147 - QOC 2003-61 Question de Mme Brigitte MARIANI et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris concernant les missions et les activités de la régie de quartier "Les Amandines" (20e)
Libell� de la question :
"Le Conseil g�n�ral a sign� une premi�re convention en 1998 avec la r�gie de quartiers "Les Amandines" et a soutenu tant en investissement qu'en fonctionnement cette association, participant � la re-dynamisation du quartier des Amandiers et dans le 20e arrondissement.
Mme Brigitte MARIANI et des membres du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise aimeraient disposer d'une information actualis�e sur les activit�s et missions confi�es aux Amandines, d�terminer pr�cis�ment les publics concern�s et les territoires d'action.
Ils souhaiteraient �galement conna�tre les r�sultats obtenus dans le domaine de l'emploi et de l'insertion ainsi que les partenaires �conomiques de l'association."
R�ponse (M. Christian SAUTTER, adjoint) :
"Dans le cadre de l'action qu'elle conduit en vue de renforcer la pr�sence des r�gies de quartier sur le territoire parisien, la nouvelle Municipalit� encourage fortement leur implantation dans la Capitale.
Ces structures ont principalement pour objet de renforcer les synergies entre tous les acteurs �conomiques et les demandeurs d'emploi sur un territoire pr�cis. Cette forme de collaboration, qui a fait ses preuves en province, est particuli�rement indispensable dans le cadre de la lutte contre le ch�mage de longue dur�e, ceci dans le but d'une requalification urbaine des quartiers.
Entre 1998 et 2002, la r�gie des Amandines, implant�e sur le quartier de M�nilmontant � Paris 20e, a fait figure de pionni�re en mettant en place une structure sp�cifique gr�ce � un premier soutien de la part du D�partement.
La nouvelle �quipe municipale a souhait� que le D�partement s'engage plus fortement dans cette action et ainsi a d�velopp� une collaboration �troite avec un partenaire reconnu.
Pour encourager l'implantation de r�gies, une convention a �t� pass�e par le D�partement avec le Comit� national de liaison des r�gies de quartier (C.N.L.R.Q.) en 2002 visant � en accro�tre le nombre. D'ores et d�j�, une nouvelle r�gie est op�rationnelle sur le quartier Curial-Cambrai et d'autres projets sont en cours.
Au jour d'aujourd'hui, les activit�s d�velopp�es par la r�gie des Amandines sur le quartier de M�nilmontant sont de plusieurs ordres :
- l'animation de la vie locale � l'�chelle du quartier (organisation de repas de quartier, gestion de jardins de voisinage...) ;
- les activit�s du b�timent qui concernent plus particuli�rement des chantiers de second ?uvre ;
- l'entretien et la gestion d'espaces verts situ�s dans un environnement imm�diat et qui permettent de sensibiliser les jeunes � la qualit� du cadre de vie ;
- les diff�rents services rendus aux particuliers ;
- le nettoyage de locaux divers � travers des offres de travaux recens�es et centralis�es par la r�gie.
La r�alisation de ces divers travaux s'effectue par l'embauche d'un public particuli�rement r�ceptif aux t�ches d'animation de la vie de quartier, � la qualit� des liens qui sont mis en ?uvre lors de diverses manifestations ainsi qu'� la satisfaction d'un service rendu aux habitants du quartier.
Ses salari�s sont pour leur grande majorit� des demandeurs d'emploi de longue dur�e et des allocataires parisiens du R.M.I.
Il convient de noter qu'une moiti� des personnes salari�es par la r�gie retrouve un emploi � l'issue de leur mission au sein de la r�gie et que l'autre moiti� est orient�e sur un parcours de formation sp�cifique en ad�quation avec ses aspirations.
La r�gie a d�velopp� un r�seau dense sur le quartier de M�nilmontant et ses partenaires �conomiques sont pour l'essentiel des bailleurs (priv�s et publics) qui offrent des possibilit�s d'intervention sur des chantiers de b�timents ainsi que les associations comme la Fondation Abb�-Pierre, Assofac, La Croix Rouge, Jean-Coxtet.
Face � des contraintes de d�lais freinant la r�alisation de certains de ses chantiers, la r�gie de Quartier des Amandines a rencontr� en 2002 de graves difficult�s de tr�sorerie. A ce jour, les chantiers se poursuivent. La direction de la R�gie, un administrateur judiciaire, un consultant du C.N.L.R.Q. et un expert comptable �laborent un plan de continuation. En outre, le Tribunal d'instance a propos� un r��chelonnement de la dette sociale sur 10 ans, ce qui est tout � fait exceptionnel et encourageant pour la poursuite des activit�s de cette structure."