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142 - QOC 2000-111 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu "Front national", à M. le Préfet de police sur le rétablissement de l'ordre public aux abords du lycée professionnel privé Saint-Joseph, rue Jean-Pierre-Timbaud (11e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Jean-Pierre REVEAU � M. le Pr�fet de police concerne le r�tablissement de l'ordre public aux abords du lyc�e professionnel priv� Saint-Joseph, rue Jean-Pierre-Timbaud (11e).
Elle est ainsi libell�e :
"M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Pr�fet de police quelles sont les initiatives qu'il compte prendre pour r�tablir l'ordre public aux abords du lyc�e professionnel priv� Saint-Joseph, rue Jean-Pierre-Timbaud (11e), o� se d�roulent chaque jour des actes de violence et des agressions."
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - La lutte contre les faits de d�linquance commis tant � l'int�rieur qu'aux abords des �tablissements scolaires parisiens demeure une des priorit�s des services de police.
A ce titre, un partenariat fructueux s'est instaur� progressivement, depuis huit ans, entre l'acad�mie de Paris et la Pr�fecture de police pour pr�venir et d�celer les violences scolaires et lutter contre les infractions perp�tr�es dans les �tablissements.
Dans le cadre de ce partenariat, quatre incidents survenus dans le secteur ou au sein du lyc�e d'enseignement professionnel priv� Saint-Joseph ont retenu tout particuli�rement l'attention des effectifs de police.
L'action polici�re engag�e � la suite de ces �v�nements a permis de proc�der � des interpellations, notamment le 6 d�cembre 1999, pour violences volontaires et d�gradations, et le 14 janvier 2000, pour violences volontaires et menaces.
S'il est vrai que cet �tablissement ne figure pas parmi les sites particuli�rement expos�s � des violences scolaires, il n'en demeure pas moins que ces comportements ne doivent pas �tre n�glig�s et justifient un suivi attentif de la part des services de police.
Ainsi, ces derniers ont-ils �t� amen�s � prendre l'attache du directeur du L.E.P. Saint-Joseph.
Actuellement, il appara�t que les incivilit�s commises � proximit� de son �tablissement ont pratiquement disparu.
Pour autant, les fonctionnaires de police maintiennent des surveillances attentives dans ce secteur et je puis vous assurer qu'ils mettront en oeuvre tous les moyens dont ils disposent, d�s lors que des actes d�lictueux auraient �t� port�s � leur connaissance.

Février 2000
Débat
Conseil municipal
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