2010, DVD 124 - Signature d’un avenant n° 1 à la convention triennale passée avec l’association “La Prévention Routière”, pour l’attribution d’une subvention. Montant : 45.000 euros. 2010, DVD 125 - Signature d’une convention avec l’association départementale de Paris La Ligue Contre la Violence Routière (LCVR) pour l’attribution d’une subvention. Montant : 3.000 euros.
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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 124 relatif � la signature d?un avenant n� 1 � la convention triennale pass�e avec l?association ?La Pr�vention Routi�re?, pour l?attribution d?une subvention de 45.000 euros.
Madame DOUVIN, vous avez la parole.
Mme Laurence DOUVIN. - Si vous le permettez, j?interviendrai de mani�re conjointe sur les projets de d�lib�ration DVD 124 et DVD 125 puisqu?il s?agit de subventions traditionnelles de la Ville de Paris � la Pr�vention routi�re pour 45.000 euros et � la Ligue contre la violence routi�re pour 3.000 euros.
On ne peut que se f�liciter d?avoir des associations qui travaillent en ce sens, m�me si la seconde a une activit� plus r�duite que la premi�re. Je ne remettrai pas en cause, bien s�r, les actions men�es par ces associations. Elles font preuve de s�rieux depuis toujours, et j?approuve leur action, notamment vis-�-vis des scolaires.
Si j?interviens sur ces d�lib�rations, c?est qu?il me semble que les besoins vont croissant, en raison de la complexit� grandissante de la circulation parisienne, due au partage de l?espace public tel que le veut la Municipalit�. Je suis particuli�rement demandeuse d?information sur deux points. Le premier est la s�curit� des pi�tons et le second celle des deux-roues motoris�s.
Pour les pi�tons, comment g�rer au mieux la cohabitation entre pi�tons et cyclistes, notamment dans les contresens cyclables ? Comment discipliner les travers�es de pi�tons dans les passages prot�g�s et quand le feu est au vert pour eux, en particulier pour les seniors ? Quels sont les efforts faits en faveur de cette population qui est de loin la plus vuln�rable ?
S?agissant des deux-roues motoris�es, nous constatons une explosion de leur nombre, cons�quence directe de la politique anti-voiture du Maire, puisqu?il y a eu des reports. Parall�lement � cette mont�e, on constate �galement celle des accidents et des incidents, dont on ne peut nier ni les chiffres, ni les particularit�s.
J?exprimerai une inqui�tude particuli�re en ce qui concerne les voies sur berges, notamment la rive droite, car si on �tablit des files de 2 m�tres de largeur au lieu de 2,5 m�tres, cela favorise les deux-roues motoris�s puisque ce sont eux qui circulent, on le sait tr�s bien, entre ces deux files de voitures. Cela pose une question de responsabilit�.
Ces deux d�lib�rations sont pour moi l?occasion de souhaiter un bilan en mati�re de s�curit� et d?accidentologie sur les diff�rents modes de transport, � commencer par les pi�tons et les deux-roues motoris�s.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.
Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Annick LEPETIT.
Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, j?ai un nouveau micro.
Madame DOUVIN, je vais vous r�pondre pr�cis�ment sur ces deux associations. Vous l?avez dit, ce sont des partenaires de la Ville de Paris depuis un certain nombre d?ann�es maintenant, et nous continuons bien �videmment � travailler ensemble.
L?association de la Pr�vention routi�re, le projet de d�lib�ration DVD 124, ?uvre justement pour pr�venir les accidents de la circulation. Je vais vous citer quelques-unes de ses actions, mais que vous connaissez tous ici : ce sont d?abord des activit�s d?�ducation � la s�curit� routi�re, en direction notamment des enfants et des adolescents. Ces actions se font dans les �tablissements scolaires parisiens. Il y a �galement les op�rations intitul�es ?Capitaine de soir�e?, c?est-�-dire o� celui qui conduit est celui qui ne boit pas, pour r�sumer. Puis, bien s�r, d?autres publics sont �galement cibl�s. Je pense au public des personnes �g�es, qui peut assister � des conf�rences sur cette question ;
Des actions de sensibilisation �galement dans les clubs du troisi�me �ge ;
Cette association m�ne �galement un certain nombre d?activit�s avec les entreprises qui bien �videmment le souhaitent ;
Enfin, des stages de sensibilisation aux risques routiers avec des sp�cialistes de la s�curit� routi�re sont �galement organis�s.
Concernant la pr�vention, nous y sommes bien s�r extr�mement attentifs, et je crois que cette association a fait ses preuves.
L?autre association, la ?ligue contre la violence routi�re? m�ne elle aussi des actions de pr�vention des accidents de la circulation. Elle travaille particuli�rement sur la s�curit� des pi�tons en recensant notamment, quartier par quartier, des probl�mes de voirie et des points dangereux pour les pi�tons. C?est bien �videmment un travail que nous menons en coop�ration avec la Pr�fecture de police.
Il y a aussi, lorsque nous faisons des journ�es pr�vention, je pense notamment � celles sous l?�gide de la Pr�fecture de police, participation de ces associations ainsi d?ailleurs que de la Ville.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 124.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2010, DVD 124).
Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 125.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2010, DVD 125).
(Probl�me micro).
Pour vous donner quelques informations, les travaux de maintenance n�cessaires seront effectu�s pendant la pause puisqu?on ne peut pas le faire pendant la s�ance. Il semble que l?usage intensif de la salle pendant le week-end ne soit pas pour rien dans les difficult�s techniques que nous rencontrons ce matin. Nous faisons le maximum pour que la s�ance se passe au mieux. Merci de votre compr�hension.
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