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129 - VI - Questions des élus non-inscrits.QOC 2000-73 Question de Mme Marie-Thérèse JUNOT, MM. Jacques FERON et Jean-Louis GIRAL, élus indépendants, à M. le Maire de Paris concernant le devenir des hippodromes parisiens


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux questions orales des �lus non-inscrits.
La premi�re d'entre elles est ainsi r�dig�e :
"Si on en croit la presse, M. le Maire de Paris aurait d�clar�, lors d'une visite au bois de Boulogne, apr�s la temp�te, qu'il y avait un hippodrome de trop � Paris.
Or, si effectivement Paris dispose de 3 hippodromes (Vincennes, Longchamp, Auteuil), l'un consacr� aux courses de trot, l'autre aux courses plates et le dernier aux courses d'obstacles, il s'agit de 3 disciplines essentielles du sport hippique.
Ces hippodromes, non seulement contribuent au d�veloppement de l'activit� hippique, mais �galement participent au renom de la Capitale. Ils ont une histoire et de nombreux Parisiens sont tr�s attach�s � leur maintien.
D�j� par le pass�, et � plusieurs reprises, des investisseurs, pour ne pas dire des promoteurs, ont souhait� la disparition de l'hippodrome d'Auteuil. N'avait-il pas �t� envisag� d'installer provisoirement le stade de football, pour le "Mundial", sur cet hippodrome ?
Vouloir ouvrir les champs de courses aux Parisiens d'une fa�on plus importante, c'est tr�s bien et Mme Marie-Th�r�se JUNOT, MM. Jacques FERON et Jean-Louis GIRAL y adh�rent pleinement, mais ils refusent leur disparition.
Il existe d�j� � Auteuil une piscine, un practice de golf, bient�t un poney-club et l'on parle aussi, pour Longchamp, d'un centre de loisirs moderne avec tribune polyvalente.
Mme Marie-Th�r�se JUNOT, MM. Jacques FERON et Jean-Louis GIRAL esp�rent qu'aujourd'hui il ne s'agit pas d'une nouvelle tentative pour urbaniser un peu plus le 16e arrondissement et que l'information reprise par la presse n'�tait due qu'� une mauvaise interpr�tation des propos de M. le Maire de Paris.
Enfin, M. le Maire de Paris pourrait-il leur indiquer o� en est la concession de l'hippodrome de Longchamp, �chue en 1997, et dont le bail est reconduit "provisoirement", d'ann�e en ann�e, pour cause de d�saccord sur le montant de ce bail ?"
Je vous donne la r�ponse.
Oui, les courses de trot, les courses de plat et les courses d'obstacles sont trois disciplines essentielles du sport hippique.
Oui, les courses dans Paris, non seulement contribuent au d�veloppement de l'activit� hippique, mais �galement participent au renom de la Capitale.
Oui, les hippodromes parisiens ont une histoire et de tr�s nombreux parisiens au premier rang desquels le Maire y sont tr�s attach�s.
Evidemment, les courses de chevaux doivent pouvoir continuer � se d�rouler dans les bois de la Capitale. Cela �tant, il est non moins n�cessaire au moment o� viennent � �ch�ance les conventions qui lient la Ville de Paris, qu'une r�flexion soit engag�e sur les hippodromes de l'Ouest parisien - Auteuil et Boulogne - avec les �lus locaux, les associations de d�fense de la nature, les associ�s hippiques, les �lus concern�s, le gestionnaire actuel sur le devenir de ces deux grands �quipements.
Chacun sait combien la demande des Parisiens en mati�re de jardins et d'espaces verts est importante et on peut tout naturellement se poser la question de savoir si ces deux hippodromes proches de deux kilom�tres l'un de l'autre ne font pas double emploi.
Ces �quipements sont ouverts respectivement 44 et 31 jours par an. Ils totalisent pr�s d'une centaine d'hectares. Le devenir de ces deux hippodromes s'inscrit dans le sch�ma d'am�nagement du bois de Boulogne.
Dans ce cadre, une r�flexion sereine doit s'engager sur leur devenir, �tant entendu cependant qu'un aucun cas il ne s'agisse qu'il n'y ait plus de courses dans le bois de Boulogne.
A la demande du Maire de Paris, sera cr��e une commission de r�flexion et de concertation associant l'ensemble des maires des communes concern�es afin d'�valuer les cons�quences de la temp�te qui s'est abattue sur les bois en d�cembre dernier et de d�finir avec eux les objectifs communs pour le sch�ma g�n�ral d'am�nagement des bois. Ce sch�ma concernera, bien s�r, les massifs forestiers, la circulation, la vie �conomique � l'int�rieur des bois, les activit�s sportives et ludiques. Le devenir des hippodromes y sera tout naturellement �voqu�.
J'ajoute que s'agissant de l'hippodrome de Longchamp, la convention de concession est effectivement parvenue � �ch�ance le 31 mars 1997, sa dur�e a �t� prorog�e par un avenant du 20 d�cembre 1997 jusqu'au 31 mars 1998. Depuis cette date, les discussions ont �t� engag�es avec "France Galop" pour la r�daction d'une nouvelle convention.

Février 2000
Débat
Conseil municipal
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