71 - QOC 99-45 Question de M. Henri MALBERG et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris au sujet de l'édification d'un mémorial dédié aux Parisiens morts pour la France en Afrique du Nord, au cimetière du Père-Lachaise
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Henri MALBERG � M. le Maire de Paris est au sujet de l'�dification d'un m�morial d�di� aux Parisiens morts pour la France en Afrique du Nord, au cimeti�re du P�re-Lachaise.
Elle est ainsi intitul�e :
" Lors de la s�ance budg�taire du Conseil de Paris, M. Henri MALBERG et les membres du groupe communiste avaient propos� un amendement consacr� au vote d'un cr�dit d'�tude quant � l'�rection au cimeti�re du P�re-Lachaise d'un m�morial d�di� aux 670 militaires parisiens morts pour la France en Afrique du Nord, de 1952 � 1962.
L'adjoint au Maire charg� des Finances a r�pondu qu'il pr�f�rait, avant de prendre cette d�cision, s'assurer de l'opinion favorable de l'ensemble des anciens combattants de cette guerre.
M. Henri MALBERG et les membres du groupe communiste pr�cisent que cette demande est port�e depuis plusieurs ann�es par la F.N.A.C.A. qui est une organisation repr�sentative des anciens combattants dans toute leur diversit� politique, confessionnelle et morale.
Il est vrai que, depuis longtemps d�j�, M. le Maire de Paris refuse de fait toute rencontre avec cette association. Toute la France, les municipalit�s, toutes tendances confondues, ont rencontr� et travaill� avec la F.N.A.C.A. Ce serait �galement souhaitable � Paris.
Il est bien l�gitime que ces hommes souhaitent c�l�brer la m�moire de leurs compagnons. M. Henri MALBERG ajoute �galement que de nombreuses autres associations d'anciens combattants revendiquent, tant au plan national qu'au plan d�partemental, l'�rection d'un m�morial pour honorer la m�moire de ces jeunes qui sont morts pour leur pays. On peut citer, par exemple, l'Association r�publicaine des anciens combattants, la F�d�ration nationale des combattants, prisonniers de guerre et combattants d'Alg�rie, Tunisie, Maroc et l'Union nationale des combattants.
C'est pourquoi M. Henri MALBERG et les membres du groupe communiste souhaitent que M. le Maire de Paris puisse enfin accepter de rencontrer la F.N.A.C.A. comme elle le souhaite et qu'il envisage d'ins�rer ce cr�dit d'�tude lors du collectif budg�taire qui sera pr�sent� en juillet prochain. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Manuel DIAZ, adjoint.
Il convient de souligner en premier lieu que la Ville de Paris a contribu� en 1996 � la r�alisation d'un premier monument destin� � comm�morer le souvenir des victimes civiles et militaires des conflits en Afrique du Nord, install� dans le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge dans le 19e arrondissement.
Par ailleurs, le Secr�taire d'Etat aux Anciens Combattants a saisi le Maire de Paris au mois de juillet 1998 d'un projet de m�morial national en souvenir des soldats " morts pour la France en Alg�rie " qui devait �tre �rig� dans la Capitale.
Le Maire de Paris a fait conna�tre l'int�r�t de principe qu'il porte � cette initiative et se propose de rencontrer le Secr�taire d'Etat aux Anciens Combattants et les responsables des associations concern�es afin de convenir des modalit�s relatives � l'�rection de ce m�morial et de son lieu d'implantation.