Vœu relatif à l’application de la loi de réquisition dans quatre immeubles du 9e arrondissement.
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D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l?Etat le 27 d�cembre 2007.
Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 27 d�cembre 2007.
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Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil Municipal,
D?un c�t�, il y a des personnes qui travaillent, qui sont salari�es et qui, malgr� cela, ne peuvent se loger car, de l?autre c�t�, il y a une flamb�e des prix de l?immobilier, tant � la vente qu?� la location, qui leur interdit le logement.
D?un c�t�, il y a 100.000 demandeurs de logements et, de l?autre c�t�, il y a de l?ordre de 100.000 � 140.000 logements inhabit�s, vides, vacants.
Et parmi ces milliers de demandeurs de logements, il en est des centaines qui dorment dehors, des enfants, des femmes, des hommes comme vous, comme nous, comme tout le monde, qui dorment dans la rue.
Si on comprend bien que tous les logements vides ne correspondent pas aux crit�res qui les rend r�quisitionnables selon la loi, une partie d?entre eux le sont. Ces logements r�quisitionnables sont, en cons�quence, une solution �vidente pour donner un toit aux personnes qui dorment dans la rue.
Ils constituent le gisement dans lequel il serait ind�cent, devant l?urgence des drames humains, de ne pas puiser.
Or, le 27 octobre dernier, les mal log�s qui, depuis le 3 octobre, dorment dehors, rue de la Banque, se sont d�plac�s dans le 9e arrondissement et ont indiqu� quatre immeubles vacants au 50, 52, 52 bis, rue Laffitte et 22, rue de la Victoire. Ces immeubles appartiennent aux AGF, propri�taire institutionnel. La loi de r�quisition s?applique en cas de crise grave. Personne ne conteste la gravit� de la crise, pas m�me Mme la Ministre Christine BOUTIN qui s?alarme mais explique qu?il n?y a pas de logements disponibles. Car Mme BOUTIN pr�tend g�rer la crise, tranquillement, ann�e apr�s ann�e, au fil des constructions? Or, nous pensons que la mis�re ne se g�re pas mais qu?elle se combat avec toute l?�nergie possible et qu?il est ind�cent de demander de la patience � ceux qui dorment dehors ou qui sont mal log�s quand il existe des logements vides.
Pour toutes ces raisons, sur la proposition de Mme Nicole AZZARO, MM. Denis BAUPIN et Jacques BOUTAULT,
Emet le voeu :
Que M. le Maire de Paris intervienne aupr�s de la Ministre du Logement et de la Ville pour lui demander la mise en ?uvre des dispositions de la loi de r�quisition de 1945 sur les immeubles des 50, 50 et 52 bis, rue Laffitte et 22, rue de la Victoire (9e).
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