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52 - 1999, ASES 127 - Subvention à l'association "Amicale des travailleurs antillais et guyanais (19e). - Montant : 130.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration ASES 127 concernant une subvention � l'association "Amicale des travailleurs antillais et guyanais".
La parole est � M. MESMIN.
M. Georges MESMIN. - Nous avons dit que nous voterions contre tous les projets qui consistent � donner des subventions � des associations dont l'objet social a un caract�re communautariste, � partir du moment o� leur recrutement ou leur action sont r�serv�s � une certaine cat�gorie de personnes d�finies sur des crit�res culturels ou ethniques. Cela ne nous para�t pas tr�s r�publicain.
C'est pourquoi, bien que nous ayons de la sympathie pour les Antillais et les Guyanais, nous pensons que c'est une d�rive qu'il convient de critiquer et �ventuellement de sanctionner. Nous votons contre ce projet.
M. Herv� BENESSIANO, adjoint, au nom de la 5e Commission. - En r�ponse � la question des �lus ind�pendants, qui remettent en cause le financement des associations � caract�re ethnique, culturel, ou communautariste, je souhaite apporter les r�ponses suivantes.
Notre politique, loin de s'inscrire dans la logique communautariste de d�veloppement s�par�e, que M. DUMAIT, Mme TAFFIN et M. MESMIN semblent d�noncer, consiste, au contraire, � favoriser r�solument les efforts d'int�gration des minorit�s dans la soci�t� fran�aise.
La communaut� parisienne peut se r�jouir de voir ce souci relay� par des associations � m�me de servir de trait d'union entre les cultures.
A ce titre, ces associations m�ritent notre soutien. L'Amicale des travailleurs antillais et guyanais de m�tropole, bien implant�e dans la communaut� des Fran�ais d'Outre-Mer s'inscrit parfaitement dans cette politique d'int�gration.
L'aide financi�re allou�e depuis 1976 est destin�e � permettre � l'AMITAG de poursuivre ses activit�s de fa�on � favoriser l'insertion des personnes originaires des D�partements d'Outre-Mer, et de pr�venir leur marginalisation.
C'est parce que nous disposons de tels relais associatifs que nous pouvons esp�rer int�grer � la soci�t� m�tropolitaine ceux qui sont devenus des parisiens d'adoption.
Le soutien � cette association doit donc �tre poursuivi. Je vous propose d'adopter la subvention de 130.000 F telle qu'elle nous a �t� propos�e.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 127.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, ASES 127).

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
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