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121 - QOC 99-528 Question de MM. Bertrand DELANOE, Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris relative au Racing club de France


Libell� de la question :
"Au printemps dernier, par la voix de son nouveau pr�sident, le Racing club de France annon�ait qu'il remettait en cause les aides financi�res aux professionnels de haut niveau du club, aides qui sont estim�es � environ 15 millions de francs.
Cette ann�e a provoqu� une vive inqui�tude dans le milieu sportif, en particulier chez les jeunes champions parisiens du club, en pleine pr�paration pour les Jeux olympiques de Sydney de l'an 2000.
Ce club parisien, au budget de plus de 122 millions de francs, regroupe en effet des champions de tr�s haut niveau : Christine ARRON, double championne d'Europe d'athl�tisme, Laura FLESSEL, double m�daill�e d'or � l'�p�e � Atlanta, St�phane CARON, double m�daill� olympique en natation, mais aussi Muriel HURTIS, Fr�d�rique BANGU�, Dan PHILIBERT (athl�tisme), Hugues OBRY et Val�rie BARLOIS (escrime), St�phane NOMIS (judo), Damien CUCUMEL (natation) C�dric PIOLINE et Nathalie TAUZIAT (tennis), etc...
Rappelons que le Racing club de France b�n�ficie, par une concession de la Ville de Paris, avantageuse avec une redevance modique (800.000 F) des tr�s belles installations de sports et de loisirs (piscine, tennis, salle de sports, restaurant) de la Croix-Catelan qui s'�tendent sur 7 hectares dans le bois de Boulogne. D'aucuns consid�rent d'ailleurs qu'il s'agit d'une aide indirecte de la Municipalit� au Club.
Rappelons aussi que l'adh�sion au club est de 35.000 F et que pour �tre admis dans l'enceinte de la Croix-Catelan, il en co�te en plus 8.460 F par an.
Le 28 avril dernier, M. le Maire de Paris annon�ait un processus de discussions entre des responsables de la Ville de Paris et du Club pour �voquer le probl�me pos� par la nouvelle ligne de conduite du nouveau pr�sident du Racing club de France afin de trouver une solution.
MM. Bertrand DELANOE, Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaitent donc savoir ce qu'il ressort de ces rencontres et quelles suites la Ville de Paris compte donner."
R�ponse (M. Dominique CANE, adjoint) :
"La Ville de Paris est tr�s pr�occup�e par les changements de politique g�n�rale intervenus au Racing Club de France vis-�-vis des aides au sport de haut niveau.
Divers contacts ont eu lieu avec le Pr�sident du Racing Club de France pour lui rappeler l'attachement tr�s fort de la Ville de Paris � ce que le Racing Club de France puisse continuer � aider des athl�tes de haut niveau qui contribuent au renom et � l'image de ce grand club.
Des repr�sentants de sections sportives du Racing particuli�rement concern�es par ces nouvelles orientations politiques ainsi que certains athl�tes ont �t� re�us par la Ville de Paris pour �valuer la situation.
En effet, la Ville de Paris ne peut accepter le risque de d�parts massifs dans des clubs non parisiens des athl�tes de haut niveau du Racing Club de France et est tr�s attach�e � ce que ces athl�tes soient � m�me de pr�parer dans les meilleures conditions les Jeux Olympiques de Sydney en 2000.
A cet �gard, la Ville s'est d�clar�e pr�te � �tudier toute solution destin�e � aider au maintien des sportifs de haut niveau dans le cadre de clubs parisiens existants ou en voie de cr�ation, d�s lors que cette d�marche vis � vis du sport de haut niveau servirait de base � une approche qui int�gre le sport de masse sous la forme d'une ouverture vers les pratiquants parisiens d'un niveau plus modeste, ainsi que des actions de formation et d'animation vis � vis d'autres clubs ou du milieu scolaire.
Le Racing Club de France a fait part de son souhait d'une ren�gociation de mani�re anticip�e de la concession pour la Croix Catelan compte tenu d'un certain nombre de projets d'investissement envisag�s par le Club. Bien �videmment toute discussion sur ce point devra int�grer une discussion financi�re qui non seulement prenne en compte ces projets mais tire aussi les cons�quences de la nouvelle politique men�e vis � vis du sport de haut niveau. En effet, l'implication historique du Racing Club de France, dans ce domaine, a toujours �t� le fondement d'une approche tr�s mod�r�e du calcul de la redevance d'occupation qui, aujourd'hui, ne peut plus s'analyser dans les m�mes conditions."

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
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