2005, DASES 169 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention fixant les conditions d’attribution d’une subvention de fonctionnement de 50.000 euros à l’association “La Maison Ouverte”, 102 rue Didot (14e) pour lui permettre de poursuivre ses actions visant à améliorer la qualité de vie des personnes âgées du 14e arrondissement tout au long des années de vieillesse. Vœu déposé par le groupe “Les Verts”. Vœu déposé par l’Exécutif.
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M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DASES 169 G, sur lequel la proposition de v?u n� IV a �t� d�pos�e par le groupe ?Les Verts? et le projet de v?u n� IV bis par l?Ex�cutif.
Il s?agit de signer une convention pour l?attribution d?une subvention de fonctionnement de 50.000 euros � l?association ?La ?Maison Ouverte? 102, rue Didot (14e).
C?est Mme ATALLAH qui s?exprime et ce sera Mme HOFFMAN-RISPAL qui r�pondra.
Mme Marie-Th�r�se ATALLAH. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Le projet de d�lib�ration qui nous est soumis ici a pour objet de nous proposer d?accorder une subvention de 50.000 euros � l?association ?La Maison Ouverte? pour lui permettre de poursuivre et d�velopper ses actions en faveur des personnes �g�es vivant dans le 14e arrondissement. Nous tenons � saluer ici la cr�ation de ce type de structures d?accueil pour les personnes �g�es du 14e.
Nous soutenons tr�s fortement cette structure qui veut, par une approche innovante du vieillissement, changer le regard sur la vieillesse.
Cr��e en 2000 et implant�e dans un des pavillons de l?h�pital Broussais cette structure, situ�e au c?ur du quartier politique de la ville, agit en partenariat avec plusieurs acteurs pr�sents dans ce quartier.
Elle anime plusieurs types d?ateliers en faveur de ses adh�rents au sein de ses propres locaux, mais elle r�pond aussi a des demandes ext�rieures exprim�es par les partenaires locaux, tels que les bailleurs sociaux pour leurs locataires, les cr�ches et les �coles pour animer des actions sur l?inter-g�n�ra-tionnel, les jardins partag�s pour introduire la mixit� des �ges et j?en passe comme exemples d?animation.
Etant donn� sa d�marche innovante pour favoriser le bien-�tre des personnes �g�es et aider � rompre leur isolement dans la cit�, il nous semble important que l?ensemble de ses activit�s soient accessibles pour toutes les cat�gories sociales des personnes �g�es du 14e, notamment, celles qui n?ont pas les moyens financiers leur permettant d?assurer les frais d?adh�sion et les tarifs des ateliers th�matiques.
Nous rappelons qu?actuellement seuls les adh�rents ont la possibilit� de b�n�ficier des animations th�matiques de ?La Maison Ouverte?. C?est pourquoi les �lus ?Verts? proposent que le Conseil de Paris demande � l?association ?La Maison Ouverte? d?appliquer la r�gle de tarification permettant aux b�n�ficiaires de l?allocation ?Ville de Paris?, c?est-�-dire, ceux qui ont moins de 700 euros par mois d?avoir un acc�s gratuit � l?ensemble des activit�s de cette structure innovante et n�cessaire pour eux.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci pour votre intervention.
Mme HOFFMAN-RISPAL va vous r�pondre et j?imagine pr�senter le v?u n� IV bis de l?Ex�cutif.
Vous avez la parole, Madame.
Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Tr�s rapidement, puisque les m�rites de cette association, Mme ATALLAH vient de nous les exposer. Je n?ai absolument rien � rajouter.
Mme BESSAC et M. Xavier EMANUELLI m?ont propos� le projet de ?La Maison Ouverte? il y a quatre ans maintenant. M. Xavier EMANUELLI dont je rappelle qu?il est tout de m�me le fondateur du SAMU social.
Il me semble que, quoiqu?il puisse �tre �crit dans un projet de d�lib�ration, si une personne rencontre de grandes difficult�s et est �g�e, aucune activit� ne lui sera refus�e � ?La Maison ouverte?, m�me si ce n?est pas indiqu� comme tel.
Cela dit, lorsque l?on fait un v?u, Madame ATALLAH, excusez-moi mais je travaille depuis maintenant dix ans dans ce Conseil avec des associations, je ne me suis jamais permis d?�crire que j?exigeais quelque chose d?une association.
Or votre v?u exige. Il faut arr�ter de travailler avec les associations. Dans quel monde sommes-nous ? Je fais justement attention aux mots dans tous les projets et si j?exigeais? ce serait tout de m�me un peu terrifiant comme approche des relations avec le monde associatif. Fa�tes y attention les uns et les autres. Nous proposons un contre-v?u.
L?association a tout � fait accept� de trouver des solutions pour proposer des tarifs plus avantageux aux b�n�ficiaires du minimum vieillesse, cela ne pose aucun probl�me. Il s?agit juste d?une question de formulation parce que je n?exigerai jamais quoi que ce soit, de qui que soit !
M. Christian SAUTTER,pr�sident. - Merci, Madame HOFFMAN-RISPAL. Nous faisons un petit d�tour par l?Acad�mie fran�aise.
Madame ATALLAH, �tes-vous pr�te, puisque le fond est le m�me, � accepter le v?u n� IV bis de l?Ex�cutif et de retirer votre proposition de v?u n� IV ? Je n?exige rien.
Mme Marie-Th�r�se ATALLAH. - Puisque Mme HOFFMAN-RISPAL exige que je remplace mon v?u par le v?u de l?Ex�cutif, � cause du mot ?exige? - pour moi, cela ne change rien du tout au fond de mon v?u - je ne peux donc qu?accepter.
Le terme que j?ai employ� n?allait pas du tout dans le sens relev� par Mme HOFFMAN-RISPAL, �tant donn� la pr�sentation que j?ai faite de cette association.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous sommes tous d?accord pour voter le v?u de l?Ex�cutif.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s?abstient ?
Le v?u est adopt�. (2005, V. 10 G).
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 169 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s?abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 169 G).
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