51 - Vœu déposé par Mmes Sophie MEYNAUD, Nicole BORVO et les membres du groupe communiste concernant le Lavoir moderne parisien et l'Olympic café situés dans le 18e arrondissement
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Il reste un voeu du groupe communiste pr�sent� par Mme Sophie MEYNAUD sur le Lavoir moderne parisien.
Je ne vous ai pas r�pondu tout � l'heure, mais c'est un hasard total qui fait que l'on passe � minuit la 9e Commission. Depuis la derni�re fois il y a un tourniquet, vous auriez pu passer demain matin en premier.
Madame MEYNAUD, vous avez la parole.
Mme Sophie MEYNAUD. - Merci, Monsieur le Maire.
Le Lavoir moderne et l'Olympique caf� situ�s dans le 18e arrondissement sont des lieux importants d'acc�s � la culture, rue L�on, en plein coeur de la Goutte-d'Or. Apr�s des ann�es de tol�rance, depuis le 23 janvier dernier et sur injonction de la Pr�fecture de police, des travaux de mise aux normes des locaux doivent �tre r�alis�s pour am�liorer l'acc�s et le confort de s�curit� des publics. L'association qui fait vivre ces sites n'a pas les moyens de faire face aux frais de tels travaux. De fait, les deux salles culturelles d'initiative priv�e du quartier de la Goutte-d'Or sont aujourd'hui menac�es de fermeture. Ces salles ont accueilli durant l'ann�e 2001 pr�s de 35.000 spectateurs, 500 repr�sentations ont �t� assur�es � l'Olympique, au Lavoir et dans diff�rents endroits de la Goutte-d'Or et de Ch�teau-Rouge. Ces lieux vivent dans un quartier populaire inscrit depuis de nombreuses ann�es dans le dispositif de la politique de la ville, mais dans l'expression des cultures du monde, culture de proximit�, ils sont aussi importants pour les habitants de l'arrondissement que pour les intermittents du spectacle et leur efficacit� sociale n'est plus � d�montrer.
Le lavoir moderne et L'Olympique sont d'autant plus essentiels au d�veloppement du quartier que ce secteur de 22.000 habitants conna�t depuis des d�cennies un d�ficit d'investissement dans l'�quipement public l� o� se cumulent de r�elles disparit�s sociales notamment un taux de ch�mage de 28 %.
Cela contribue � la lutte contre les in�galit�s dans un d�veloppement urbain d�mocratique. La R�gion Ile-de-France participe au financement du maintien de ces deux sites et le Minist�re de la Culture a �t� sollicit�. Aussi, pour toutes ces raisons, nous souhaitons que la Ville en concertation avec l'Etat s'engage � mettre en ?uvre tous les moyens � sa disposition pour maintenir ces lieux d'activit�s multi-culturelles notamment dans le quartier de la Goutte-d'Or, et ce, quels qu'en soient les modes de gestion.
Je vous remercie.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Une fois de plus, je vais vous satisfaire puisque ce v?u me para�t �tre un excellent v?u.
Je voudrais juste apporter une petite modification, si vous en �tes d'accord.
Je voudrais vous proposer l'amendement qui mettrait en valeur la phrase suivante : "pour toutes ces raisons, le Conseil de Paris formule le v?u que l'avis, en concertation avec l'Etat, la R�gion et le gestionnaire de la structure"...
Donc voil� ce que j'ajoute et "le gestionnaire de la structure en sus de l'Etat et de la R�gion", si vous �tes satisfaite ainsi ?
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Oui, en sus... Je crois que c'est clair.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - C'est, Madame, qui doit r�pondre.
Mme Sophie MEYNAUD. - C'est un d�tail que je n'avais pas forc�ment envisag�. Je laissais le soin � la Ville de Paris de d�terminer quels seraient les modes de gestion de ces salles d'autant plus que j'ai entendu que pour ce qui concernait le Lavoir moderne, les propri�taires des locaux seraient pr�ts � vendre.
Est-ce qu'il s'agit, en concertation avec le gestionnaire, de subventionner une initiative priv�e ou peut-�tre d'imaginer d'autres formes pour maintenir ce lieu � la Goutte-d'Or, ou alors je n'ai pas bien compris ?
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Cela me para�t clair.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u amend� par M. GIRARD.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le v?u amend� est adopt�. (2002, V. 31).