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56 - QOC 2001-177 Question de MM. Roger MADEC, François DAGNAUD, Daniel MARCOVITCH, Mmes Gisèle STIEVENARD, Halima JEMNI, Colombe BROSSEL et des membres du groupe socialiste et radical de gauche, à M. le Préfet de police au sujet du pillage des horodateurs dans la Capitale, notamment ceux des avenues de Flandre et Secrétan et de la rue de Meaux (19e)


M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - La question suivante, de MM. MADEC, DAGNAUD, MARCOVITCH, Mmes STIEVENARD, JEMNI, BROSSEL et des membres du groupe socialiste et radical de gauche � M. le Pr�fet de police est au sujet du pillage des horodateurs dans la Capitale, notamment avenue de Flandres, avenue Secr�tan et rue de Meaux.
Madame STIEVENARD, vous avez la parole.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - Les auteurs de la question souhaitent conna�tre les directives donn�es par la Pr�fecture de police aux agents de la force publique et aux contractuels pour �viter, � l'avenir, que des automobilistes de bonne foi soient verbalis�s quand la plupart des horodateurs � pi�ces ont �t� mis hors d'usage dans un quartier.
Nous avons donc �voqu�, en effet, l'avenue de Flandre, la rue Secr�tan et la rue de Meaux dans le 19e, mais nous savons que ce probl�me se pose au-del� et, r�ellement, certains automobilistes font l'effort d'essayer de trouver des parcm�tres en �tat de marche mais ce n'est pas toujours le cas et lorsqu'il y a neutralisation pour des raisons tout � fait ind�pendantes des usagers, je pense qu'il ne faut pas qu'ils soient sanctionn�s. Voil� le sens de la question pos�e.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Madame le Maire, la lutte contre le pillage pratiqu� sur les horodateurs constitue l'une des missions prioritaires des effectifs de police qui op�rent une surveillance constante des secteurs � risques.
Ainsi, au cours de l'ann�e 2000, un renforcement des patrouilles sur les sites les plus touch�s a permis, dans le cadre de quelques mille interventions en flagrant d�lit, de d�f�rer plus de 2.000 personnes aupr�s des autorit�s judiciaires � la suite d'interpellations pour vols ou tentatives de vol dans les horodateurs parisiens.
Parall�lement � cette action de r�pression, les services de la Mairie de Paris ont d�cid� de mettre en place un plan de remise en �tat, accompagn� d'un renforcement de la s�curit� de ces appareils.
Dans ce cadre, les services municipaux ont �t� amen�s, en collaboration avec les commissariats locaux, � neutraliser de fa�on temporaire la fonction de paiement par pi�ces d'un nombre important d'horodateurs, le temps d'y r�aliser les transformations n�cessaires.
Ce programme, commenc� au d�but du mois de mars, devrait s'achever � la fin du mois de juillet prochain. Il touche environ 4.000 des 7.200 horodateurs mixtes, (c'est-�-dire fonctionnant � pi�ces et � cartes) que compte la Capitale et concerne plus particuli�rement les 6e, 13e, 14e et 16e arrondissements de Paris.
C'est ainsi qu'une pastille rouge, visant � informer les usagers de ces travaux, a �t� appos�e sur les appareils de perception concern�s. Il est � noter que, dans tous les cas, le paiement � l'aide de la Paris-carte reste possible.
Bien entendu, compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, les instructions n�cessaires ont �t� donn�es aux effectifs locaux de police afin que ceux-ci fassent preuve du discernement qui s'impose et ces consignes n'ont pas manqu� d'�tre renouvel�es � l'occasion de votre question.
D'autre part, il leur a �t� �galement demand� d'orienter leur action vers d'autres types d'infractions telles le stationnement sur les zones de livraison, les couloirs d'autobus et les passages pour pi�tons dans les secteurs les plus touch�s par la neutralisation des horodateurs.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.
Pas de reprise de parole.

Juin 2001
Débat
Conseil municipal
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