17 - 2001, DLH 4 G - Réalisation par la société "Le Richemont" d'un programme de restructuration et de transformation du bâtiment situé 32, rue Ordener (18e) en une résidence sociale meublée de 41 logements P.L.A.-I. - Participation du Département de Paris au financement de l'opération
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au dossier DLH 4 G. Il s'agit d'un programme de restructuration et de transformation du b�timent situ� rue Ordener dans le 18e en une r�sidence sociale meubl�e de 41 logements P.L.A.-I.
Je donne la parole � Mme DECORTE.
Mme Roxane DECORTE. - Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, nous pouvons nous f�liciter de ce nouveau dispositif de logement d'urgence et transitoire pour l'h�bergement de personnes dont les logements rel�vent de travaux d'urgence contre l'insalubrit� et contre le saturnisme. Cependant, pourriez-vous pr�ciser sur quelle base se fera l'admission dans cette r�sidence sociale meubl�e ?
En effet, si trois immeubles font l'objet en m�me temps de travaux d'urgence contre l'insalubrit� et contre le saturnisme, comment les personnes seront-elles choisies pour �tre log�es dans cette r�sidence ?
Pourriez-vous �galement pr�ciser quelles associations, quels travailleurs sociaux seront partie prenante de l'admission dans cette r�sidence sociale ?
En effet, lors du dernier Conseil du 18e, l'adjoint au Maire du 18e charg� de l'Urbanisme et du Logement n'�tait pas en mesure de r�pondre � ces questions.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci de votre bri�vet�.
Je donne la parole � M. MANO pour vous r�pondre.
M. Jean-Yves MANO, au nom de la 8e Commission. - Excusez-moi, Madame DECORTE, de ne pas avoir �t� attentif � votre questionnement.
(Mouvements divers sur les bancs du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s").
Pourriez-vous r�p�ter ? Je suis d�sol�.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Mme DECORTE ayant �t� tr�s br�ve, elle peut tr�s vite r�sumer son propos.
Mme Roxane DECORTE. - Il faut un minimum de respect des �lus quand m�me, Monsieur le Maire ! Un peu de courtoisie ! Un peu d'attention � l'�gard de l'opposition.
De mani�re concr�te, sur quelle base se fera l'admission dans cette r�sidence sociale meubl�e ? Si trois immeubles font l'objet en m�me temps de travaux d'urgence contre l'insalubrit� et contre le saturnisme, comment les personnes seront-elles choisies pour �tre log�es dans cette r�sidence ?
Pourriez-vous �galement pr�ciser quelles associations, quels travailleurs sociaux seront partie prenante de l'admission � cette r�sidence sociale ? En effet, lors du dernier Conseil du 18e, l'adjoint comp�tent n'�tait pas en mesure de r�pondre � ces questions.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Les questions sont tr�s pointues.
Monsieur MANO, vous avez la parole.
M. Jean-Yves MANO, rapporteur. - La r�sidence sociale de la rue Ordener est confi�e � la soci�t� "Le Richemont", filiale de la R.I.V.P., qui est une sp�cialiste au point de vue soci�t� de la gestion de ce type de patrimoine. Elle g�re elle-m�me l'ensemble des immeubles sous sa responsabilit� en P.L.A.-I.
Si bien �videmment nous envisageons d'utiliser prioritairement les logements ainsi mis � la disposition dans le 18e arrondissement au traitement de l'habitat insalubre, ce n'est pas une exclusivit�.
D'autre part, le P.L.A.-I. n'est qu'un logement interm�diaire qui doit servir � retrouver un logement d�finitif dans les ann�es ult�rieures.
Je pense qu'une op�ration de la rue Ordener ne suffira pas � traiter l'insalubrit� du 18e. C'est un �l�ment favorable qui nous permettra, par des op�rations de logements-tiroirs, de traiter les tr�s nombreux immeubles par dizaine du 18e.
Votre souci est de savoir quel suivi social sera fait. Je pense que la mission qui sera confi�e � l'�vidence dans les mois � venir � la soci�t� pour traiter une grande partie de l'insalubrit� et la technicit� de cette soci�t� d'une part, et d'autre part le savoir-faire de la soci�t� "Le Richemont" permettra un suivi social approfondi des familles qui seront log�es rue Ordener.
Dans notre esprit, il n'y a pas une fatalit� � l'exclusion et au suivi social syst�matique des gens qui se trouvent aujourd'hui dans un habitat insalubre. Ce n'est pas parce qu'ils sont mal log�s qu'ils ont besoin � tout prix d'un suivi social de proximit�. On ne l'exclut pas, mais ce n'est pas une n�cessit� absolue, il ne faut pas cataloguer ces personnes syst�matiquement dans l'assistance sociale permanente et indispensable.
Ceci dit, comme vous le savez, dans des op�rations souvent lourdes, nous mettons en place des missions M.O.U.S. pour un suivi social approfondi, et si n�cessaire, cela fera partie des op�rations que nous m�nerons.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous allons passer au vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 4 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DLH 4 G).