2002, en concernent 23 aujourd'hui. Aider au d�veloppement des associations suppose des locaux : la r�habilitation d'un certain nombre d'entre eux est en cours.
L'�tablissement public num�rique (EPN) est cr�� et ouvre ses portes. La r�gie de quartier est en cours de cr�ation, le poste de charg� de mission est ouvert. L'antenne jeune, qui en a bien besoin, sera agrandie, r�am�nag�e pour 250.000 euros au budget 2005 et une �quipe devrait y �tre implant�e en 2006.
On est pass� de l'organisation d'une f�te de quartier � 3 f�tes en 2004. Le centre social, le point d'acc�s au droit, la halte-garderie sont en phase d'�mergence mais restent conditionn�s au probl�me des locaux.
Ce que l'on appelle la gestion urbaine de proximit�, qui consiste � mettre en contact direct services de la Ville, bailleurs et usagers, est en route avec 3 groupes de travail qui se r�unissent chaque mois pour trouver des r�ponses imm�diates � toute une s�rie de dysfonctionnements dans la gestion du quartier.
Je voudrais ajouter qu'une grande partie du travail des �quipes politique de la ville est consacr�e aux coordinations des acteurs locaux, associations, divers services publics.
Je m'arr�te l� dans l'�num�ration du travail effectu�. J'ai seulement voulu indiquer qu'en 3 ans, et sur un espace tr�s compliqu� (je n'�voque pas � dessein le stadium sur lequel s'est d�j� prononc� le Conseil), la majorit� municipale a beaucoup fait. Ce qui a �t� r�alis� d�passe largement les seules actions visibles et remarquables. Un travail de fond est en cours pour renforcer le lien social et cela aussi il faut le dire, m�me si c'est moins spectaculaire.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BORVO.
Pour ceux qui nous �coutent sur Internet, EPN signifie Espace Public Num�rique.
M. CAFFET va vous r�pondre.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Ma r�ponse sera courte, car je n'ai pas grand-chose � ajouter � ce que viennent de dire J�r�me COUMET et Nicole BORVO, sinon que je m'associe compl�tement (ainsi que Martine DURLACH, j'imagine bien �videmment) � leurs remerciements, � l'�quipe de d�veloppement local, aux services et au Secr�tariat g�n�ral qui ont fait en sorte que, petit � petit, les Olympiades retrouvent la confiance.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CAFFET pour cette r�ponse br�ve.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 102.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DU 102).

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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